Les participants au sommet des Jeunes Entrepreneur du G20 exhortent les leaders mondiaux à reconnaître qu’ils ont le pouvoir de diriger, en cette période postreprise économique

22 juin 2010

Les participants émettent des recommandations qui pourraient contribuer à la réussite des jeunes entrepreneurs à l’échelle internationale

TORONTO, ONTARIO, CANADA (Le 22 juin 2010) – L’honorable Tony Clement, ministre de l’Industrie et Mmes Catherine Swift, présidente du conseil et présidente et chef de la direction de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, et Vivian Prokop, chef de la direction de la Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs et présidente du Sommet des jeunes entrepreneurs du G20, ont chapeauté aujourd’hui la cérémonie de signature d’un communiqué visant à demander aux membres du G20 de s’engager à soutenir l’entrepreneuriat jeunesse dans le monde.

Du 20 au 22 juin 2010, des entrepreneurs, des universitaires, des représentants des gouvernements et des organismes du secteur de l’entrepreneuriat jeunesse des pays du G20, ont été réunis à Toronto, Ontario, Canada, afin de discuter des moyens de mettre en valeur l’entrepreneuriat jeunesse, dans le monde. Organisé par la Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs (FCJE), le Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 est reconnu, par le gouvernement du Canada, comme une composante officielle du Sommet des chefs d’État des pays du G20.

Après deux jours de débats et de présentations livrées par de jeunes dirigeants d’entreprises du monde entier, un communiqué, déterminant cinq enjeux politiques clés, a été élaboré et signé par les présidents des délégations des pays du G20.

<< Les jeunes entrepreneurs contribuent pour beaucoup à la reprise économique et assumeront un rôle pivot pour assurer une croissance vigoureuse et durable, tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement, a déclaré Vivian Prokop. Au cours des deux derniers jours, nous avons mis en relief cinq questions clés que nous souhaitons porter à l’attention des chefs d’État du G20 et jeté les bases d’une nouvelle alliance entre les organismes entrepreneuriaux, pour donner une voix encore plus puissante aux jeunes propriétaires d’entreprises du monde entier. >>

Par ce communiqué, nous lançons un appel aux gouvernements des pays du G20 pour qu’ils reconnaissent que les jeunes entrepreneurs ont le pouvoir de changer leurs vies, leurs communautés, leurs cultures et leurs pays et pour qu’ils appuient les cinq points qui suivent :

Réglementation et fiscalité – Dans tous les pays du monde, la mise sur pied d’une entreprise représente un défi important, encore plus grand chez les jeunes. Des réglementations et procédures administratives complexes, jumelées à la surimposition, peuvent décourager les jeunes à faire les premiers pas vers l’entrepreneuriat. Les gouvernements devraient alléger les formalités administratives et prendre des mesures fiscales pour stimuler les jeunes à investir dans de nouvelles entreprises et les aider à en assurer la croissance.

Accès à du financement – Les jeunes entrepreneurs éprouvent de grandes difficultés à obtenir du financement des sources traditionnelles. Du fait qu’ils ont peu d’expérience et manquent d’actifs, les banques et autres institutions financières se montrent peu enclines à leur faire crédit, considérant le risque comme étant trop élevé. De plus, comme les jeunes commencent à partir de zéro, il présentent peu d’intérêt pour les investisseurs providentiels et les sociétés de capital de risque. Pour ces motifs, les gouvernements devraient soutenir les mécanismes de rechange et les institutions qui permettent aux jeunes entrepreneurs d’obtenir les capitaux dont ils ont besoin.

Soutien coordonné – Les jeunes entrepreneurs obtiennent effectivement du soutien de divers organismes non gouvernementaux, programmes du secteur privé, établissements d’enseignement et agences gouvernementales mais, dans de nombreux pays, le réseau de soutien est inefficace et incohérent. Les gouvernements devraient favoriser une meilleure collaboration et une plus grande cohésion entre les organismes des secteurs public, privé et sans but lucratif, dans nos pays et au-delà des frontières internationales.

Éducation et formation – Nos systèmes d’éducation jouent un rôle essentiel en permettant à nos jeunes entrepreneurs d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour réussir. Les gouvernements devraient encourager l’enseignement de l’entrepreneuriat dans nos écoles, nos collèges et nos universités et par l’adoption de méthodes non traditionnelles et de programmes communautaires.

Culture de l’entrepreneuriat – Alors que, dans tous nos pays, l’entrepreneuriat a changé la vie d’innombrables individus, les jeunes ne savent pas toujours qu’il s’agit d’un choix de carrière possible. Cette situation prévaut surtout chez les jeunes femmes et au sein des groupes marginalisés. Dans certaines cultures, la faillite est perçue comme une honte et non comme une étape d’apprentissage qui façonne et améliore les projets entrepreneuriaux ultérieurs. Les exemples d’entrepreneurs qui ont surmonté la faillite et d’autres défis peuvent servir d’outils pédagogiques puissants et nous demandons à nos gouvernements de trouver des façons de populariser ces exemples positifs auprès des jeunes entrepreneurs.

L’honorable John P. Manley, président et chef de la direction du Conseil canadien des chefs d’entreprises, qui a assisté à la signature du communiqué, présentera officiellement ce document aux délégués du Sommet d’affaires du G20, lequel aura lieu des 25 et 26 juin prochains, à Toronto.

<< Toute grande entreprise internationale doit son existence à la brillante idée qui a germé dans l’esprit de quelqu’un qui avait la volonté de réussir, a affirmé David Stewart-Patterson, vice-président de la FCJE et vice-président exécutif du Conseil canadien des chefs d’entreprises. Le communiqué d’aujourd’hui est un élément important pour jeter les bases de la discussion du Sommet d’affaires du G20 sur l’entrepreneuriat et pour communiquer les conseils stratégiques qu’on a demandé de fournir aux ministres des finances et aux dirigeants du G20. >>

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À propos de la Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs (FCJE)

Accès aux entrepreneurs du Canada

La Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs (FCJE) est la référence en matière d’entrepreneuriat jeunesse. À titre d’organisme caritatif d’envergure nationale, elle a pour mission de contribuer à la croissance de l’économie canadienne, un jeune entrepreneur à la fois. Elle mise sur la personnalité et non sur les garanties lorsqu’elle accorde à ses jeunes, âgés de 18 à 34 ans, de l’accompagnement de prédémarrage, des ressources d’affaires, du financement de démarrage et du mentorat pour qu’ils puissent mettre sur pied leurs entreprises et en assurer le succès durable.

À propos du Sommet des jeunes entrepreneurs du G20

La Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs (FCJE) sera l’hôtesse du Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 à Toronto, au Canada, du 20 au 22 juin 2010. À cette occasion, plus de 200 jeunes entrepreneurs (âgés de 18 à 40 ans) et dirigeants d’organismes entrepreneuriaux des pays du G20 se réuniront pour échanger des idées et établir des réseaux et des partenariats internationaux qui assureront la croissance durable de l’économie mondiale. Le Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 a été reconnu par le gouvernement du Canada comme étant l’un des processus de consultation du G20 et les recommandations qui en émaneront feront l’objet d’une discussion sur l’entrepreneuriat, lors du Sommet d’affaires du G20, les 25 et 26 juin 2010. www.fcje.ca.

Le Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 sera diffusé sur le Web, au www.fcje-g20.com.

Pour information, veuillez communiquer avec : 

Lori Paris, directrice, Communications

Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs

416-408-2923, poste 2120

Courriel: lparis@cybf.ca

Miguel Pacheco, consultant

Hill & Knowlton Canada

Tél. : 416-413-4694

Courriel : miguel.pacheco@hillandknowlton.ca