Saison des impôts, sans stress! 8 astuces pour t’aider à passer à travers sans tracas 

La saison des impôts te stresse? Pas de panique, Futurpreneur est là pour toi! Produire ta déclaration de revenus ne doit pas être compliqué. Que tu sois en train de gérer un projet à côté, de lancer une start-up ou de développer ton entreprise à plein temps, comprendre tes impôts, c’est avoir plus d’argent dans tes poches – et éviter le stress de dernière minute. 

Tu savais ça? D’après un sondage de FreshBooks, 35 % des propriétaires de petites entreprises trouvent que les lois fiscales sont trop complexes, et 32 % ont du mal à identifier les déductions. Ces incertitudes peuvent conduire à des incitatifs manqués et influencer des décisions clés, telles que l’embauche ou la tarification. 

Voici la bonne nouvelle: Avec un peu de préparation, un.e conseiller.ère professionnel.le et les bons outils, tu peux produire ta déclaration de revenus sans tracas, maximiser tes déductions et te concentrer sur ce que tu fais de mieux : faire grandir ton entreprise. Pas besoin d’être un.e expert.e fiscal.e, mais un.e bon.ne conseiller.ère peut t’aider à bien gérer tout ça et éviter des erreurs coûteuses. 

Voici 8 conseils pour une saison des impôts sans tracas : 

  1. Gère tes finances au fur et à mesure : Tiens tes dossiers à jour et fais une révision chaque mois. Cela te donnera une image claire de tes revenus et dépenses, tout en réduisant le stress de fin d’année. 
  1. Produit ta déclaration de revenus à temps : Évite les pénalités inutiles en soumettant ta déclaration dans les délais. Un petit geste qui peut t’économiser de l’argent! 
  1. Assure-toi de gérer ton rapport de paie à temps : Envoie tes rapports de paie mensuels et tes remises à temps pour éviter des pénalités et garder ton entreprise sur la bonne voie. 
  1. Connaît tes dépenses déductibles : Demande à ton conseiller.ère une liste des dépenses admissibles. Cela te fera gagner du temps et t’aidera à éviter des problèmes avec l’Agence du revenu du Canada (ARC). 
  1. Intègre les impôts à ton plan d’affaires : Planifier pour les impôts, c’est signe que ton entreprise roule! Intègre la gestion fiscale à ta stratégie pour être toujours prêt.e et éviter les surprises. 
  1. Entoure-toi des bonnes personnes : Ton temps est précieux! Plutôt que de passer des heures à faire de la comptabilité, travaille avec un.e conseiller.ère fiable qui pourra mettre en place les bons processus – et te permettre de te concentrer sur la croissance de ton entreprise. 
  1. Utilise les ressources à ta disposition : L’Agence du revenu du Canada (ARC) propose des informations utiles pour les entrepreneur.e.s. Ton conseiller.ère peut aussi t’offrir des informations fiscales annuelles à jour. N’oublie pas non plus ta chambre de commerce locale qui peut t’offrir des ressources pour t’aider. 
  1. Sache ce que tu peux (et ne peux pas) déduire : L’une des erreurs les plus courantes des entrepreneur.e.s est de mal comprendre les dépenses déductibles. Informe-toi sur ce qui est admissible pour éviter des corrections coûteuses et du temps perdu. 

 
Bien que la saison des impôts soit souvent perçue comme un détail de dernier plan pour de nombreux entrepreneur.e.s, elle représente en réalité une belle occasion de croissance. Une bonne gestion fiscale peut non seulement te faire économiser de l’argent, mais aussi améliorer tes résultats nets et poser les bases du succès de ton entreprise à l’avenir. 

Besoin de plus d’aide? 

Consulte le Centre de ressources pour entreprises de Futurpreneur pour des outils et des conseils qui aideront ton entreprise à grandir. 

Envie d’encore plus de ressources? 

Rends-toi sur les ressources de l’Agence du revenu du Canada à l’intention des petites entreprises pour tout savoir sur la production de ta déclaration de revenus. 

Reprendre une entreprise pour grandir : le parcours de Kirsten Burns avec #ObjectifRepreneuriat

Quand Kirsten Burns a saisi l’occasion de devenir propriétaire de l’entreprise qu’elle gérait depuis cinq ans, elle a su qu’elle entamait une nouvelle aventure professionnelle pleine de sens. Grâce au Programme #ObjectifRepreneuriat de Futurpreneur, elle a pu acquérir des outils concrets pour faire grandir son entreprise de manière durable.

Aujourd’hui propriétaire de Tri Fit Training Ltd., un centre de performance sportive situé à Airdrie, en Alberta, Kirsten offre des services d’entraînement en force et en conditionnement physique, de nutrition et de massothérapie. Son objectif? Aider tout le monde – des athlètes élites à monsieur et madame Tout-le-Monde – à se dépasser et à adopter un mode de vie actif.

De gestionnaire à propriétaire : saisir l’occasion parfaite

L’entrepreneuriat n’a pas toujours été dans la mire de Kirsten. Mais après cinq ans à gérer Tri Fit Training, elle était prête à franchir une nouvelle étape.

« J’étais à un tournant de ma carrière, et cette opportunité est arrivée au bon moment. J’avais contribué à la croissance de l’entreprise et je voulais poursuivre cette mission, mais en ayant un impact encore plus direct », explique-t-elle.

Une alliée précieuse : Futurpreneur

C’est RBC Banque Royale qui lui a recommandé Futurpreneur, et plus particulièrement le programme #ObjectifRepreneuriat. Dès le début de son parcours d’acquisition, Kirsten a pu bénéficier d’un accompagnement qui l’a aidée à naviguer les différentes étapes du processus.

En parallèle, elle a aussi accédé au Programme de démarrage de Futurpreneur, qui lui a offert un prêt de démarrage allant jusqu’à 75 000 $, un mentorat personnalisé et des ressources adaptées.

Le mentorat : une force tranquille pour son succès

Pour Kirsten, le mentorat offert par Futurpreneur a été un réel catalyseur.

« Ma mentore m’a aidée à identifier mes forces et mes lacunes, surtout en matière de marketing et de réseautage – un aspect que je trouvais intimidant. Elle m’a offert des conseils pratiques pour bâtir une présence numérique forte et connecter avec ma communauté », souligne-t-elle.

Écoute les conseils de Kirsten sur la reprise d’entreprise dans cet extrait audio.

Défis et apprentissages sur le terrain

Avant d’acheter son entreprise, Kirsten a dû apprendre à évaluer sa santé financière – une tâche complexe sans formation en comptabilité.

Elle a donc sollicité l’aide de son réseau d’entrepreneur.e.s et de professionnel.le.s pour obtenir un deuxième avis. L’appui d’un.e comptable et d’un.e avocat.e a aussi été essentiel pour naviguer les nuances juridiques de la vente d’actions de l’entreprise.

« Avoir un réseau de personnes d’expérience, c’est inestimable. »

Entrepreneure albertaine et fière de l’être

Faire des affaires en Alberta vient avec son lot de défis et d’opportunités. Le marché peut être instable, surtout dans les secteurs liés aux ressources, mais Kirsten souligne que l’esprit entrepreneurial y est fort et inspirant.

« À Airdrie, il y a une vraie fierté locale. Même si la ville est en croissance, l’ambiance reste chaleureuse, presque comme dans une petite communauté. Et notre service de développement économique est vraiment engagé à soutenir les petites entreprises. »

Concilier liberté et responsabilités

Sur le plan personnel, posséder une entreprise demande du temps et de l’énergie. Mais Kirsten apprécie la liberté et l’autonomie que cela lui offre.

« Je dois porter plusieurs chapeaux – finance, marketing, RH… mais ça me pousse à me dépasser et à acquérir de nouvelles compétences. »

Conseils pratiques pour les entrepreneur.e.s en devenir

Kirsten recommande fortement le Programme #ObjectifRepreneuriat de Futurpreneur à toute personne souhaitant acheter une entreprise.

« Ce programme m’a permis d’identifier mes angles morts et d’y remédier rapidement. Il m’a donné les bons outils pour assurer une croissance rentable. »

Tu penses acheter une entreprise? Commence ici. #ObjectifRepreneuriat peut t’aider à comprendre le processus, te connecter à des ressources clés et bâtir ta confiance pour te lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Tu peux aussi en apprendre plus sur le Programme de démarrage de Futurpreneur, qui offre jusqu’à 75 000 $ en prêt avec mentorat et ressources.

Merci au gouvernement de l’Alberta pour son appui à cette initiative.

Government of Alberta

Stratégies et ressources pour aider les jeunes entrepreneur.e.s à naviguer l’incertitude économique 

Les petites entreprises sont le poumon de l’économie canadienne. Selon Statistique Canada, on compte plus de 1,07 million de petites entreprises au pays, ce qui représente environ 98 % de toutes les entreprises. Derrière chaque entreprise locale se cache un.e entrepreneur.e audacieux.se qui a une vision à bâtir et à faire grandir. Mais dans le contexte économique actuel, les défis sont bien réels. La hausse des coûts, l’évolution des habitudes de consommation et les perturbations des chaînes d’approvisionnement exercent une pression sur les jeunes entrepreneur.e.s. 

Chez Futurpreneur, nous accompagnons les jeunes fondateur.rice.s pour démarrer, acheter et faire croître leur entreprise depuis 1996. Nous savons qu’il n’est pas facile de composer avec l’incertitude, mais avec les bonnes stratégies, du soutien et des ressources adaptées, vous pouvez vous positionner pour réussir. 

Voici des stratégies pour vous aider à vous adapter, renforcer votre résilience et assurer la croissance de votre entreprise. Et n’oubliez pas de consulter la liste de ressources à la fin pour rester informé.e et garder une longueur d’avance. 

1. Prioriser les fournisseurs locaux 

Réduis les risques liés à ta chaîne d’approvisionnement en collaborant avec des fabricant.e.s, fournisseur.euse.s et distributeur.rice.s d’ici. Acheter local peut souvent aider à baisser les coûts, renforcer l’économie et tisser des relations d’affaires solides et fiables. Que ce soit pour des matières premières, de l’emballage ou des services, miser sur ton réseau local peut vraiment aider ton entreprise à rester résiliente. 

2. Explorer de nouveaux marchés 

Si votre marché actuel ralentit, pourquoi ne pas élargir votre portée? Les accords d’échange du Canada avec l’Europe, le Royaume-Uni et la région indo-pacifique ouvrent la porte à de nouvelles opportunités. L’exportation, le commerce électronique et les partenariats stratégiques peuvent offrir des perspectives de croissance intéressantes. 

3. Réévaluer vos prix et coûts 

L’inflation et la hausse des coûts peuvent être difficiles à gérer, mais de petits ajustements peuvent faire une grande différence. Revoir votre stratégie de tarification, proposer des forfaits ou mettre en place des modèles d’abonnement peut vous aider à stabiliser vos revenus tout en fidélisant votre clientèle. Une tarification transparente et axée sur la valeur renforce la confiance et la rentabilité. 

4. Renforcer votre présence numérique et vos ventes en ligne 

Une bonne présence en ligne, c’est un atout pour bâtir une marque solide et crédible. Que tu optimises ton site Web, améliores ta visibilité dans les moteurs de recherche ou utilises les médias sociaux pour raconter ton histoire, le numérique peut vraiment élargir ta portée. Tu peux aussi envisager de vendre via des plateformes en ligne ou des canaux directs pour faire découvrir ton entreprise à plus de monde. 

Tu veux démarrer, acheter ou faire croître ton entreprise? Le Programme démarrage de Futurpreneur t’offre un prêt pouvant aller jusqu’à 75 000 $ avec mentorat et ressources pour t’aider à bâtir ton projet. Découvre-en plus ici.

5. Développer des relations d’affaires solides 

Votre réseau est l’un de vos meilleurs atouts. Établir des relations de confiance avec fournisseurs, client.e.s et partenaires d’affaires peut mener à de meilleures conditions d’achat, des modalités de paiement flexibles et des opportunités de collaboration. Participer à des événements de réseautage, des associations d’affaires et des programmes de mentorat—comme ceux offerts par Futurpreneur—peut vous aider à élargir votre réseau et vos opportunités d’affaires. 

6. Prendre soin de votre bien-être 

Un.e entrepreneur.e épanoui.e mène une entreprise prospère. Prenez du temps pour ce qui vous aide à recharger vos batteries, que ce soit faire de l’exercice, lire ou décrocher du travail pour profiter de vos proches. Gérer une entreprise demande beaucoup d’énergie, mais votre bien-être est essentiel pour assurer une réussite durable. 

7. Restez informé.e et planifiez à l’avance 

L’environnement économique évolue rapidement. Suivez les tendances du marché, les politiques économiques et les nouvelles opportunités pour prendre des décisions éclairées. Des ressources comme la Chambre de commerce du Canada, Exportation et développement Canada (EDC) et la Banque de développement du Canada (BDC) offrent des conseils stratégiques pour aider les entrepreneur.e.s à composer avec l’incertitude. 

Chez Futurpreneur, nous sommes aux côtés des jeunes entrepreneur.e.s parce que les petites entreprises sont le cœur de nos communautés et le moteur de l’économie canadienne. Si vous êtes prêt.e à démarrer, à acheter ou à développer votre entreprise, nous sommes là pour vous aider avec un prêt de démarrage, du mentorat et des ressources adaptées. Créez votre entreprise, construisez votre avenir avec Futurpreneur! En savoir plus ici.

Ressources supplémentaires pour vous aider à garder une longueur d’avance : 
 
🔗 Soutien aux tarifs de la BDC 

🔗Outil de recherche des tarifs du Canada 

🔗Guide d’EDC : Comprendre les droits de douane pour les entreprises 

🔗 Ressources sur les tarifs de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante 

🔗 Chambre de Commerce du Canada : Carte du commerce Canada-États-Unis 

🔗 Recherde de MaRS : Commerce Canada-États-Unis (en anglais seulement)

🔗 Soutenir les exportateurs canadiens face aux défis que posent les droits de douane imposés par les États-Unis (le Service des délégués commerciaux) 

🔗Trousse sur les tarifs de Startup Canada (en anglais seulement) 

🔗 Répertoire Made in CA / Ajoutez votre entreprise (en anglais seulement)

« Comprendre son argent, c’est se comprendre soi-même » : Conseils de réussite financière de Shay Myers pour les jeunes entrepreneur.e.s

Comprendre les rouages de vos finances, c’est un pas puissant vers la réussite en affaires, explique Shay Myers, professionnelle certifiée en finances basée en Ontario et fondatrice de Finance for the Culture. Son entreprise propose une approche accessible et amusante à la littératie financière, spécialement pensée pour les jeunes entrepreneur.e.s.

De son parcours personnel à son impact professionnel

L’histoire de Shay est une véritable preuve de l’importance de comprendre ses finances. Il y a quatre ans, elle avait seulement 200 $ en poche, un score de crédit de 476 et aucune épargne. Mais en se plongeant dans l’éducation financière et en apprenant les règles du jeu de l’argent, Shay a transformé sa vision et ses finances : elle a économisé 40 000 $ en neuf mois et investi 25 000 $ avant la fin de l’année. Ce cheminement l’a inspirée à devenir professionnelle certifiée en finances, afin d’aider les autres à faire de même.

« Je voulais aider les gens à comprendre comment fonctionne l’argent pour qu’ils puissent apporter de vrais changements durables », dit Shay.

Dans cet article, Shay partage ses meilleurs conseils tirés de son atelier Master Your Money (Maîtrisez vos finances en francais) organisé par Futurpreneur. Elle y propose des outils pratiques pour aider les jeunes entrepreneur.e.s à mieux comprendre les bases des finances et à développer une mentalité financière solide.

Commencez par les bases : votre budget

Si vous lisez ceci, il n’est PAS trop tard pour reprendre le contrôle de vos finances! On connaît souvent mieux les dépenses des célébrités que les nôtres, et ça doit changer. Pour savoir où vous en êtes financièrement, il faut plonger dans vos chiffres — ou comme dirait Drake, « know yourself » (en francais « connais-toi toi-même »).

Un budget, ce n’est pas juste une liste de choses que vous ne pouvez pas acheter. Aujourd’hui, un budget, c’est un outil qui vous donne une vue claire de vos revenus et de vos dépenses. C’est un plan financier qui vous permet de décider où va votre argent, au lieu de vous demander où il est passé.

Beaucoup redoutent le mot « budget », imaginant des restrictions et de la culpabilité. Pourtant, un budget personnalisé peut offrir une véritable liberté financière. Connaître vos chiffres est la première étape pour bâtir votre confiance financière et prendre de meilleures décisions pour l’avenir.

Finances personnelles : maîtrisez votre flux de trésorerie et votre crédit

Comprendre comment votre argent circule est essentiel. Savoir ce qui reste après avoir payé vos factures (votre flux de trésorerie) vous aide à ajuster vos habitudes de dépense. Si vos revenus ne suffisent pas à couvrir vos factures et votre style de vie, quelque chose doit changer.

Votre score de crédit est également crucial. Il influence vos choix financiers et, pour les jeunes entrepreneur.e.s noir.e.s, il peut être déterminant. Si votre entreprise n’a pas encore de crédit établi, les prêteurs examineront votre crédit personnel pour décider de vous accorder ou non un prêt. Un bon score de crédit reflète votre fiabilité financière et facilite l’accès aux capitaux nécessaires à la croissance de votre entreprise.

Questions clés pour vos finances personnelles :

  • Revenus : Quels sont vos revenus principaux? Avez-vous des projets flexipreneuriaux? Vos revenus couvrent-ils vos besoins?
  • Dépenses : Quelles sont vos dépenses fixes et variables?
  • Dette : Combien devez-vous? Quels sont vos paiements mensuels et vos taux d’intérêt? Progressez-vous dans leur remboursement? Quel est votre score de crédit?
  • Épargne : Épargnez-vous chaque mois? Avez-vous un fonds d’urgence couvrant six mois de dépenses?
  • Investissements : Investissez-vous? Vos investissements correspondent-ils à vos objectifs financiers à long terme?

Finances d’entreprise : tout suivre dès le premier jour

Que votre entreprise soit en démarrage ou bien établie, suivre vos finances est essentiel pour sa croissance. Les prêteurs et investisseurs potentiels veulent voir ce que vous avez accompli — vos revenus, vos dépenses et vos projets.

Questions clés pour vos finances d’entreprise :

  • Revenus : Quels sont vos revenus mensuels?
  • Dépenses : Quelles sont vos dépenses fixes et variables?
  • Bénéfice : Êtes-vous en profit ou en déficit?
  • Marketing : Vos dépenses marketing génèrent-elles de la croissance?
  • Délégation : Quel est le coût d’externaliser certaines tâches?
  • Projections : Quels sont vos revenus projetés pour l’an prochain?

Finances personnelles et d’entreprise : un duo inséparable

Vos habitudes financières personnelles influencent souvent vos finances d’entreprise. Si vos finances personnelles sont désorganisées, il y a de fortes chances que celles de votre entreprise le soient aussi. Développer de bonnes habitudes maintenant aura des impacts positifs sur vos finances personnelles et professionnelles.

En résumé, connaissez vos chiffres pour mieux vous connaître en tant qu’entrepreneur.e.

Prêt.e à prendre le contrôle de vos finances?

Futurpreneur offre une variété d’outils gratuits pour vous aider, dont des modèles de flux de trésorerie spécialement conçus pour les entrepreneur.e.s noir.e.s.

Découvrez également le travail de Finance for the Culture et restez à l’écoute pour les prochains événements Futurpreneur! Pour approfondir vos connaissances, Shay recommande l’outil Personal Finance Checkup d’Investopedia (en anglais seulement).

E05 – Les prêts aux entreprises : un bon coup de main

Écoutez notre nouveau podcast, Startup + Prosper ! Notre podcast se concentre sur les éléments clés de l’entrepreneuriat tout en mettant l’accent sur l’état actuel de l’entrepreneuriat noir au Canada. Chaque épisode a pour but d’inspirer et d’éduquer les auditeurs sur les entreprises appartenant à des Noirs et leur réalité, tout en donnant un aperçu des objectifs de Futurpreneur en matière de croissance, d’apprentissage et de lutte contre les disparités auxquelles est confrontée la communauté entrepreneuriale noire. Lisez leurs histoires, écoutez et abonnez-vous à notre podcast, Startup + Prosper:

E05 – Les prêts aux entreprises : un bon coup de main

Un prêt, en quoi ça consiste ? Kettie Belance, directrice de comptes à RBC, qui est également entrepreneure, chanteuse professionnelle, mère et passionnée, entre dans le vif du sujet. Son rôle, comme elle l’explique, est de fournir des conseils, nourris par plus de 20 ans d’expérience chez RBC, ainsi que par son propre parcours.

«  Nous devons nous assurer que nos rêves se réalisent », déclare la directrice de comptes, après avoir cité Harriet Tubman, qui a célèbrement affirmé que « chaque grand rêve commence par un rêveur ». Pour y parvenir, il faut s’informer et se faire aider.

Prêter main forte

Un prêt peut offrir de nombreuses possibilités aux entrepreneurs noirs. Cependant, il existe un stigma qui persiste quant à l’emprunt d’argent, au crédit et au manque d’éducation financière. « La connaissance, c’est le pouvoir », déclare Mme Belance, partageant son approche pour changer cette mentalité. « Ainsi, vous pouvez faire de meilleurs choix pour soi-même, sa famille et tous ceux qui nous entourent, et devenir un ambassadeur », dit-elle.

Et nul besoin de s’y prendre seul. La directrice de comptes recommande de faire appel à la banque le plus tôt possible. « Plus tôt vous impliquez votre banquier, plus tôt nous pourrons vous aider à planifier », explique-t-elle. Votre partenaire financier peut vous expliquer ce qu’il faut faire pour obtenir un prêt et comment s’y prendre.

Ce n’est pas la seule chose qu’il peut faire pour vous. Les conseils se présentent sous de nombreuses formes. « Je pourrais peut-être vous conseiller un comptable, quelqu’un qui se spécialise dans la planification financière ou l’investissement. Il y a tellement de partenaires qui peuvent faire partie de votre projet et que la plupart des gens ne connaissent pas », précise-t-elle.

Foncer vers le rêve

Faut-il de l’argent pour faire de l’argent ?  Ce dont vous avez besoin en réalité, c’est d’un financement, explique Belance. « Le propriétaire de l’entreprise doit avoir de l’argent qu’il va injecter dans l’entreprise », ajoute-t-elle en comparant l’entreprise à un bébé. C’est là que le prêt s’avère utile. « Si quelqu’un d’autre doit vous apporter un capital supplémentaire, vous devez également lui montrer combien vous êtes prêt à investir dans votre bébé, votre entreprise, votre rêve. »

Un prêt est une somme d’argent que l’on emprunte à une institution financière. Votre conseiller peut vous renseigner sur le type et les conditions du prêt qui s’offrent à vous, et sur ce qui convient le mieux à votre situation. De nombreuses options sont envisageables. « C’est pourquoi je renvoie toujours les entrepreneurs à leur banque, car c’est là que vous obtenez toutes les informations sur les multiples produits auxquels vous pouvez avoir accès », recommande M. Belance.

Pour faire une demande de financement, il y a toute une procédure à suivre. Et cela peut prendre plus de temps que prévu, donc il ne faut pas laisser le découragement s’installer. « Il faut être patient, et s’assurer que la personne qui fait la demande du prêt pour vous, vous tient au courant de ce qui se passe », dit-elle.

Comme vous pouvez vous y attendre, l’un des éléments important à prendre en compte est votre historique de crédit. Mais il ne s’agit pas que de cela. « C’est très important, si vous décidez de faire une demande et que l’institution financière ne vous connaît pas, la seule chose qu’elle a c’est votre dossier au bureau de crédit », explique-t-elle.

Mais ce facteur seul ne doit en aucun cas vous empêcher de faire une demande. «Ce n’est pas parce que vous avez un bureau de crédit qui est moins crédible, que cela amplifie le fait que vous allez être rejeté », souligne Belance. « Il est possible d’expliquer la situation en faisant des recherches, ou faire en sorte de mieux faire paraître le tout », ajoute la directrice de comptes. D’autres aspects, tel que votre expérience en tant qu’entrepreneur seront également pris en compte : il s’agit-là d’un élément clé pourtant méconnu.

Dans tous les cas, la chose à faire est de franchir le pas et de se renseigner. Si vous vous heurtez à un refus, les choses ne s’arrêtent pas là. Un directeur de comptes peut vous donner des conseils sur la manière de remédier à la situation.« Par conséquent, la prochaine fois que vous ferez une demande, on va l’avoir », encourage Mme Belance. Le plus important est de se demander pourquoi, de ne pas se décourager et d’essayer de nouveau. Et pour les entrepreneurs, le rejet fait partie du processus. Et il existe des solutions. « Vous êtes un entrepreneur, vous allez traverser des épreuves, je pense que ça forge le caractère. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. »

RBC a également lancé le Programme pour les entrepreneurs noirs RBC. « RBC s’est engagée à favoriser la croissance et la création de richesse pour les entrepreneurs noirs “, déclare Mme Belance. « La façon dont nous voulons y parvenir est de donner accès au capital, aux experts et à l’engagement dans la communauté. ». Ce programme n’a pas de limite d’âge et offre jusqu’à 250 000 $ à des taux avantageux.

Pour en savoir plus sur la façon dont RBC soutient les entrepreneurs noirs, vous pouvez visiter le site web  et écouter l’épisode du podcast intitulé « Démystifier les prêts aux entreprises : Pourquoi en aurais-je besoin ? » sur Spotify et Youtube.

COVID-19 : Nouveau Soutien Pour Le Revenu Pour Les Petites Entreprises Et Leurs Employés

Aujourd’hui, le gouvernement canadien a annoncé un nouveau programme de soutien pour les propriétaires d’entreprise canadiens et leurs employés touchés par COVID-19. La Prestation canadienne d’urgence (PCU) remplacera deux prestations annoncées précédemment, l’Allocation de soins d’urgence et l’Allocation de soutien d’urgence.

Le PCU accordera aux travailleurs qualifiés qui ont perdu des revenus à cause de COVID-19, y compris ceux qui ont réduit leurs heures de travail, qui s’occupent de parents malades ou qui restent maintenant à la maison pour s’occuper des enfants, etc., jusqu’à 2 000 $ par mois pendant une période pouvant aller jusqu’à à quatre mois.

Détails à suivre dans les prochains jours.

Ce que nous savons pour le moment

Comment la PCU aide-t-elle les petites entreprises?

Les travailleurs touchés par COVID-19 – les propriétaires d’entreprise et les employés – bénéficieront d’un soutien supplémentaire pour couvrir les pertes de revenus et remplir leurs obligations financières. Selon le Premier ministre, les travailleurs qui sont toujours employés, mais ne reçoivent pas de revenus en raison de perturbations liées à leur situation de travail, seront admissibles à la PCU.

Qui est éligible pour demander la PCU?

Tous les travailleurs qui ne sont pas admissibles à la Prestation d’assurance-emploi peuvent présenter une demande, y compris les travailleurs salariés, les travailleurs autonomes et les travailleurs contractuels.

Mes employés licenciés devraient-ils demander la PCU?

Les travailleurs qui sont admissibles à la Prestation d’assurance-emploi et qui ont présenté une demande à ce programme ne devraient pas présenter de demande. Cette prestation s’adresse aux travailleurs qui ne seraient normalement pas admissibles aux prestations d’assurance-emploi.

Quiconque a fait une demande pour les programmes de secours précédents (Allocation de soins d’urgence et l’Allocation de soutien d’urgence) sera automatiquement migré vers la nouvelle prestation et n’a pas besoin de présenter une nouvelle demande.

Que doivent-ils faire si je dois licencier mes employés?

Les personnes admissibles à la Prestation d’assurance-emploi doivent toujours en faire la demande.

Que se passe-t-il si je dois réduire les heures de travail de mes employés après le versement de l’avantage?

La PCU sera payée toutes les quatre semaines pendant une période maximale de quatre mois jusqu’au 3 octobre 2020. Les employés touchés par COVID-19 peuvent demander la prestation une fois leur revenu interrompu.

Quand la PCU sera-t-elle disponible?

Le gouvernement vise à mettre le portail de candidatures en ligne d’ici le 6 avril. Une fois la candidature reçue, le délai de dépôt direct sur le compte bancaire du candidat devrait être de 10 jours ouvrables.

COVID-19 Ressources pour petites entreprises

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Dernière mise à jour : 26 février 2021

Avec l’avancée de la pandémie de COVID-19 et les nouvelles qui circulent à son sujet, garder le contrôle de toutes les informations disponibles peut être difficile, surtout lorsqu’on tente simultanément de diriger une petite entreprise. Notre équipe a passé au peigne fin les renseignements disponibles en ligne et compilé certaines ressources qui, selon nous, seront les plus utiles pour les propriétaires de petite entreprise.

Nous continuerons à mettre à jour ces ressources, dès que de nouvelles informations seront disponibles

Soutien financier direct aux entreprises et aux travailleurs

  • Subvention salariale d’urgence du Canada 

    • Consiste en une subvention offerte aux entreprises ou aux organismes caritatifs ou sans but lucratif admissibles qui ont connu une baisse d’au moins 15p. cent de leurs revenus en mars et de 30p. cent en avril et en mai, laquelle correspond à 75p. cent du salaire des employés, et ce, pendant une période pouvant aller jusqu’à six mois 
    • Couvre les premiers 58 700 $ du salaire des employés gagné cette année jusqu’à un maximum de 847$ par semaine 
    • Cette subvention est offerte rétroactivement au 15mars 2020. 
  • Prestation canadienne d’urgence 

    • Ne demandez cette prestation que par Service Canada ou de l’Agence du revenu du Canada (ARC) – pas les deux.
    • La Prestation canadienne d’urgence remplace l’Allocation de soins d’urgence et l’Allocation de soutien d’urgence annoncées précédemment. 
    • Il s’agit d’un soutien financier direct de 2000$ par mois versé pendant une période pouvant atteindre six mois aux travailleurs qui ont perdu leur emploi en raison de la COVID-19, ainsi qu’aux parents qui doivent prendre soin de leurs enfants à la maison pour cause de maladie ou à la suite de la fermeture des écoles et des garderies. 
  • Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes 

    • Prêt sans intérêt, dont le montant peut atteindre 40 000 $, qui est offert aux petites entreprises et aux organismes sans but lucratif pour les aider à couvrir leurs coûts d’exploitation pendant une période où leurs revenus sont temporairement réduits.  
    • Une portion de 10 000 $ de ce montant est admissible à une exonération complète, si les 30 000 $ restants sont remboursés intégralement au plus tard le 31décembre 2022 
    • Les entreprises doivent avoir payé un revenu d’emploi total compris entre 20 000 et 1,5 million de dollars en 2019.
    • Les entreprises doivent présenter leur demande par le biais de leur institution financière :
  • Agences de développement régional

  • Programme de Travail partagé 

    • Programme permettant aux employeurs d’éviter les mises à pied temporaires, lors d’une réduction de leurs activités qui ne relève pas de leur contrôle.   
    • Des prestations dassurance-emploi sont ainsi versées aux employés admissibles qui acceptent de réduire leurs heures normales de travail et de partager le travail disponible jusqu’à la reprise des affaires de leur employeur
    • Un accord de travail partagc doit durer au moins 6 semaines consécutives et peut durer jusqu’à 26 semaines consécutives. Les employeurs peuvent être en mesure de prolonger leurs accords jusqu’à un total de 76 semaines.

Accès au capital 

  • Programme de crédit aux entreprises (PCE)

    • Augmentation du crédit disponible aux petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes. 
    • Les entreprises doivent avoir généré des revenus durant au moins 24mois. 
    • Pour y accéder, les entreprises doivent travailler avec l’institution financière avec laquelle ils ont déjà établi une relation  
    • Si leurs besoins dépassent le niveau de soutien que leur institution financière est en mesure de leur offrir, cette dernière collaborera avec BDC ou EDC pour avoir accès aux ressources supplémentaires disponibles, en vertu du PCE 
    • Dans le cadre du PCE, BDC et EDC fourniront 65milliards de dollars sous la forme de prêts directs et d’autres types de soutien financier au taux du marché aux entreprises dont le modèle commercial est viable.    
  • Financement agricole Canada (FAC) 

    • Financement supplémentaire offert aux agriculteurs, aux agroentreprises et aux entreprises de transformation des aliments.   
    • Financement couvrant jusqu’à 90% des bons de commande afin de faciliter la gestion des flux de trésorerie et de payer les fournisseurs.  
  • Programme de financement des petites entreprises du Canada

    • Aide les petites entreprises à obtenir des prêts auprès d’institutions financières en partageant les risques avec les prêteurs
    • Un emprunteur peut obtenir jusqu’à 1 million de dollar
    • Les institutions financières offrent le programme et sont entièrement responsables de l’approbation du prêt

Ressources de la Banque de développement du Canada 

Guide de la continuité des opérations et modèles pour les entrepreneurs

  • Guide de la continuité des opérations et modèles pour les entreprises. 

Comment faire face aux impacts de la COVID-19 sur votreentreprise (vidéo)

  • Apprendre comment préserver la santé de ton entreprise dans cette situation sans précédent. 

Ressources pour le bien-être des entrepreneurs

  • Ressources visent à vous offrir une gamme de ressources sur la santé mentale et le mieux-être. 

Meilleures pratiques pour prévenir la COVID-19 en milieu de travail

  • Un guide (PDF) résumant des conseils pratiques pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans votre entreprise.

COVID-19 : Outils de planification d’entreprise pour les entrepreneurs

  • Des outils et des conseils pour vous aider à planifier vos prochaines étapes, identifier de nouvelles opportunités, atténuer les risques et créer de la résilience dans votre entreprise, afin que vous puissiez sortir fort de cette crise.

Ressources du gouvernement 

Outils et ressources offerts par des tiers

Marketing numérique et commerce électronique 

Gestion de la chaîne d’approvisionnement 

COVID-19 – FAQ 

Programmes de soutien régionaux

Outre les mesures de soutien du gouvernement fédéral, chaque région du Canada offre des programmes de soutien spéciaux, à l’intention des propriétaires de petite entreprise.   

Alberta

Gouvernement de l’Alberta 

Ville de Calgary 

Colombie-Britannique

Gouvernement de la Colombie-Britannique 

Chambre de commerce de la Colombie-Britannique  

Ville de Vancouver 

Manitoba

Gouvernement du Manitoba  

Information pour les lieux de travail et les employés 

Chambre de commerce du Manitoba  

Nouveau-Brunswick

Terre-Neuve-et-Labrador

Gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador

Chambre de Commerce de St. John’s

Territoire du Nord-Ouest

Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest 

Chambre de commerce des Territoires du Nord-Ouest 

Nouvelle-Écosse

Gouvernement de la Nouvelle-Écosse  

Nunavut

Ontario 

Gouvernement de l’Ontario  

Chambre de commerce de l’Ontario  

Ville de Toronto 

Île-du-Prince-Édouard

  • COVID-19 : Information pour les entreprises 

Québec

Gouvernement du Québec 

Ville de Montréal 

Saskatchewan

Gouvernement de la Saskatchewan 

Yukon 

Gouvernement du Yukon 

 

Commentaire de la direction sur les résultats financiers de 2018-2019

INVESTISSEMENT EN RESSOURCES

La priorité absolue de Futurpreneur est de soutenir les entrepreneurs des quatre coins du Canada – et, pour ce faire, nous nous assurons que l’affectation de nos ressources et de nos investissements commence par eux.

Au cours des trois derniers exercices financiers, nous avons soutenu près de 3000 entreprises dirigées par des jeunes.

Au cours de la dernière année, le nombre prévu de nouvelles entreprises devant être financées par emprunt a légèrement diminué au Canada, en raison de la hausse des taux d’intérêt et de facteurs économiques plus larges. Les résultats de Futurpreneur reflètent également cette tendance.

Futurpreneur s’assure de servir adéquatement ceux qui présentent une demande dans le cadre de son principal programme de démarrage d’entreprises, en leur donnant accès à des outils qui les aident à lancer leur entreprise et à en assurer la croissance. Au cours de notre dernier exercice financier, ces programmes ont constitué 83 p. cent de nos investissements totaux, alors que les coûts d’administration ont été maintenus à 8 p. cent. Les 9 p. cent restants ont été investis en vue d’améliorer la visibilité et la notoriété de nos programmes et d’augmenter notre capacité à mobiliser des fonds.

Les coûts moyens pour assurer la prestation de nos principaux programmes ont augmenté de 2 p. cent par rapport à l’an dernier, puisque nous avons ajouté des mécanismes de soutien à la clientèle, à la suite du versement du prêt de nos entrepreneurs.

Le taux d’entrepreneurs qui remboursent leur prêt s’élève à 83 p. cent. Leurs remboursements permettent ainsi de financer la cohorte de futurpreneurs qui suit. Nous continuons de fournir un appui solide à nos récipiendaires de prêts, pendant les cinq années prévues du remboursement de leur prêt, au cours desquelles nous leur offrons la souplesse nécessaire pour répondre à leurs besoins, comme des options de remboursement anticipé et de restructuration.

SOURCES DE SOUTIEN FINANCIER

Alors que de nombreux organismes sans but lucratif s’efforcent de retenir leurs bailleurs de fonds actuels et d’identifier de nouvelles sources de soutien, Futurpreneur Canada est prêt et bien placé pour répondre à la demande croissante de collectes de fonds et de partenariats. Notre force est en grande partie due à la diversification de nos sources de soutien. Nous ne comptons pas sur une seule source en particulier et avons constitué un actif de prêts appréciable, qui couvre près de 50 p. cent de nos besoins annuels en liquidités.

Un certain nombre de bailleurs de fonds ont pris des engagements pluriannuels en matière de soutien qui nous permettent d’assurer la poursuite des programmes existants, tout en créant de nouvelles ressources et mécanismes de soutien pour aider les entreprises bien positionnées pour la croissance. Nous attirons des bailleurs de fonds à partir de notre capacité à jumeler leurs investissements et à créer un effet de levier auprès d’autres sources de soutien, ce qui constitue un élément distinctif de notre modèle. Pour assurer l’accès à du capital d’emprunt à un nombre croissant de futurpreneurs, nous avons une ligne de crédit avec la Banque de développement du Canada, aux seules fins de soutenir les jeunes entrepreneurs à l’aide de capitaux d’emprunt qui dépassent d’autres ressources internes et sources de fonds.

Quel est votre risque de fraude hypothécaire? Ce que doivent savoir les entrepreneurs

En raison de la hausse des taux d’intérêt et des nouvelles règles hypothécaires (simulation de crise) imposées par le gouvernement fédéral, il est maintenant plus difficile pour les Canadiens et les Canadiennes, par rapport à l’an dernier, d’économiser suffisamment pour une mise de fonds ou d’obtenir un prêt hypothécaire.

Le risque de fraude hypothécaire pourrait par conséquent être à la hausse. Selon une récente étude d’Equifax Canada, les cas de fraude hypothécaire ont augmenté de 52 p. 100 depuis 2013, et 67 p. 100 des demandes de prêt hypothécaire frauduleuses au Canada proviennent de l’Ontario.

Les acheteurs ne sont pas les seules personnes susceptibles de commettre une fraude hypothécaire; en effet, il arrive que les professionnels qui interviennent dans le processus d’achat d’un domicile exploitent à leur profit l’anxiété des acheteurs.

La fraude hypothécaire se présente sous diverses formes, mais généralement, elle se produit lorsqu’une personne – un acheteur, un courtier en hypothèques, un agent immobilier ou un avocat – fournit de faux renseignements, dissimule sciemment des faits, ment ou exagère de l’information pour obtenir un prêt hypothécaire qui ne lui aurait pas été accordé si elle avait dit la vérité.

Les travailleurs autonomes, les entrepreneurs indépendants, les travailleurs à temps partiel et les travailleurs temporaires sont plus exposés que d’autres au risque de fraude hypothécaire.

Cela est dû au fait qu’ils ont souvent plus de difficulté à prouver leur revenu, leurs états de service et leur durée d’emploi, car ils n’ont pas forcément accès aux documents habituels faisant foi du revenu comme des bordereaux de paye ou à une lettre d’emploi fournie généralement par l’employeur.

Il est plus difficile pour les entrepreneurs indépendants et les travailleurs autonomes, notamment, de présenter des preuves de la viabilité et de la stabilité de leur source de revenu des deux dernières années. Lorsqu’ils sont incapables de fournir des preuves satisfaisantes de leur revenu, la tentation de falsifier ou de déformer les documents exigés, de leur propre chef ou avec la complicité d’un professionnel de la vente immobilière, peut leur causer des ennuis.

Protégez-vous

Les travailleurs autonomes, les entrepreneurs indépendants, les travailleurs à temps partiel et les travailleurs temporaires peuvent prendre les mesures suivantes pour se protéger et s’assurer de commencer du bon pied dans leur nouveau domicile.

  1. Familiarisez-vous avec le processus de demande de prêt hypothécaire afin de savoir à quoi vous attendre.
  2. Assurez-vous de comparer les prêts hypothécaires afin de trouver l’option qui convient le mieux à vos besoins et à votre mode de vie.
  3. Songez à faire appel à un professionnel agréé en courtage qui vous aidera à bien comprendre les options qui s’offrent à vous.
  4. Remplissez soigneusement la demande de prêt hypothécaire et assurez-vous de l’exactitude de tous les renseignements fournis.
  5. Veillez à ce que tout soit fait par écrit et obtenez des copies de tous les documents signés.
  6. Ne soumettez pas de faux documents pour faire approuver votre demande de prêt, même si c’est un professionnel de la vente immobilière qui les a remplis.
  7. Ne vous en remettez pas à une offre verbale de prêt si elle n’est pas accompagnée des documents requis.
  8. Méfiez-vous de quiconque vous offre de l’argent pour choisir un prêteur ou un courtier en particulier.
  9. Ne payez jamais comptant, quelle que soit l’étape du processus d’achat d’un domicile. Tous les paiements devraient être effectués par chèque ou un autre mode de paiement hormis l’argent comptant.
  10. Assurez-vous de recevoir une lettre d’engagement portant le sceau du prêteur et son logo qui décrit les modalités de votre hypothèque, et vérifiez que vous avez respecté toutes ces modalités comme l’évaluation du domicile au moins deux semaines avant la date de clôture.
  11. Ne laissez personne vous pousser à signer un contrat hypothécaire avant la période de réflexion de 48 heures. Vous pouvez cependant choisir de renoncer à cette période si vous disposez de moins de 48 heures avant la clôture.
  12. Ignorez les offres qui sont « trop belles pour être vraies » – les promesses visant à vous obtenir un prêt plus élevé ou un taux d’intérêt plus faible, surtout lorsque votre demande a déjà été refusée par d’autres prêteurs.
  13. Demandez à un avocat indépendant de réviser toute la transaction.

Soyez au fait des conséquences

Si vous commettez une fraude hypothécaire, vous pourriez subir de graves conséquences. Si l’on découvre la fraude avant le versement du prêt hypothécaire :

  • vous pourriez vous retrouver sans toit si vous avez déjà quitté votre ancien domicile;
  • le prêteur pourrait annuler le prêt, auquel cas le vendeur pourrait vous poursuivre ou vous pourriez perdre votre dépôt.

Si l’on découvre la fraude après que vous avez pris possession du domicile :

  • le prêteur a le droit de « recouvrer » le prêt hypothécaire et d’exiger que vous lui remboursiez le plein montant sur-le-champ. Si vous n’êtes pas en mesure de payer, vous perdrez votre domicile par suite d’une forclusion ou de l’exercice du pouvoir de vente;
  • votre cote de crédit sera ternie, ce qui rendra l’obtention d’un prêt hypothécaire ou autre très difficile à l’avenir.

Comment signaler une fraude hypothécaire possible

Si vous soupçonnez une activité frauduleuse liée à un prêt hypothécaire, communiquez d’abord avec le service de police de votre localité ou le Centre antifraude du Canada. Si vous souhaitez garder l’anonymat, vous pouvez contacter l’Association canadienne d’échec au crime.

Vous pouvez également faire part de vos soupçons de fraude hypothécaire à la CSFO. Pour en savoir plus sur la fraude hypothécaire et la manière de la signaler, consultez le site au www.fsco.gov.on.ca/mortgage-fraud.

Article édigé par Commission des services financiers de l’Ontario.

Equifax Canada, La fraude hypothécaire est en hausse; 13 % des Canadiens et des Canadiennes disent que raconter un pieux mensonge est normal afin d’obtenir la maison qu’ils désirent, janvier 2017. www.consumer.equifax.ca/fr/au-sujet-d-equifax/bulletins-de-presse

Financer son projet d’affaires, est-ce si difficile?

Bien que certains entrepreneurs arrivent aisément à autofinancer leur projet dès le départ, il deviendra inévitable pour eux d’injecter des ressources financières à un moment ou à un autre.

Le financement est une étape-clé dans un démarrage d’entreprise. Il départage les projets mort-nés des projets qui passeront le cap critique des cinq premières années.

Cela dit, beaucoup d’entrepreneurs y voient tout un casse-tête. Ils ont de nombreuses questions qui restent sans réponse.

Comment m’y prendre pour financer mon projet? À qui et comment dois-je présenter une demande de financement? Comment convaincre les bailleurs de fonds d’embarquer dans mon projet? Si j’essuie un refus, est-ce définitif? Comment puis-je bien me préparer en amont du processus?

Au final, est-ce si compliqué de financer son projet d’affaires?

La réponse est non!

Je vous rassure, c’est beaucoup plus simple que vous ne le croyez! Pour vous aider dans cette étape charnière de votre démarrage d’entreprise, je vous présente ici quelques conseils-clés en la matière.

Devenez un expert de votre coût de projet

Je ne le dirai jamais assez, l’entrepreneur doit devenir un expert de son coût de projet. Étant l’architecte du projet d’affaires, il est le seul qui soit en mesure de se prononcer sur son coût global. Qui plus est, l’entrepreneur doit être en mesure d’expliquer en détail ce coût de projet qu’il avance. C’est réellement la clé!

Mais pourquoi est-ce si important de connaître en détail son coût de projet?

Principalement, pour deux raisons. Dans un premier temps, les bailleurs de fonds voudront savoir ce à quoi serviront leurs fonds. Autrement dit, ils voudront comprendre comment seront dépensées les sommes octroyées.

Il faut comprendre que certains bailleurs de fonds ont des restrictions quant à ce qui peut et ne peut pas être financé avec leurs fonds. Cela varie en fonction de leurs politiques d’investissements et du risque qu’ils acceptent de prendre dans le projet. Par exemple, certains prioriseront le financement d’équipements puisque ce sont des actifs tangibles. D’où l’importance pour eux de savoir ce à quoi serviront leurs fonds.

Également, le fait de détailler son coût de projet est un exercice de planification en soi. Cela permet de s’assurer que toutes les ressources nécessaires au démarrage ont été recensées, sans exception. Puis, l’exercice permet de prendre contact avec les différents fournisseurs de produits et de services afin valider les différents coûts postulés. Ayant en main quelques soumissions, le coût de démarrage est alors beaucoup plus fiable. Par ailleurs, la recherche des différents fournisseurs étant alors complétée, le déploiement du projet se fera beaucoup plus facilement par la suite. Voilà pourquoi détailler son coût de projet est un exercice de planification.

Pour établir votre coût de projet, demandez-vous simplement quelles ressources sont nécessaires pour le réaliser? Faites-en une liste exhaustive. Vous serez surpris de constater qu’en y pensant bien, certains éléments inattendus feront surface. C’est précisément le but de l’exercice.

Faites des projections financières réalistes

Bien connaître son coût de projet ne suffit pas à convaincre un bailleur de fonds. Encore faut-il connaître son potentiel de rentabilité.

Pour démontrer que son projet est viable et rentable, l’entrepreneur doit être en mesure d’estimer ses coûts d’opération ainsi que son chiffre d’affaires.

Alors que l’estimation des coûts d’opération est une démarche relativement simple, l’exercice se corse quand vient le temps d’estimer les ventes. Il existe différentes méthodes d’estimation des ventes, que nous ne regarderons pas en détail dans cet article. Retenons ici simplement que le mot d’ordre est d’être réaliste.

Plusieurs entrepreneurs tentent de démontrer le fort potentiel de leur projet d’affaires en projetant des ventes gargantuesques. Alors qu’ils croient faire saliver les bailleurs de fonds, une telle approche leur fait plutôt perdre toute crédibilité.

Il faut bien comprendre que les bailleurs de fonds en entrepreneuriat ont évalué des centaines de projets d’affaires. Ils en ont vu des tonnes et rares sont les prochains Facebook. Avec des projections plus modestes, l’entrepreneur leur démontre le réalisme de son projet.

Sachez à qui vous vous adressez

Il n’est pas rare de voir des entrepreneurs s’entêter à demander des fonds qu’ils ne peuvent tout simplement pas obtenir. C’est perdu d’avance pour eux, mais ils s’entêtent tout de même à les demander. C’est une erreur classique à l’étape du financement.

Le problème réside dans le fait que plusieurs entrepreneurs font de tout refus de financement une affaire personnelle. Ils tombent alors automatiquement en mode argumentation, tentant de convaincre le bailleur de fonds de financer le projet.

Il est important de comprendre que tous les fonds ne sont pas pour tous les projets!

Certains fonds rejettent d’avance certains projets en fonction de leur secteur d’activité, de leur taille, de leur stade de développement ou encore de leur niveau d’innovation. Il faut donc savoir à quelle porte aller cogner et éviter à tout prix de s’acharner sur les fonds qui ne peuvent pas financer le projet.

Avant même de présenter une demande de financement, vous devez donc avoir étudié l’écosystème entrepreneurial. Quels sont les bailleurs de fonds dans votre localité? Combien de financements octroient-ils annuellement? Quels sont les projets qui ont été financés par ces fonds l’an dernier? Quels sont les critères d’admissibilité pour ces fonds? Puis, ayez une discussion franche avec le conseiller sur vos chances réelles d’obtenir du financement pour votre projet.

Par exemple, chez Futurpreneur Canada, nous sommes fiers d’adopter une philosophie de démocratie entrepreneuriale. Notre financement de démarrage d’entreprise est l’un des moins restrictifs de tout le Canada, permettant à tout projet viable de voir le jour. Annuellement, notre programme finance plus de 1000 nouvelles entreprises, d’un océan à l’autre.

Calmez-vous, un refus est rarement définitif!

Depuis mes débuts en développement économique, j’ai travaillé avec plus de 80 différents bailleurs de fonds en démarrage d’entreprise. Rares sont ceux qui refusent de reconsidérer un projet dans le futur si la situation s’est améliorée.

Cela dit, peu d’entrepreneurs acceptent aisément un refus en matière de financement. Ils tentent de faire changer la décision sur-le-champ, car ils ne veulent pas modifier leur échéancier de déploiement.

Si vous essuyez un refus, un seul conseil : prenez une bonne respiration!

Il est probable que ce refus soit en fait une bénédiction! En développement économique, l’accompagnement et le financement sont indissociables. Si votre projet n’a pas été financé, c’est probablement parce que le modèle d’affaires doit être retravaillé, partiellement ou entièrement.

En prenant bonne note des réserves qui ont émis lors du refus de financement, vous prenez alors les rênes de la gestion des risques de votre projet. Bien que ce moment puisse être difficile pour votre ego, le fait de retourner aux planches à dessin sera bénéfique pour votre aventure entrepreneuriale. Cela dit, c’est rarement ce que l’on veut entendre lorsqu’on essuie un refus.

Le financement est une démarche

L’étape du financement n’est pas instantanée. C’est plutôt une démarche qui demande une certaine planification. Vous l’aurez compris, financer son projet d’affaires demande du temps, de la patience et surtout une réflexion profonde sur son projet.

En acceptant d’entrée de jeu que le financement et l’accompagnement soient indissociables, vous tirerez réellement tous les bénéfices de ce passage obligé qui, au final, vous propulsera au lieu de vous freiner.

Pour en savoir plus sur le programme de financement au démarrage de Futurpreneur Canada, cliquez ici.

Écrit par: Jean-Philippe L’Écuyer, Entrepreneur en résidence à Futurpreneur Canada

Le Yang de la rentabilité : Les coûts

Est-ce qu’une saine gestion des coûts peut à elle seule assurer la rentabilité et le succès d’un projet d’affaires ? La réponse est non ! La rentabilité implique à la fois une saine gestion des coûts et la création de valeur pour le client. Indissociables et interdépendantes, la gestion des coûts et la création de valeur sont le Ying et le Yang de la rentabilité d’une entreprise. Pour en savoir davantage sur la création de valeur pour le client, lisez Le Ying de la rentabilité : la création de valeur.

Cela dit, une mauvaise gestion des coûts a trop souvent eu raison de projets à fort potentiel. Cet article met l’accent sur le deuxième élément-clé de la rentabilité, soit la gestion de coûts. Voyons de plus près les différents éléments de coûts et leur impact potentiel sur la rentabilité de votre projet.

Votre coût de projet

Lorsqu’il est temps de choisir votre lieu de résidence, vous vous posez naturellement la question à savoir s’il correspond à votre budget mensuel, n’est-ce pas ? Un condo au centre-ville de Montréal ou de Toronto ne coûte pas le même prix qu’un appartement en banlieue. C’est le même principe lorsqu’il est temps de vous acheter une voiture. Vous vous demandez si cet achat sera supportable dans votre budget ou si elle vous étranglera littéralement.

La même logique doit s’appliquer à votre coût de projet. Un coût de projet de 250 000 $ est plus difficile à rentabiliser qu’un coût de projet de 5 000 $. Bien que votre coût de projet soit éventuellement immobilisé (terme comptable), il reste qu’il se répercutera directement sur vos coûts d’opération.

Lorsque vous établissez votre coût de projet, évaluez donc plusieurs options. Pour chaque option, calculez vos coûts d’opération mensuels et indiquez le volume de ventes nécessaire pour couvrir l’ensemble des coûts. Vous réaliserez alors qu’il vaut mieux choisir les options les moins coûteuses au départ afin d’atteindre le plus rapidement possible la rentabilité.

Qu’on se comprenne bien, l’idée ici n’est pas de tuer votre vision globale d’affaires. Il s’agit plutôt de la réaliser étape par étape en atteignant rapidement le seuil de rentabilité. Faites l’exercice de convertir votre coût de projet en un budget mensuel, vous serez surpris du résultat.

Vos coûts fixes et vos coûts variables

Prenons un exemple. Jonathan fait de la vidéo. Il vient d’obtenir un nouveau contrat d’une durée d’un mois, mais il lui manque un équipement spécialisé pour le réaliser. Laquelle des deux options suivantes sera la plus rentable pour lui ?

Option 1 : Acheter l’équipement en contractant un prêt qui lui coûtera 240 $ par mois pendant 2 ans.

Option 2 : Louer cet équipement au coût de 500 $ par mois.

Si vous avez répondu Option 1, vous aviez malheureusement tort. Le fait est que Jonathan aura besoin de cet équipement pour réaliser ce contrat spécifique, mais il est presque certain qu’il n’en aura plus besoin par la suite. Au lieu d’acheter l’équipement et ainsi rajouter une dépense mensuelle de 240 $ à ses coûts d’opération, il n’aura qu’à débourser 500 $, une seule fois, pour réaliser ce contrat.

Il est parfois nécessaire de choisir l’option la plus chère, seulement parce qu’elle est la plus flexible. Dans le cas de Jonathan, louer l’équipement uniquement lorsqu’il en a besoin lui coûte plus de deux fois le prix mensuel de l’achat du même équipement. Cela dit, en choisissant la location, il n’a aucuns frais à débourser lorsqu’il n’a pas de contrat. Sur l’année, la location devient un choix plus rentable pour lui. Bien que ça puisse sembler contre-intuitif, l’option la plus chère est, au final, la moins coûteuse.

Un jour, Jonathan aura assez de contrats pour supporter l’achat de ce nouvel équipement, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. La question est de savoir, à quel moment est-ce que ce sera le bon moment pour lui d’acheter l’équipement ?

Pour trouver la réponse, il faut se demander le niveau d’utilisation annuel de l’équipement qui justifierait son achat. Voici le calcul.

Option 1 – Achat : 240 $ par mois = 2 680 $ par année

Option 2 – Location : 500 $ par mois = 3 000 $ pour 6 mois.

Cela signifie qu’à partir de 6 mois complets d’utilisation de l’équipement par année, l’achat deviendra un meilleur choix pour Jonathan. Tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas assez de contrats pour supporter une telle utilisation, la location reste un meilleur choix pour la rentabilité de son projet.

Faites l’exercice pour votre entreprise. Quels coûts fixes pourraient être convertis en coûts variables ? Pouvez-vous louer un local à la journée au lieu d’avoir un bail ? Pouvez-vous engager des pigistes au lieu d’embaucher des employés ? Pouvez-vous louer un logiciel au mois au lieu de l’acheter ? Dressez un budget pour chaque option.

La planification de la rentabilité à long terme

Les fondateurs des jus Enzymes ont initialement distribué leurs produits eux-mêmes, car cela leur permettait d’économiser des frais de distribution (voir l’article). Puis, est venu le moment où ils ont dû faire affaire avec un distributeur. Ils ont alors dû affronter un problème important : leur prix de vente ne couvrait plus leurs frais. Ils ont dû ajuster leur prix de vente, ce qui a eu un effet négatif à court terme sur leur volume de ventes. Quelle leçon peut-on en tirer ? Les fondateurs d’Enzymes le disent eux-mêmes, il vaut mieux planifier les coûts à long terme quand vient le temps d’établir son prix de vente.

En mettant l’attention uniquement sur les coûts actuels, vous mettrez à risque la rentabilité de votre entreprise à moyen et long terme. Cela signifie que la rentabilité ne doit pas être conçue comme une notion globale. Considérez votre rentabilité sur un horizon plus long et voyez d’avance les ressources dont vous aurez besoin prochainement. La planification et la rentabilité sont des âmes sœurs. Elles sont indissociables !

L’accompagnement dans votre planification

J’ai passé en revue avec vous quelques pistes de réflexion sur la rentabilité d’une entreprise en démarrage. Ces facteurs de rentabilité sont universels, vous pouvez vous y fier. Cela dit, il est important de demander l’avis d’un professionnel pour avoir une évaluation complète du potentiel de rentabilité de votre projet d’affaires. N’hésitez pas à demander de l’aide à un conseiller en démarrage d’entreprise.

Le programme de coaching en démarrage d’entreprise de Futurpreneur Canada vous offre à la fois de la formation et de l’accompagnement individuel pour vous permettre de bien évaluer le potentiel de rentabilité de votre projet. N’hésitez pas à utiliser ce service. Communiquez directement avec moi pour plus d’informations : jplecuyer@futurprneur.ca.

Écrit par: Jean-Philippe L’Écuyer, Entrepreneur en résidence à Futurpreneur Canada

Le Ying de la rentabilité : La création de valeur

Alors que certaines entreprises peinent à réaliser un maigre 2 % de profits, d’autres dépassent aisément les 18 % de marge bénéficiaire nette. Pour quelle raison? Qu’est-ce qui fait qu’une entreprise sera plus rentable qu’une autre? Est-ce simplement lié à une saine gestion des coûts d’opération? Y a-t-il autre chose qui entre en ligne de compte?

Ces questions chicotent la plupart des entrepreneurs en démarrage. Alors qu’ils sont prêts à faire le grand saut, ils se demandent si l’aventure en vaudra le coup sur le plan financier. Également, ces derniers veulent s’assurer de mettre en place tous les éléments-clés qui leur assureront la meilleure rentabilité possible dans leur projet d’affaires.

Alors, comment bâtir une entreprise qui soit réellement rentable? Voici le premier de deux articles sur le sujet, qui vous aideront à garnir votre coffre à outils d’entrepreneur.

Tels le Ying et le Yang, la création de valeur et la gestion des coûts sont indissociables pour la rentabilité d’une entreprise. Ce premier article met l’accent sur l’un des deux éléments-clés de la rentabilité, soit la création de valeur. Pour en savoir plus sur la notion de coûts, lisez Le Yang d’une entreprise profitable : les coûts.

Le mythe du secteur profitable

D’entrée de jeu, commençons par briser un mythe. Certains entrepreneurs croient à tort que certaines industries ou secteurs d’affaires sont plus profitables que d’autres. C’est faux!

J’en conviens, il est assez tentant de croire que le secteur des technologies pourrait être plus rentable que celui de la restauration, par exemple. Cela dit, un secteur d’affaires n’est jamais garant de la rentabilité d’une entreprise. La rentabilité relève du projet d’affaires et non de l’industrie ou du secteur. Il est tout à fait possible d’éponger un déficit dans le secteur des technologies et de réaliser des profits dans le secteur de la restauration.

La profitabilité d’une entreprise relève plutôt de la solidité du projet d’affaires qui a conduit à sa création. Un projet d’affaires englobe plusieurs éléments, notamment un marché, un modèle d’affaires, une innovation et le promoteur qui en est le porteur, c’est-à-dire vous-mêmes. Par ailleurs, un projet d’affaires s’inscrit dans le temps à un moment bien précis. Cela signifie qu’un projet d’entreprise ayant un potentiel de rentabilité aujourd’hui n’aura pas le même potentiel demain. La notion de temps est cruciale au potentiel de rentabilité.

L’objectif ici n’est pas d’élaborer sur les éléments constitutifs d’un projet d’affaires, mais plutôt de vous donner des pistes de réflexion sur les facteurs de rentabilité d’une entreprise. Retenons simplement que la rentabilité est liée au projet d’affaires dans son ensemble. Nous allons maintenant regarder quelques facteurs de rentabilité bien spécifiques.

Votre prix de vente

Il va de soi que le profit se calcule en soustrayant l’ensemble des coûts d’opération du chiffre d’affaires d’une entreprise. Tous les entrepreneurs comprennent ce calcul bien simple. Cela dit, la plupart des entrepreneurs ne réalisent pas l’importance d’avoir un juste prix de vente pour la profitabilité de leur entreprise. La plupart se contentent de simplement vendre au même prix que la concurrence.

Or, pour maximiser sa rentabilité, il faut procéder à une analyse comparative des prix de la concurrence. Cela implique de recenser les prix de tous concurrents, mais également de mettre en lumière la valeur créée pour le client pour chaque cas spécifique. Autrement dit, il faut se poser les questions suivantes : Qu’est-ce que ce concurrent offre au client pour ce prix? Quels bénéfices concrets en retire le client? Peut-il retrouver les mêmes avantages ailleurs? À quel prix?

Lorsqu’on se pose ces questions, on en vient à faire le lien entre ce que l’on offre et la valeur créée pour le client. Au final, ce n’est jamais l’offre qui est monnayable, mais plutôt les bénéfices qu’en retire le client.

Le fait d’être conscient des bénéfices associés à votre offre vous permettra de facturer ce qu’ils valent réellement. Il y a certainement une spécificité dans votre offre qui justifie un prix plus alléchant pour vous en tant qu’entrepreneur. Alors, quelle est cette spécificité? Quelle valeur crée-t-elle pour votre client? Pour aller plus loin dans votre réflexion, vous pouvez lire l’article « Avez-vous le bon prix de vente? »

Votre modèle d’affaires

La rentabilité n’est pas seulement une question de prix de vente. Une autre variable très importante entre en jeu : votre modèle d’affaires.

Quel niveau de service donnerez-vous à votre client? Par quels canaux distribuerez-vous votre produit ou vos services? Qui paiera pour votre produit ou votre service? Aurez-vous plusieurs tarifs pour plusieurs clientèles? Quelle clientèle sera la plus rentable? Comment sera fabriqué votre produit?

Voilà seulement quelques questions qui permettent de lever le voile sur le modèle d’affaires sous-jacent à un projet. Tous ces éléments ont un impact sur la profitabilité de l’entreprise.

Par exemple, si vous êtes le seul à offrir tel produit ou tel niveau de service, vous avez davantage de marge de manœuvre pour vous dégager un bénéfice intéressant. Par ailleurs, si votre modèle d’affaires permet de contourner un réseau de distribution plus traditionnel, vous pourriez vous dégager un bénéfice en supprimant des coûts que vos concurrents doivent assumer.

En d’autres mots, un modèle d’affaires innovant, c’est payant! Il vous suffit de prendre le temps de bien modéliser et d’envisager plusieurs options au lieu de vous camper dans votre première idée.

Créer de la valeur, le premier ingrédient!

Vous l’aurez compris, la rentabilité passe par la création de valeur pour le client. Cette valeur, ancrée dans votre modèle d’affaires, se répercute ensuite sur votre prix de vente. Cela dit, pour en arriver à la rentabilité, il ne suffit pas de créer de la valeur pour le client. Encore faut-il gérer efficacement les coûts!

Le prochain article vous expliquera comment aborder les coûts associés à votre entreprise, dans une perspective de rentabilité. Ne manquez pas Le Yang de la rentabilité : Les coûts publié dans les prochaines semaines.

Écrit par: Jean-Philippe L’Écuyer, Entrepreneur en résidence à Futurpreneur Canada,  jplecuyer@futurpreneur.ca