Le mentorat permet aux jeunes entrepreneur.e.s de grandir et de réussir : Une conversation avec Corinne Lau, vice-présidente chez Futurpreneur

Un.e mentor.e peut transformer le cours de la vie et de l’entreprise d’un.e jeune entrepreneur.e.   

Corinne Lau, vice-présidente de l’expérience client et du mentorat chez Futurpreneur, en a été témoin à maintes reprises au cours de plus de 20 ans de carrière au sein de l’organisation. Corinne Lau affirme que le mentorat peut avoir un pouvoir transformateur sur les jeunes fondatrices et fondateurs de startups, et qu’il s’agit d’un élément essentiel des services offerts par Futurpreneur.   

« Les entrepreneur.e.s reconnaissent Futurpreneur comme une organisation qui offre du financement et du mentorat et elles.ils nous disent souvent qu’un.e mentor.e leur apporte finalement plus de valeur que les dollars que nous leur fournissons », afiirme-t-elle.    

« Tandis que l’argent va et vient lors du démarrage d’une petite entreprise, l’impact durable du mentorat et la relation établie avec un.e mentor.e peuvent se faire ressentir pendant de longues années », ajoute-t-elle.   

Les mentor.e.s de Futurpreneur font part de leur expérience   

Les mentor.e.s de Futurpreneur apportent souvent des années d’expérience entrepreneuriale et de connaissances du monde des affaires au sein de leurs relations avec leurs mentoré.e.s. Ce sont des personnes qui ont réussi et qui sont prêtes à partager des idées, des stratégies et des conseils pratiques basés sur leurs propres succès et échecs.    

Corinne Lau explique que les mentor.e.s puisent dans leurs expériences vécues pour donner aux entrepreneur.e.s des conseils sur le développement de compétences spécifiques nécessaires au lancement d’une entreprise, telles que la résolution de problèmes, le leadership et la négociation. Ils peuvent également servir de conseiller pour relever des défis complexes ou comprendre les principes fondamentaux de l’entreprise tels que la génération de revenus, les ventes, le marketing et les flux de trésorerie.   

« Les mentor.e.s de Futurpreneur apportent une expérience de la vie réelle et ont souvent connu les mêmes problèmes que nos Futurpreneur.e.s », explique Lau.   

« Les deux premières années d’un.e entrepreneur.e peuvent être les plus difficiles et peuvent paraître isolantes. Grâce à une relation de mentorat, les jeunes entrepreneur.e.s trouvent un.e confident.e qui les accompagne dans leur parcours. »  

Le mentorat peut vous encourager à grandir   

Corinne Lau soutient que les relations de mentorat de Futurpreneur sont conçues en tenant compte de la réussite de l’entrepreneur.e. Au sein de ces relations, les mentor.e.s sont des bénévoles et elles.ils ne peuvent pas investir ou faire des affaires avec l’entrepreneur.e mentoré.e, ce qui garantit qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts. La plupart des personnes deviennent mentor.e.s pour redonner à l’écosystème entrepreneurial et pour aider leur(s) mentoré.e(s) à réaliser leurs rêves d’affaires.   

Corinne Lau explique qu’un outil puissant que les mentor.e.s utilisent pour soutenir les entrepreneur.e.s consiste à poser des questions.     

« À ton avis, si tu faisais ceci, si tu ne faisais pas cela, ou si tu prenais un chemin complètement différent; que se passerait-il? »   

En plus de pousser les entrepreneur.e.s à relever des défis, un.e mentor.e peut les aider à valider leur idée d’entreprise et leur plan d’affaires. Dans tous les cas, ses commentaires peuvent aider les entrepreneur.e.s à voir leur entreprise sous différents angles et à mettre en évidence les éventuels angles morts.     

« Le parcours de chacun.e est différent. Ce qui n’a pas fonctionné pour moi pourrait fonctionner pour toi. [Le mentorat] est une question de partage. C’est à l’individu [mentoré] de dire : « Je prends ce qui m’est utile et je laisse ce qui ne s’applique pas à moi », dit Corinne Lau.    

Trouver sa personne   

Corinne Lau pense que les clés d’un bon jumelage mentor-mentoré sont l’authenticité, la franchise et un engagement mutuel en termes de temps et d’efforts pour que la relation fonctionne.  

« C’est formidable d’avoir quelqu’un à qui vous pouvez vous ouvrir, parler et être transparent quand il s’agit de vos peurs », partage Corinne Lau. « Pour tirer le meilleur parti de ces relations, les deux parties doivent y consacrer du temps et être présentes pour la conversation. J’ai vu à quel point le résultat peut avoir un impact sur les mentoré.e.s comme sur les mentor.e.s. Le mentorat peut être synonyme de grandes affaires pour les petites entreprises! »    

Corinne Lau conseille de trouver le ou la mentor.e idéal.e pour que les jeunes entrepreneur.e.s tirent le maximum d’avantages d’une relation de mentorat. Elle pense que le lien humain peut être tout aussi important que l’expérience ou les compétences.   

« Le fait de savoir que quelqu’un croit en vous, que quelqu’un pense que vous pouvez réaliser votre rêve, cela crée un lien spécial », dit-elle.    

Le lien mentor-mentoré peut pousser les entrepreneur.e.s à atteindre leurs objectifs et, en fin de compte, leur apporter un précieux regain de confiance au cours des premières années d’existence d’une startup. Le soutien financier peut être un outil important pour payer des choses comme l’équipement ou les coûts opérationnels, mais le mentorat peut être l’investissement qui permet réellement à votre entreprise de passer au niveau supérieur. »   

« Le mentorat peut changer le cours de ton entreprise et de ta vie », affirme Corinne Lau. « À maintes reprises, j’ai constaté son pouvoir de transformation. Il peut changer la donne pour une jeune fondatrice ou un jeune fondateur. »   

Consultez notre site web pour obtenir plus d’informations sur le programme de mentorat de Futurpreneur ou rejoignez-nous et postulez dès maintenant pour devenir mentor.e!  

Bâtir l’avenir grâce au mentorat

Pour Me Véronique Semexant, notaire et entrepreneure, l’impact d’un.e entrepreneur.e va au-delà de la création de son entreprise. « Notre entreprise est sociale : elle est impliquée dans une société, dans une communauté », explique-t-elle. Ainsi, pour paver la voie pour les prochaines générations, nous avons intérêt à collaborer et transmettre nos savoirs.

« Il faut qu’on fasse une différence, qu’on arrête de se dire qu’on n’a rien à apporter ou qu’il y en a d’autres. Cet “autre”, c’est toi. Même si on pense qu’on n’est pas rendu là, que notre expérience n’a rien de différent », avance la notaire. Aux dires de Me Semexant, c’est plutôt le fait de partager notre expérience qui a une incidence. Ce faisant, on influence une ou plusieurs personnes, et celles-ci influeront aussi sur celles qui croiseront leurs routes.

C’est exactement ce que souhaite faire Me Semexant en étant mentore. L’entrepreneure a elle-même été mentorée par Futurpreneur. « Peut-être que je suis rendue à l’étape de donner au suivant », partage-t-elle.

Elle amène son bagage amassé au fil de son expérience. Au menu : l’ouverture, une approche favorisée par son propre mentor, qui lui a appris à voir plus grand et à approcher les défis avec un regard différent.

Ce qui rend la relation de mentorat d’autant plus intéressante, ce sont les conversations au sujet des embûches, des nouvelles orientations à prendre, entre autres. Dans sa démarche, Me Semexant privilégie la discussion et la découverte, du projet et de la personne. « Qu’est-ce qui l’anime, qu’est-ce qui peut l’aider à réduire les délais pour atteindre de meilleurs résultats », cherche-t-elle à savoir.

Ainsi, Me Semexant nous invite à sortir de nos bureaux pour aller vers l’avenir. « Faisons le changement », incite-elle. En voyant des entrepreneur.e.s qui nous ressemblent, et mieux encore, qui nous soutiennent, les perspectives et possibilités s’ouvrent. « Cela nous permet de voir que si quelqu’un l’a fait, c’est donc possible », déclare la notaire. « Cela nous donne de l’espoir, car lorsqu’on commence, on fait face à de l’incertitude. Lorsqu’on regarde les statistiques, le tableau peur paraître sombre, mais il faut se rappeler oui, c’est possible », conclut-elle.

Portrait de mentore : Jennifer Ménard-Shand

Les leaders communautaires ont la chance unique de former la nouvelle génération de visionnaires. Le mentorat peut être considéré à la fois comme un devoir et une responsabilité dans la construction d’une communauté entrepreneuriale plus forte.  

Pour Jennifer Ménard-Shand, le mentorat est gratifiant, et une activité qui lui est chère. Après une carrière de dix ans dans le secteur de l’hôtellerie chez Maple Leaf Sports Entertainment, elle a fait sa marque dans le domaine du recrutement entre 2008 et 2018 au sein de The Bagg Group (aujourd’hui Talent World), une agence de placement à part entière où elle avait été embauchée par son mentor. 

En 2018, Jennifer a racheté une partie de la société puis a créé Staff Shop, une agence de placement à part entière dont la clientèle se situe au Canada, aux États-Unis et dans les Caraïbes. Entrepreneure prospère, Jennifer reste ancrée dans ses racines autochtones. Sa capacité à établir des liens avec les jeunes entrepreneures autochtones a été un atout culturel qui lui permet aujourd’hui de partager ses connaissances professionnelles, en tant que mentore.  

« Je sais à quel point cela peut être difficile d’entreprendre, plus particulièrement pour les femmes autochtones. Il y a tant d’obstacles à l’entrée et je pense que la représentation est importante pour comprendre cela et permettre d’éliminer ces obstacles », affirme-t-elle. 

« En tant que femme Ojibwée des Premières Nations et Canadienne française, j’ai dû affronter les problèmes d’oppression courants auxquels font face les femmes autochtones. Jusqu’à la fin de mon adolescence, je ne me suis pas sentie connectée avec mes racines à cause des stéréotypes qui existent. » 

Jennifer reconnaît les obstacles systémiques auxquels sont confronté.e.s les entrepreneur.e.s autochtones à travers sa propre expérience, soulignant la force et la bravoure de leurs parcours entrepreneuriaux.  

« Lorsque vous vous asseyez en face d’un.e entrepreneur.e autochtone, vous devinez que leur chemin a été long. Il serait dommage qu’ils ne réussissent pas à cause d’un manque de représentation ou de lien avec des personnes auxquelles ils peuvent s’identifier », dit-elle.  

Tyra Paul est une jeune entrepreneure autochtone qui est propriétaire de la marque de vêtements Drip Avenue 902. Elle est soutenue par Jennifer dans le cadre du programme de mentorat de Futurpreneur.   

« J’adore Jennifer », dit-elle. « J’ai vraiment établi un lien personnel avec elle, et je me sens vraiment à l’aise pour lui parler. » 

L’empathie fait partie de l’approche du mentorat adoptée par Jennifer.  

« Je me mets à sa place, à son niveau », dit-elle. « Je lui donne l’espace nécessaire pour qu’elle puisse être elle-même, tout en lui donnant une orientation, des idées et des conseils. Mais c’est vraiment à elle de décider. J’essaie de ne pas lui imposer trop de solutions ou de l’empêcher de faire des erreurs. »  

Tyra dit apprécier l’approche du mentorat de Jennifer — tantôt stratégie, tantôt soutien. 

« C’était vraiment agréable d’avoir quelqu’un de mon côté, surtout en cette période difficile », dit-elle. « Cela m’a donné un sentiment de puissance, et lorsque vous vous sentez forte, vous agissez d’une manière que vous n’auriez jamais cru possible auparavant. »  

Selon Jennifer, le mentorat excessif est un piège dans lequel les mentor.e.s tombent souvent. Alors que les mentor.e.s sont là pour fournir des conseils et apporter de la sagesse, l’entrepreneur.e reste l’unique décisionnaire en ce qui concerne son entreprise. 

À propos de Tyra, elle affirme : « Il est important qu’elle pense par elle-même, qu’elle apprenne à prendre des décisions, qu’elle en assume la responsabilité et qu’elle s’appuie sur moi pour obtenir ce dont elle a besoin, à son propre rythme. Bien sûr, je saisis chaque occasion de la soutenir en lui fournissant des ressources dans le but d’accélérer le processus, mais je fais aussi très attention à l’équilibre entre ce que je fais et ce qu’elle fait. »  

Ayant développé son entreprise avec l’aide du mentorat, Jennifer fait part des caractéristiques d’un bon mentorat. Elle se souvient de l’importance du soutien moral apporté par son mentor.  

« Il a vu du potentiel et a investi en moi, il a cru en moi plus que je ne croyais en moi-même à l’époque, et j’ai saisi cette opportunité. Un peu plus de dix ans plus tard, j’ai pu acheter la ligne de services que j’avais créée au sein de son entreprise avant qu’il ne vende le reste. C’est ainsi que Staff Shop est né. La société profite également aux milliers d’employé.e.s que nous déployons à travers le Canada et à notre clientèle en Amérique du Nord. » 

Le mentorat a joué un rôle clé dans son propre parcours d’entrepreneure, alors elle ne rate aucune occasion de rendre la pareille.   

« Personnellement, je n’aurais pas réussi à aller aussi loin sans les mentor.e.s et les “Yodas” de ma vie qui m’ont ouvert la voie de la réussite », déclare la mentore. « Notre cri de guerre à Staff Shop cette année était “Leadership Factory” (usine de leadership), et nous cherchons toujours des moyens de nous assurer que les membres de notre équipe développent leurs compétences au sein de l’organisation ou en dehors de celle-ci. Et si nous pouvons créer plus de leaders, il y a un retour sur investissement mutuel pour toutes les personnes impliquées. » 

Pour les personnes qui ont construit leur carrière et souhaitent contribuer au développement de leur communauté, Jennifer a un conseil : donner à son prochain.  

« Je souhaite simplement encourager les autres leaders à donner de leur temps pour aider à créer plus de leaders. Il est de notre responsabilité de donner en retour. Je conseillerais aussi aux entrepreneur.e.s de trouver le mentor ou la mentore qui leur convient. Trouvez votre Yoda, car personne ne peut réussir par soi-même. » 

Mentorly, la plateforme de mentorat qui lève les barrières du mentorat

Mentorly est une idée originale de deux femmes artistes et entrepreneures, Ashley Werhun et Katherine Macnaughton. Grâce à leur expérience personnelle et à des problèmes rencontrés par des centaines d’artistes et de jeunes entrepreneur-e-s, les deux jeunes femmes ont cherché à rendre le mentorat plus formateur, plus accessible, mais aussi plus immédiat. Elles ont alors créé Mentorly.co pour combler un fossé éducatif et offrir aux mentoré-e-s des conseils « du monde réel ».

Le mentorat est une approche qui a fait ses preuves. Lors d’un démarrage d’entreprise, le simple fait de l’ajouter à l’équation augmente les chances de succès de l’entrepreneur-e de 20 à 30%. Mais le mentorat ne se limite pas à l’entrepreneuriat, ses résultats sont aussi perceptibles dans le monde du travail plus traditionnel, mais aussi de l’éducation.

Mentorly : vers un mentorat plus inclusif

À l’heure où l’inclusion est plus que jamais des sujets de société, les deux femmes ont réussi le pari de globaliser cette approche éducative.

Le mentorat a en effet longtemps été considéré comme une relation entre deux personnes d’une même communauté, d’un même réseau ou d’un même cercle social. En ce sens, les mêmes cercles sociaux de personnes partagent des connexions et des mentor-e-s, et créent un effet insulaire qui met à l’écart des talents divers et sous-estimés. Avec une plateforme en ligne comme Mentorly, des mentoré-e-s et des mentor-e-s de différentes villes, provinces ou même pays peuvent se connecter facilement et profiter d’une expérience qu’ils n’auraient pas acquise dans un cadre traditionnel en face-à-face.

« Il y a quatre ans, lorsque nous avons commencé Mentorly, nous étions consternés de savoir que le mentorat, quand il n’était pas inexistant, était souvent informel, non structuré et inaccessible à la plupart des gens. Dit Katherine Macnaughton, cofondatrice et directrice générale des opérations. Cela nous a poussés à créer une solution qui éliminerait les barrières qui empêchent les mentoré-e-s et les mentor-e-s de se rencontrer, afin qu’ils puissent se concentrer sur la création de liens solides, et nous laissant nous occuper du reste. »

Mentorly : accompagner les organisations à traverser la COVID-19

Au milieu de la crise de la COVID-19, la plateforme de mentorat Mentorly a lancé une nouvelle solution pour entreprises afin d’aider des compagnies et organisations à traverser cette crise. Conçue à l’origine pour des sessions de mentorat individuelles entre artistes émergents et professionnels de l’industrie, la nouvelle solution d’entreprise s’intègre parfaitement dans les écoles, les lieux de travail et les grandes organisations de tous les secteurs.

Mentorly a vu une augmentation de plus de 300 % dans l’utilisation de sa plateforme, en avril 2020. La cause, un système complet et efficace qui comprend une navigation facile, un système de réservation, des appels vidéo, des outils de suivi, et un jumelage de mentor-e-s. À cela, s’ajoute la volonté des organisations de maintenir leurs programmes de mentorat en ces temps difficiles. C’est le cas de Réseau Mentaorat.

Connu auparavant sous le nom de Réseau M, Réseau Mentorat est un des chefs de file du Québec en services de mentorat d’affaires, et ce, depuis 20 ans, offrant des programmes en personne à des entrepreneurs de tous les milieux.  En raison du temps et des ressources nécessaires pour les rencontres en personne, la branche montréalaise de l’organisation avait décidé de faire équipe avec Mentorly avant le confinement pour intégrer un mentorat numérique dans son offre; la crise de la COVID-19 a servi d’accélérateur pour que le service soit opérationnel dès que possible. Réseau M prévoit déployer des services de mentorat numérique à l’ensemble de ses 3 000 membres québécois dès la fin de la première phase du projet.

 

Pour en savoir plus sur l’actualité de Mentorly, c’est par ici.

Pleins feux sur Frédéric Moreau : mentor Futurpreneur et fondateur de Facile.co

Lorsque les entrepreneurs passent par le programme de démarrage d’entreprise de Futurpreneur Canada, en plus de recevoir du financement et d’avoir accès aux ressources clés, ils sont jumelés à un mentor pendant deux ans.

Bien que ce mentorat soit extrêmement utile pour nos entrepreneurs, il va dans les deux sens. Bon nombre de nos mentors affirment que les enseignements mutuels se situent à égalité.

Frédéric Moreau, fondateur de FACILE.CO, une communauté de facilitateurs en transformation des entreprises, est l’un de ces mentors.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que Frédéric est tombé dans l’entrepreneuriat quand il était petit. Originaire d’une famille d’entrepreneurs, Frédéric a très vite été plongé dans le commerce : « À 12 ans j’ai commencé à aider dans l’entreprise familiale, dans l’entrepôt à stocker et déstocker les produits. Je me suis donc dirigé assez naturellement vers des études en commerce et en marketing ».

Après avoir passé plus d’une décade à faire de la consultation en marketing et stratégie numérique, Frédéric s’est doucement spécialisé dans la transformation d’entreprises au Luxembourg, avant de s’installer à Montréal il y a 8 ans où il décidé de monter son entreprise.

À travers son activité de formateur en agilité personnelle, Frédéric aide les entreprises à faire face aux changements soudains de la société moderne en offrant des rencontres et des activités d’apprentissages. « Un jour, je me suis réveillé d’un long sommeil pour me rendre compte que le monde avait changé. […]. Alors je suis entré dans la danse pour évoluer. A présent, j’aide les humains à poser les bons gestes pour évoluer facilement dans un environnement turbulent, puis à changer le monde à leur tour. Et ça, pour moi, c’est le plus beau métier du monde ».

Cela a donc été tout naturel pour Frédéric de devenir mentor : « Partager est l’un de mes 3 motivateurs dans la vie avec le fait d’aider et de créer. C’est aussi une forme de conseil très différente de la posture de coach et de la posture de consultant. Le développement personnel passe aussi par là pour moi ».

Et pour lui, le mentorat est une partie essentielle dans la création d’entreprise. « Toute personne qui part une activité ou qui prend un nouveau rôle dans une organisation devrait trouver un mentor pour l’accompagner dans son démarrage. […] J’ai eu plusieurs mentors dans ma carrière et ils m’ont fait gagner un temps précieux qui m’a amené assez tôt à diriger des équipes puis à créer la mienne. Un mentor c’est un guide qui partage son expérience, qui n’a pas toutes les réponses mais qui vous aide à trouver votre route plus facilement », explique Frédéric.

Mais comment être sûr que la relation de mentorat fonctionne ? Selon Frédéric,« courage, humilité, curiosité sont des qualités que le mentor et le mentoré doivent partager. Le courage de dire que l’on ne sait pas, le courage de reconnaître ses erreurs ».

Et si Frédéric avait une dernière chose à ajouter, il nous dirait « Bravo à toute l’équipe de Futurpreneur pour son engagement à permettre aux entrepreneurs de réaliser leurs rêves, et à intégrer le mentor dans un rôle de soutien et de développement ».

Et on le remercie d’être mentor avec nous !

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Rédigé par : Charlotte Robert, Rédactrice Bilingue, Futurpreneur Canada

Pleins feux sur Paul Ross, mentor et de co-fondateur de Reptile

Lorsque les entrepreneurs passent par le programme de démarrage d’entreprise de Futurpreneur Canada, en plus de recevoir du financement et d’avoir accès aux ressources clés, ils sont jumelés à un mentor pendant deux ans.

Bien que ce mentorat soit extrêmement utile pour nos entrepreneurs, il va dans les deux sens. Bon nombre de nos mentors affirment que les enseignements mutuels se situent à égalité.

Paul Ross, co-fondateur de l’agence numérique Reptile, est l’un de ces mentors.

Paul est un passionné d’affaires et de stratégie numérique depuis le plus jeune âge ; alors qu’il n’était encore qu’un jeune garçon, son esprit d’entreprise était déjà très développé. «Lorsque j’avais 6 ans, j’ai demandé à mes parents de m’acheter un ordinateur et je vendais des roches en porte à porte. Je pense que ça dit tout de moi».

Pour lui, l’important quand on se lance en affaires, c’est surtout d’être bien entouré. «Lorsque j’ai démarré en affaires, j’ai eu le privilège d’être accompagné par différents mentors, notamment mon père qui était Vice-Président chez Domtar. Je ne serais pas ou je suis aujourd’hui si ces personnes ne m’avaient pas accompagné. [C’est] l’une des clefs pour réussir».

Mais pas seulement.

Paul reconnaît également l’importance d’une relation mentor/mentoré basée sur l’écoute, le partage et la communication. Découvrez comment Paul vit sa relation avec son mentoré, Vincent Gagnon, fondateur de M2GO, une entreprise de meubles en ligne soutenue par Futurpreneur.

«Je trouve que le programme de Futurpreneur est vraiment un bel outil pour les jeunes entrepreneurs. Je tiens à vous féliciter d’avoir mis sur pieds un tel programme. Je crois qu’il est important de supporter la relève entrepreneuriale, il y a tant de talent ici».

Vous pouvez découvrir l’entreprise de Paul Ross comptant plus de 15 ans d’expérience sur le marché dans le domaine du numérique et des affaires : reptile.tech et son projet entrepreneurial qui lui tient à cœur : limeblogue.ca

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Rédigé par : Charlotte Robert, Rédactrice Bilingue, Futurpreneur Canada

Valerie Crisp et Daniela Kelloway: tirer le meilleur du mentorat

Trouver le mentor qui sera parfait pour vous, c’est un peu comme essayer de trouver le compagnon idéal.

Tout comme un partenaire, votre mentor rêvé est généralement quelqu’un qui partage vos valeurs, qui offre également une perspective unique et qui vous aide à voir vos objectifs sous un jour nouveau. Et tout comme un premier rendez-vous, c’est toujours bon signe lorsque votre première rencontre s’éternise sans que vous vous en doutiez.

Ce fut le cas pour l’entrepreneure Valérie Crisp et sa mentor Daniela Kelloway. Valérie a une formation en design de mode et a travaillé comme costumière avant de fonder sa société de sacs à dos, Watson, il y a un an. Daniela est une entrepreneure en série et la fondatrice de ClutchPR, une agence de relations publiques axée sur le service comptant des clients dans une variété d’industries.

Alors que les deux viennent d’horizons professionnels différents, elles ont tout de suite réalisé que leurs compétences et leurs personnalités allaient de pair.

«Nous nous sommes rencontrés pour le petit-déjeuner et avons parlé pendant des heures, nous nous connaissons et partageons nos expériences», explique Valérie à propos de sa première rencontre avec sa mentor. «Daniela m’a paru créative, ne craignant pas de prendre des risques et connaissant bien tout ce qui concerne l’esprit d’entreprise et les relations publiques. Au cours de la première heure, j’ai appris à regarder les situations avec un regard différent».

Daniela a été également impressionnée par Valérie: «Elle m’a frappé comme professionnelle, assertive, réfléchie et préparée. Toutes les choses que j’apprécie vraiment».

Après cette première réunion, leur relation a continué à s’épanouir et se transformer en une complicité vraiment productive – et les deux ne travaillent ensemble que depuis janvier!

Pour Valérie, ce qu’elle apprécie le plus dans son travail avec Daniela, c’est sa capacité à cerner les domaines clés sur lesquels elle doit travailler et à l’aider à penser de façon plus stratégique pour son entreprise.

«Chaque fois que je parle avec Daniela, elle va droit au cœur du problème», explique Valérie. «Elle voit les thèmes généraux et offre une vision holistique quand je suis un peu coincée. J’apprécie vraiment le brainstorming et le riffing ensemble».

De plus, l’expérience de Valérie est la preuve que le mentorat n’est pas une voie à sens unique. Les mentors peuvent acquérir autant de connaissances et d’idées de leurs mentorés.

«Chaque fois que je parle à Val, j’ai l’impression d’apprendre quelque chose de nouveau», raconte Daniela. «Elle a une vision forte pour son entreprise et connais vraiment son produit. J’aime quand je peux encadrer quelqu’un qui m’apprends des choses».

Bien sûr, cela n’a pas été parfaitement fluide pour toutes les deux. Il n’est pas toujours facile de planifier des réunions bihebdomadaires entre deux entrepreneures occupées. Heureusement, toutes deux savent qu’une communication, une coopération et un engagement solide sont des composantes importantes d’une relation de mentorat réussie.

De plus, pour Valerie et Daniela, les avantages du mentorat l’emportent largement sur les inconvénients.

«J’ai décidé de devenir mentor bénévole car il n’y a rien de plus important dans la vie que le sentiment d’être capable d’aider quelqu’un avec quelque chose sur lequel il travaille», nous explique Daniela. «Donner, c’est la vie. Et avec chaque nouvelle entreprise que je mentore, j’ai l’occasion d’en apprendre davantage et je grandis avec l’entrepreneur. C’est un beau voyage».

L’entreprise de Valérie lancera son produit phare ce printemps et après seulement quelques mois de travail avec sa mentor, elle se sent plus confiante et concentrée que jamais. Avec son image de marque et sa mission mieux alignées grâce aux précieux conseils de Daniela, elle sait qu’elle est prête à prendre d’assaut le marché canadien des sacs à dos.

«Daniela a vu de nombreux types d’entreprises et offre une vue d’ensemble sur la façon dont ma mission s’inscrit dans le monde», explique Valérie. «Cette relation m’a ouvert l’esprit».

National Volunteer Week 2018 Futurpreneur Canada

Et toi ? On veut savoir qui est ton mentor ! Partage ton histoire sur Twitter et Instagram avec les hashtags #FuturMentor et #NVW2018

Écrit par: Jasmine Williams, spécialiste des médias sociaux et du contenu, Futurpreneur Canada

Célébrer le mentorat avec Vincent Gagnon et Paul Ross

C’est la Semaine nationale de l’action bénévole! Du 16 au 20 avril, nous célébrons nos presque 3 000 mentors bénévoles et leur engagement envers les entrepreneurs canadiens.

Et parce que nous reconnaissons la valeur d’un bon jumelage avec un mentor, quoi de mieux qu’une vidéo de mentor et mentoré montrant comment leur relation de mentorat les a aidés à réussir en affaires!

Rencontrez notre Futurpreneur Vincent Gagnon, fondateur de M2GO et son mentor, Paul Ross, fondateur de Technologie Reptile Inc.,  partageant leurs points forts lors de leur précieuse relation de mentorat.

Et vous? Nous voulons savoir qui est votre mentor ! Partagez votre histoire avec #FuturMentor et #NVW2018 sur Twitter et Instagram!

Rédigé par: Charlotte Robert, Rédactrice bilingue, Futurpreneur Canada

Pleins feux sur le mentor John Gregory, d’Opencity Inc.

Lorsque les entrepreneurs passent par le programme de démarrage d’entreprise de Futurpreneur Canada, en plus de recevoir du financement et d’avoir accès aux ressources clés, ils sont jumelés à un mentor pendant deux ans.

Bien que ce mentorat soit extrêmement utile pour nos entrepreneurs, il va dans les deux sens. Bon nombre de nos mentors affirment que les enseignements mutuels se situent à égalité.

John Gregory, d’Opencity Inc., est l’un de ces mentors.

Résident de Kitchener, en Ontario, il se décrit comme un « Britannique énergique vivant au Canada », qui se passionne pour le lancement de nouvelles initiatives. Sa carrière a commencé lorsqu’il était représentant commercial d’une société pharmaceutique internationale. Il a ensuite travaillé pour de petites et de grandes entreprises pharmaceutiques et des entreprises se spécialisant dans les instruments médicaux, puis il est venu s’établir au Canada en 2003.

« [L’entreprise pour laquelle je travaillais] m’a demandé si j’étais prêt à déménager à Montréal pour une période de deux ans si elle payait pour tout. Jamais je ne me suis décidé aussi rapidement », raconte John.

Après avoir écrit un billet de blogue durant les Jeux olympiques de 2012 qui a atteint un sommet en popularité sur Google, John est progressivement passé au domaine des communications. Son vaste parcours dans l’industrie des soins de santé l’a conduit à son poste de consultant en stratégie et en communications numériques qu’il occupe actuellement à Opencity Inc., un organisme qui aide à la création de jeunes entreprises par son leadership et son expertise en image de marque en ligne.

John a entendu parler de Futurpreneur pour la première fois lors d’une présentation donnée à l’Accelerator Centre de Kitchener. Après avoir connu l’écosystème des jeunes entreprises spécialisées dans la technologie de la région, il a eu l’idée de s’investir et de redonner en tant que mentor. En ce moment, il est le mentor d’Abby Tai, nutritionniste holistique et propriétaire de PrimePhysique Nutrition. Non seulement John a aidé Abby à bâtir son entreprise, mais lorsqu’il en a eu besoin, Abby l’a aussi aidé à créer sa série balado.

« Abby a acquis une expérience considérable en diffusant ses 15 épisodes en baladodiffusion “The Eczema Podcast”. Elle m’a donné de précieuses suggestions qui m’ont aidé à réaliser ma nouvelle série balado que j’ai intitulée Charity Spotlight », explique John. Il ajoute qu’il écrit actuellement un livre sur les entreprises en démarrage et qu’il a pu tirer d’excellentes études de cas de sa relation avec Abby et d’autres entrepreneurs.

Toutefois, au‑delà des bienfaits personnels qu’il apporte, John croit profondément au pouvoir du mentorat dans le soutien de l’écosystème des jeunes entreprises du Canada dans son ensemble.

« Aujourd’hui, nous vivons dans une société planétaire. Les jeunes entreprises canadiennes ont toutes des compétiteurs qui peuvent faire la même chose qu’elles, à moindres coûts, ailleurs dans le monde. Les jeunes entrepreneurs les plus prospères écoutent les mentors, les clients et l’équipe qui les entourent », ajoute John.

Et pour les professionnels d’expérience comme lui, le mentorat est une motivation.

« Il nous permet d’élargir notre réseau et d’établir de nouveaux liens précieux », précise John, qui cite en exemple la présentation qu’il a donnée dans le cadre d’un événement Parlez‑en à un expert.

Bien entendu, le mentorat n’est pas toujours aisé. John raconte qu’il a lui‑même eu de la difficulté à prendre du recul et laisser son mentoré régler ses propres problèmes.

« Lorsqu’on collabore avec d’autres clients des services de consultation et les gens en général, il est facile de dire “je vais le faire” parce qu’on sait que ce sera plus rapide et facile ainsi. Mais les autres deviennent dépendants et ne développent pas leurs compétences techniques et leur aptitude à résoudre des problèmes », croit John.

Enfin, il confie qu’il aurait souhaité avoir accès à ce type de mentorat au cours de sa carrière et offre quelques judicieux conseils aux futurs mentors de Futurpreneur :

« Soyez ouvert, honnête et transparent. Traitez les autres comme vous aimeriez vous‑même être traité. Mettez votre ego de côté et n’attendez rien en retour, si ce n’est de satisfaire la curiosité de savoir où cette aventure vous mènera. »
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Plein feux sur Margo Soucy : rendre le développement des affaires personnel

Janvier est le mois du mentorat et en guise de célébration, nous voulions partager l’histoire de l’un de nos mentors ambassadeurs les plus passionnés de Futurpreneur Canada.

Margo Soucy est la directrice exécutive des Corporations au bénéfice du développement communautaire (CBDC) Cabot, une organisation qui aide à la création de petites entreprises et à l’expansion et la modernisation d’entreprises existantes en fournissant des services financiers et techniques aux entrepreneurs.

Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus sur sa carrière en développement des affaires et son expérience en tant que mentor Futurpreneur.

Dites-nous en un peu plus sur vous

J’ai travaillé au développement des affaires sur la côte Est du Canada. Terre-Neuve-et-Labrador sera toujours ma maison – j’apprécie tout ce que cette province a à offrir et les gens la rendent incroyable. Les affaires sont une passion de longue date, et le fait d’être conseiller est très gratifiant – et jamais ennuyeux !

Je suis stimulée par les entrepreneurs avec lesquels je travaille et les organisations avec lesquelles je fais du bénévolat. Je suis employé par la CBDC depuis plus de quinze ans, une famille dans laquelle je suis reconnaissante d’avoir eu de la chance d’être intégrée ! Je fais également du bénévolat auprès de plusieurs organisations, principalement lié aux affaires.

Parlez-moi de votre expérience et de votre carrière

Je n’avais aucune idée à quel point une carrière dans le développement des affaires serait enrichissante au début. Je poursuivais une carrière en comptabilité lorsqu’un de mes mentors m’a ouvert les yeux sur le développement des affaires, un objectif de carrière inattendu mais très apprécié.

Dès le premier jour de travail, j’ai eu l’occasion de rencontrer des gens incroyables et je suis fière de faire partie de leurs histoires maintenant ; c’est inspirant, chaque jour. Des entités comme la CBDC et Futurpreneur Canada ont eu des répercussions importantes sur la vie de nombreuses personnes, dont la mienne, et ont vraiment façonné la petite entreprise au Canada.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir un mentor ?

J’ai d’abord considéré le mentorat comme une relation spécifique avec des termes définis, plus ou moins, mais j’ai appris que c’était beaucoup plus.

Pour moi, c’était peut-être parce que je n’avais pas été exposée aux programmes entrepreneuriaux pendant ma jeunesse que lorsque j’ai appris tout ce qu’il y avait à offrir, je devais m’impliquer et vouloir inspirer les autres, pour mes propres occasions manquées.

C’est aussi un excellent moyen de transmettre quelques-unes des grandes histoires, connaissances et expériences dans lesquelles j’ai été immergée, en travaillant avec des entrepreneurs – dont beaucoup sont trop fiers de raconter leurs propres histoires.

Quelle a été la partie la plus enrichissante du mentorat ?

Je pense que tout se résume à l’impact. Des gestes simples de remerciement, ou le fait de voir des entrepreneurs progresser dans des moments difficiles, réaffirment le pouvoir des relations et demandent de l’aide en cas de besoin.

Quel a été le plus grand défi du mentorat ?

Je devrais dire travailler avec des gens avec qui le succès n’arrive pas facilement. Certains sont pleinement engagés et font tout ce qu’il faut pour y arriver, mais, pour une raison ou une autre, sont confrontés à des défis que même le meilleur des soutiens est incapable de les aider à aller au-delà.

Ces moments sont particulièrement difficiles, car lorsque vous travaillez en étroite collaboration avec des personnes, vous devenez une partie de leur entreprise, et leurs défis deviennent souvent vos défis.

Pourquoi pensez-vous qu’il est important que les jeunes entrepreneurs aient des mentors?

Pas seulement pour les jeunes, mais tout le monde gagne à avoir un mentor de confiance. Je vois souvent des jeunes renvoyés parce qu’ils manquent d’années d’expérience pour apprendre des erreurs du passé.

Cependant, les jeunes entrepreneurs compensent souvent leurs années par d’autres moyens, comme penser de façon plus créative, être plus ouvert aux possibilités, ou être passionné et suivre leurs instincts sans réserve. La relation fonctionne également dans les deux sens.

Pourquoi recommanderiez-vous à  d’autres personnes de devenir mentors?

C’est une formidable opportunité de croissance, d’autoréflexion et d’impact positif. Nous avons tous une perspicacité, une connaissance et une expérience qui valent la peine d’être partagées ; si nous ne le transmettons pas, personne ne peut y gagner.

Selon vous, qu’est-ce qui vous permet de réussir votre relation mentor / mentoré?

Confiance, respect et ouverture. Le mentorat contribue davantage à la croissance personnelle et professionnelle et aux liens que les connaissances trouvées dans les manuels et les sources en ligne. Le mentorat peut se produire de diverses façons, mais j’ai toujours trouvé que l’interaction face à face était la meilleure.

Autre chose que vous aimeriez ajouter?

Nous avons tous une perspective unique, basée sur notre éducation, notre expérience et les relations que nous avons développées, dont les autres peuvent tirer profit.

Bien qu’il soit facile de nous trouver débordés parfois, la vie et les opportunités peuvent  passer rapidement, alors utilisez les ressources autour de vous pour vous aider à rester concentré.

 

Relevez le défi de penser grand !

Pleins feux sur le mentor Brian Scharfstein de Canadian Footwear

Ici à Futurpreneur, nous croyons beaucoup au pouvoir du mentorat.

Le bon mentor peut aider un jeune entrepreneur à tourner une entreprise bourgeonnante en une entreprise à succès.

Brian Scharfstein est l’un de nos nombreux mentors qui accorde bénévolement son temps à soutenir les nouveaux propriétaires d’entreprises canadiens. Basé à Winnipeg, dans le Manitoba, il est le propriétaire principal de Canadian Footwear et de FootHealth Centre à Winnipeg et Calgary. Sa passion pour les chaussures et les soins des pieds remonte à son enfance alors que sa famille possédait une entreprise de chaussures.

Nous avons rencontré Brian pour en savoir plus sur lui, son expérience et sa passion pour le mentorat.

Dites-nous en un peu plus sur vous

Je suis travailleur autonome à Winnipeg depuis presque cinquante ans. Je suis un entrepreneur chronique depuis mes dix-sept ans ; j’ai dirigé des entreprises à la fois avec succès et sans succès. Mon éducation formelle n’a vraiment commencé que lorsque j’avais quarante ans ; la création de marque, le marketing et la promotion de mes activités ont toujours été ma spécialité.

Racontez-nous votre expérience et choix de carrière

J’ai commencé ma carrière de vente en achetant des vêtements et chaussures de plein air et en les vendant aux communautés nordiques pendant mes voyages. J’ai ouvert ma première entreprise de distribution en gros quand j’avais dix-sept ans. Peu après ça, j’ai ouvert mon premier point de vente. J’ai constamment marqueté et promus des évènements promotionnels. La vente a toujours coulé dans mon sang.

Dans les années 80, j’ai pris un court congé sabbatique et ai vendu mes biens immobiliers, résidentiels et commerciaux. En 2000, j’ai obtenu ma désignation de podo-orthésiste certifié. En combinant ma nouvelle profession avec mon expérience de vente, j’ai acheté Canadian Footwear.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de devenir mentor ?

La meilleure façon d’apprendre est en aidant les autres. Le mentorat m’a permis de me mettre au défi et les autres aussi.

Qu’elle est la meilleure récompense pour un mentor ?

Investir mon temps dans l’écoute et le partage des idées qui passionnent les entrepreneurs me fournit l’énergie nécessaire pour continuer à développer mes intérêts dans les affaires.

Quel a été le plus grand défi du mentorat ?

Le plus grand challenge est de trouver le bon mentoré. Une mauvaise association n’aide pas vraiment l’entrepreneur.

Selon vous, pourquoi est-il si important d’avoir un mentor lorsqu’on est un jeune entrepreneur ?

Tout le monde devrait avoir une caisse de résonance. Ce peut être un petit groupe ou une personne. Les mentors offrent l’occasion de réfléchir et de s’auto-examiner.

Recommanderiez-vous le mentorat à d’autres personnes ?

Être mentor vous permet de garder les pieds sur terre ; c’est inspirant.

Selon vous, qu’est-ce qui fait qu’une relation mentor/mentoré est réussie ?

Quand les deux personnes ont envie de s’écouter, vous êtes déjà à mi-chemin de la réussite. Le reste demande un plan d’action.

Quelque chose d’autre à ajouter ?

Vous l’avez déjà entendu avant : souvenez-vous de votre propre force. Le succès est basé sur les relations et les expériences. Soyez toujours honnête et vendez-vous avant tout ; vous êtes la principale marque de votre affaire.

Ecrit par Jasmine Williams, Coordinatrice de contenu et réseaux sociaux, Futurpreneur Canada

Pleins feux sur nos mentors ambassadeurs

Le mentorat est essentiel pour tous les entrepreneurs, peu importe le stade de développement de leur entreprise, mais il est particulièrement important durant les premières années du démarrage où le risque d’erreur est beaucoup plus grand. Grâce au mentorat, les nouveaux entrepreneurs profitent de l’expertise de leur mentor, en plus d’avoir l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences entrepreneuriales.

Nous avons invité trois mentors bénévoles à agir à titre d’ambassadeurs locaux afin de soutenir nos nouveaux mentors et par conséquent, leurs nouveaux entrepreneurs . Expressifs, engagés et dignes de confiance, ces ambassadeurs contribuent activement à représenter Futurpreneur Canada dans leur région respective.

Voici nos mentors ambassadeurs!

Mentor, Chantal Goffoz Thieblin

Chantal Goffoz Thieblin

Biographie

Mentore pour Futurpreneur depuis quatre ans, Chantal a déjà accompagné six jeunes entrepreneurs. Elle met à leur service ses compétences en études de marché, marketing et développement des affaires, qu’elle a acquises au cours de ses études en commerce et de ses 13 années d’expérience professionnelle dans le domaine.

Cofondatrice et vice-présidente de Divergent Capital, un fonds d’investissement privé accompagnant des entreprises en démarrage au Québec, Chantal est bien au fait des défis que doivent relever les entrepreneurs d’ici et de l’écosystème à leur disposition. En outre, Chantal a toujours été sensible aux enjeux de développement international et à la situation des plus démunis. Elle soutient fièrement l’ONG Handicap International, et durant cinq ans, elle a participé au développement de cet organisme au Canada.

mentor, Ian-Patrick Thibault

Ian-Patrick Thibault

Biographie

Reconnaissant que l’entrepreneuriat est un excellent moyen de développer le potentiel humain et de résoudre les problèmes de notre époque, Ian-Patrick Thibault a quitté le milieu de la grande entreprise pour changer le monde. Depuis 2015, Ian-Patrick travaille avec Futurpreneur en tant que mentor d’affaires bénévole.

Ingénieur industriel de formation cumulant 20 années d’expérience en amélioration de processus, on dit de lui qu’il est rassembleur, dynamique et qu’il a l’esprit collaboratif. Si vous voulez l’allumer, parlez-lui d’entrepreneuriat, de cocréation et de codéveloppement, d’espaces de travail collaboratifs, de jeunes entreprises innovantes, de lean startup et de tout ce qui touche la création d’un monde meilleur.

Mentor, Ronald Bannon

Ronald Bannon, MBA, Adm.A., F.C.M.C.

Biographie

Ronald est mentor pour Futurpreneur Canada depuis 2010. Il œuvre dans la gestion stratégique et dans la réalisation de projets commerciaux internationaux, et compte plus de 1 000 projets à son actif. Il accompagne principalement de jeunes entrepreneurs dans le développement de l’offre et du modèle d’affaires et dans le processus de commercialisation interentreprises.

Ronald est passionné par l’adoption des nouvelles technologies. Il fut d’ailleurs l’un des premiers utilisateurs du Web au Québec. Il aime s’impliquer sur une base régulière en apportant son aide à ceux et celles qui veulent réussir leur projet d’affaires.

Encore actif professionnellement, Ronald est membre de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec (Adm.A) depuis 1996 et conseiller en management certifié (C.M.C.) depuis 1997. Il a reçu le titre de Fellow en 2014 pour son apport à la visibilité et à la promotion de la profession et pour sa contribution au développement des entreprises canadiennes à l’étranger.

Bref, une relation de mentorat pour ces mentors est souvent plus qu’une visibilité dans leur réseau ; ils aiment reconnaître qu’ils font une différence dans la vie d’un entrepreneur, mais aussi, qu’ils contribuent au développement économique de leur communauté.  Nous félicitons l’engagement de nos mentors ambassadeurs et leur contribution à rendre l’écosystème entrepreneurial encore plus fort.

Vous aimeriez en connaître plus sur le mentorat? N’hésitez pas à communiquer avec nous au 514-225-7035 ou à info@futurpreneur.ca