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E02 – Suivre sa propre voie en y amenant communauté

Guest Blogger | 26 juillet 2022

Écoutez notre nouveau podcast, Startup + Prosper ! Notre podcast se concentre sur les éléments clés de l’entrepreneuriat tout en mettant l’accent sur l’état actuel de l’entrepreneuriat noir au Canada. Chaque épisode a pour but d’inspirer et d’éduquer les auditeurs sur les entreprises appartenant à des Noirs et leur réalité, tout en donnant un aperçu des objectifs de Futurpreneur en matière de croissance, d’apprentissage et de lutte contre les disparités auxquelles est confrontée la communauté entrepreneuriale noire. Lisez leurs histoires, écoutez et abonnez-vous à notre podcast, Startup + Prosper:

E02 – Suivre sa propre voie en y amenant communauté

Setiz Taheri est un entrepreneur en série. Mais toutes ses initiatives ont une chose en commun : elles sont toutes axées sur la communauté.

« Je suis simplement un gars de quartier ordinaire qui a trouvé un moyen d’être créatif et qui aime redéfinir ce à quoi ressemble le travail communautaire », commence Taheri.

Aussi humble puisse-t-il être, cela implique de tracer sa propre voie et d’entraîner les gens avec lui. C’est ainsi que “La Rue Inspire”, un collectif composé de créatifs, mobilise la communauté, et ce toujours de manière innovante « Notre principal objectif est le développement de la communauté et la sensibilisation aux questions sociales. On ressent concrètement l’impact sur nos communautés, que ce soit à travers des projets artistiques, des courts métrages, des événements, des initiatives communautaires », explique l’entrepreneur.

Et c’est peut-être ce que Setiz Taheri fait de mieux : travailler en partenariat et collaborer avec les gens. « Une grande force, c’est de reconnaître les forces des autres. Je suis entouré d’un grand nombre de personnes compétentes qui font beaucoup de choses mieux que moi. Travailler avec les autres est donc la meilleure façon de faire valoir ses atouts », affirme-t-il.

M. Tehari s’est d’abord tourné vers l’entrepreneuriat pour mesurer ses compétences, et découvrir quoi en faire. « Je suis allé jusqu’à l’université, mais ce n’était pas pour moi », raconte-t-il. Les environnements de travail traditionnels ne lui convenaient pas non plus. « Je savais que je pouvais faire mieux, pour moi-même », se souvient-il. « Il nous faut simplement créer des situations où on voit qu’il y a de réelles possibilités ».

C’est ce qu’il a fait, en commençant par exploiter ses capacités et ses intérêts de l’époque, en vendant d’abord des t-shirts à partir du coffre de sa voiture. « J’ai essayé beaucoup de choses. J’ai beaucoup échoué. J’ai donc senti que c’était la vraie chose à faire pour moi, et que ça correspondait à ma personnalité », explique l’entrepreneur.

Maintenant plus vieux, et ayant lui-même un fils qui est adolescent, il s’est engagé à être non seulement un modèle, mais aussi une oreille attentive et un défenseur de la jeunesse. « Je pense que bien souvent, lorsqu’il s’agit de nos jeunes, on ne les laisse pas être eux-mêmes. On essaie en quelque sorte de les enfermer dans un cadre et de les mettre sur une voie qui nous semble être la bonne. Mais c’est ce que fait déjà le système. Il ne faudrait pas que cela vienne s’ajouter à ce qu’ils vivent déjà », déclare-t-il.

Au contraire, il faut les encourager à être non seulement eux-mêmes, mais aussi la meilleure version possible d’eux-mêmes. Cela implique également de les soutenir lorsque les règles sont enfreintes « C’est ça, le véritable amour. C’est s’assurer que l’on est là pour les gens, pour la communauté, pour la famille, quoi qu’il arrive. Et c’est en quelque sorte le fondement de tout ce que je fais », dit M.Tehari, en s’appuyant sur sa propre expérience. C’est aussi ce qui amène à continuer à aller de l’avant et à croire en soi. « Même si vous ne rentrez pas dans le moule, trouvez votre propre voie et construisez votre propre chemin », exhorte l’entrepreneur.

Cela signifie également être disposé à apprendre et à recevoir de la critique, ce qui n’a pas nécessairement besoin de se faire sur les bancs d’école. « Le plus important, c’est de s’instruire. C’est le principe de base de l’entrepreneuriat », témoigne-t-il, en se citant lui-même en exemple. « J’étais entouré de beaucoup de gens qui ont fait beaucoup de bonnes choses. J’ai donc puisé de tout le monde, ce qui a façonné l’entrepreneur et l’être humain que je souhaitais devenir ».

Pour davantage de conseils sur la manière de tracer sa propre voie et de générer du changement, écoutez l’épisode du podcast intitulé L’entrepreneuriat : un parcours professionnel alternatif, sur Spotify et Youtube.