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Sous les projecteurs : Kailey Gilchrist de NONA Vegan Foods, une entreprise au goût du jour
Afin de souligner le mois internationaldu végétarisme, nous avons pensé mettre en vedette l’un de nos entrepreneurs gourmands, NONA Vegan Foods. NONA Vegan est une gamme de sauces crémeuses sans gluten et végétaliennes, incluant les populaires Alfredo, fromage et carbonara, vendues partout en Ontario. Fondées par Kailey Gilchrist à Toronto, les sauces NONA, riches et crémeuses, peuvent être utilisées pour accompagner les pâtes, légumes, protéines, sandwichs, soupes, ou même en guise de trempettes. Les sauces respectent les restrictions alimentaires auxquelles sont confrontés un grand nombre de Canadiens, et constituent également une option saine pour ceux qui souhaitent simplement faire un choix plus santé.
Comment l’entreprise NONA Vegan Foods est-elle née? Alors qu’elle n’était qu’une enfant, Kailey passait d’innombrables heures avec sa mère dans la cuisine, à tester une foule de recettes. Malheureusement, sa mère est décédée alors qu’elle n’avait que 22 ans. Kailey s’est alors mise à cuisiner leurs classiques favoris, une cuisine réconfortante. Ses amis et sa famille adoraient ses créations culinaires et l’ont encouragée à les vendre. Après y avoir bien réfléchi, Kailey a finalement décidé de suivre leurs conseils, et en juin 2013, NONA Vegan Foods était née. Au départ, son seul détaillant était une cuisine commerciale basée dans un sous-sol qui avait accepté de vendre sa sauce Alfredo. Depuis, NONA a développé sa gamme de produits et augmenté considérablement le nombre de détaillants offrant ses produits – comptant même Whole Foods Market au sein de sa clientèle.
Au départ, Kailey a dû surmonter plusieurs obstacles en tant qu’entrepreneure du domaine de l’alimentation. L’un de ces obstacles était la courte durée de vie de ses produits – qui initialement, n’étaient bons que pour 10 jours, réfrigérés. Cette contrainte rendait les affaires très difficiles pour NONA. Cela l’obligeait à cuisiner très fréquemment, restreignant la taille des commandes et entrainant une grande fréquence de livraison. Kailey refusait fermement d’ajouter des agents de conservation à ses sauces, tout comme le faisaient tant d’autres marques pour pallier au problème. Par chance, un programme local du George Brown College l’a aidée à augmenter le temps de conservation de ses sauces jusqu’à trois mois, sans faire de compromis sur la qualité ou encore ajouter des ingrédients néfastes, ce qui a intéressé de nouveaux détaillants à ses produits.
Le conseil de Kailey aux entrepreneurs qui cherchents constamment à améliorer leurs produits et à apprendre? Poser des questions! « Les gens me demandent comment j’ai pu acquérir autant de connaissances à propos de l’industrie et de la gestion d’une compagnie, alors que mon expérience précédente était dans le domaine du théâtre. La réponse est simple : j’ai posé des questions », explique Kailey. J’ai contacté d’autres entreprises à brûle-pourpoint en leur demandant dix minutes de leurs temps pour leur poser des questions sur l’industrie alimentaire. Chaque personne contactée a accepté, et j’ai appris une foule de renseignements utiles de cette manière.
La demande pour NONA Vegan Foods continue de croître en Ontario, mais en fait, la compagnie n’a pas toujours été connue sous ce nom. Auparavant, l’entreprise s’appelait Soul to Bowl Sauces, un nom trouvé par Kailey et sa mère, alors qu’elle n’avait que 14 ans. En 2014, Kailey a reçu une lettre d’une société affirmant que Soul to Bowl Sauces était un nom trop similaire à une autre marque déposée, et exigeait qu’elle cesse d’utiliser ce nom. « Je suis d’avis que le changement de nom était finalement pour le mieux, puisqu’il m’a permis de refondre l’image de marque, mais cette fois avec la connaissance acquise dans mes premières années dans l’industrie », affirme Kailey. « Les gens massacraient toujours le nom de l’entreprise, l’appelant souvent Soup to Bowl ».
Kailey a tiré plusieurs leçons de ce problème relié à sa marque, et elle peut aujourd’hui partager des conseils visant à aider d’autres entrepreneurs à éviter de telles situations. « Les gens sont très protecteurs des noms. J’étais attachée émotionnellement au nom initial de ma compagnie, et j’aurais dû faire un travail plus averti et éclairé lors des premières étapes administratives. L’entreprise qui avait un nom similaire était également très attachée à son nom. Même si chacun de nous voyait la chose d’un angle différent, ultimement, c’était une question de logistique – ils avaient rempli les formulaires de marque déposée avant moi ».
Gagnante du festival Mac and Cheese de Toronto – parmi un grand éventail de concours ontariens où elle a été sélectionnée – il ne fait aucun doute que Kailey sera couronnée de succès et atteindra son objectif d’étendre son entreprise à l’ensemble du pays. Un dernier conseil de sa part pour les entrepreneurs d’aujourd’hui : « Ayez une motivation supérieure au simple rendement dans votre projet d’entreprise. Couchez cette motivation sur papier. Quand un jour difficile survient et que vous avez envie de tout abandonner, lisez-là et rappelez-vous pourquoi vous faites tout cela ».
Écrit par : Lauren Marinigh, coordonnatrice de médias sociaux et création de contenu, Futupreneur Canada