Lumière sur The Green Kiss : plus sexy que les magasins de produits sains, plus judicieux que Sephora

Vendre et faire la promotion de produits pour le corps naturels et respectueux de l’environnement le jour, puis se glisser dans un costume à paillettes, cheveux crêpés et maquillée à l’excès pour un spectacle du groupe Motown la nuit ; Megan Johns avait l’impression de mener une double vie. Ce fut un moment décisif pour elle. Comment pouvait-elle vendre et faire la promotion de produits sains le jour et se barbouiller de produits chimiques la nuit pour les spectacles. Elle se demandait ce qu’elle se mettait réellement sur le visage et c’est ainsi que l’idée de son entreprise, The Green Kiss, est née.

Basé à Victoria, The Green Kiss est un magasin en ligne et un bar beauté qui vend des produits de beauté naturels, commercialisés parmi les meilleures marques d’Amérique du Nord. Megan Johns a aidé son oncle pendant cinq ans dans son magasin de chanvre local, période pendant laquelle elle s’est formée aux pratiques du commerce équitable, à la croissance éthique et aux tissus manufacturés. Elle a surtout appris que les affaires, et la vie en général, peuvent, et devraient vraiment être menés d’une meilleure manière. L’envie de démarrer sa propre entreprise a grandi au fur et à mesure des années. En lisant “The Virtuous Consumer” et “Not Just a Pretty Face,” Megan a pris conscience qu’elle souhaitait consacrer sa vie à cela : réduire le nombre d’ingrédients nocifs que les femmes s’appliquent sur la peau tous les jours sans le savoir.

« Ma priorité sera toujours les gens. Les femmes ne devraient pas s’empoisonner avec leur rouge à lèvre sans le savoir », explique Megan.  « Mon objectif avec mon entreprise est de rendre la transition vers des produits naturels plus facile. Et chaque jour que je passe à The Green Kiss j’apprécie le fait de pouvoir dire que nous faisons cela ».

Le parcours de Megan dans l’industrie des cosmétiques n’est pas très classique. Elle a grandi immergée dans les arts en tant que chanteuse et danseuse et était sans cesse couverte de maquillage sur scène pour les spectacles. Elle continue toujours sa carrière de chanteuse en parallèle de son entreprise. Elle est présentement chanteuse dans le groupe The County Line et profite de ses concerts pour découvrir et tester de nouveaux produits pour son magasin. « Si les produits de beauté tiennent sur scène après toute une soirée à chanter et à transpirer sous les projecteurs, alors ils font l’affaire », explique-t-elle.

Au milieu de la croissance de The Green Kiss, comme pour toutes les start-ups, Megan a consacré beaucoup de temps et de dévouement à son entreprise. Après avoir passé quatre ans à faire de la recherche, à développer un plan d’affaires et à penser à des idées marketing, son rêve est finalement devenu réalité lorsque The Green Kiss a ouvert en 2011. En faisant des recherches, Megan a découvert que les pratiques de l’industrie de la beauté étaient beaucoup moins éthiques qu’elle ne le pensait. « Une fois que j’ai commencé à faire des recherches, c’était comme éplucher un oignon, je découvrais de plus en plus de pratiques immorales », explique Megan. « J’ai compris que je devais être très ferme sur nos politiques d’achat et que la recherche devait être une activité quotidienne ».

En plus de se frayer un chemin dans l’univers des cosmétiques, Megan a d’abord bataillé pour s’assurer que son entreprise se développe lentement et de manière régulière, sans qu’elle se retrouve sous une montagne de dettes. Elle a travaillé très dur les trois premières années pour prouver que la demande était bien présente, que le concept fonctionnait et qu’en plus il était capable de dégager des profits. Elle a notamment réussi à y parvenir grâce à sa carrière de chanteuse et au prêt accordé par Futurpreneur Canada. Elle nous a expliqué qu’en janvier 2015, The Green Kiss n’était encore qu’un « one woman show » mais qu’elle a maintenant quatre employés. La prochaine étape pour Megan et The Green Kiss est de trouver du financement pour l’expansion qui l’aidera à faire évoluer son entreprise.

Nous avons demandé à Megan ses conseils pour se procurer et acheter des produits respectueux de l’environnement de marques nord-américaines. Voici ses conseils :

  1. Passez du temps pour vraiment faire des recherches sur l’entreprise et son éthique afin qu’elle soit en accord avec votre entreprise
  2. Faites des recherches sur chaque ingrédient de chaque produit pour vous assurer que la liste entière des ingrédients corresponde avec votre propre politique d’achat
  3. Testez et essayez personnellement les produits pour être certain qu’ils fonctionnent vraiment avant de les revendre à vos clients dont vous avez acquis la confiance

En passant par de nombreux hauts et bas au cours de la création de son entreprise, Megan a développé une entreprise qui, selon elle, est « plus sexy  qu’un magasin de produits sains et plus judicieux que Sephora ». Megan conseille la chose suivante aux autres entrepreneurs qui aspirent à démarrer leur propre entreprise : « La passion que vous avez pour le produit ou le service formidable qui peut changer le monde importe peu, car en réalité c’est le marketing qui va déterminer son succès. Si le marketing n’est pas une de vos forces, trouvez quelqu’un pour travailler avec vous qui peut  vraiment vous aider à diffuser votre message de manière claire et concise ».

Écrit par: Lauren Marinigh, Social Media & Content Creation Coordinator, Futurpreneur Canada

Lecture de fin de semaine

Photo Credit: Angela Sabas

Parce que la toile regorge de précieuses informations pour les entrepreneurs, nous vous avons préparé une liste d’articles et de liens intéressants qui vous tiendront occupés pendant la fin de semaine!

Doit-on forcément travailler 50 heures par semaine en tant qu’entrepreneur? – Dynamique mag

Succès rime-t-il avec travail acharné? Les entrepreneurs qui réussissent dévouent-ils une grande partie de leur temps à leur entreprise? L’équipe Dynamique Entrepreneuriale répond à ces questions.

Les 6 erreurs les plus répandues des chefs d’entreprise – mb&scott

Tout entrepreneur n’est-il pas effrayé à l’idée de faire une erreur qui pourrait mettre à l’eau son projet? L’équipe de mb&scott recense 6 erreurs à éviter pour démarrer du bon pied!

#EdTech : Les MOOCs, ces formations gratuites pour accéder à de nouvelles compétences – Maddyness

Vous souhaitez améliorer vos compétences dans un domaine spécifique mais vous n’avez pas le temps de reprendre une formation classique? Les MOOCs, cours en ligne gratuits pour la plupart, sont la solution pour combler vos lacunes ou explorer de nouveaux domaines. Apprenez-en plus en lisant l’article de Maddyness.

Client insatisfait: que faire? – Lime

Vous est-il déjà arrivé de ne pas savoir quoi faire face à un client mécontent? Lisez les conseils d’Annie Bienvenue, Coach d’affaires, formatrice et conférencière, dans son article sur Lime.

Ces 10 Québécois participeront au G20 des jeunes entrepreneurs – Les Affaires

En tant que membre officiel du G20 YAE, Futurpreneur Canada a formé la délégation d’entrepreneurs qui représenteront le Canada au Sommet de l’Alliance des jeunes entrepreneurs du G20 à Istanbul. Parmi les 22 entrepreneurs, 10 sont québécois! Apprenez-en plus dans l’article de Les Affaires.

La boussole entrepreneuriale

Cet outil vous permet d’explorer les principales formes juridiques liées au démarrage d’un projet d’affaires et d’identifier celle qui convient le mieux à votre idée d’entreprise.

Lecture bonus sur notre blogue :

–          Être entrepreneure dans un milieu masculin – Entrevue avec Kristell Tremblay

–          A quel moment faut-il envisager l’expansion de son entreprise?

–          5 signes qui prouvent que vous pourriez devenir mentor

–          Message de Julia Deans : Alliance des jeunes entrepreneurs du Commonwealth

Bonne lecture et passez une excellente fin de semaine!

Être entrepreneure dans un milieu masculin – Entrevue avec Kristell Tremblay

Là où certains voient un risque, Kristell Tremblay y voit une opportunité. Ce que l’on pourrait penser être un désavantage, elle le transforme en atout. Cette jeune entrepreneure de 33 ans au caractère trempé et au franc-parler est l’une de ces personnes qui savent où elles vont. Lorsqu’on lui a dit qu’elle était folle de démarrer sa propre entreprise dans la construction compte tenu de l’état du marché, Kristell ne s’est pas laissé décourager. A la tête de Construction KT inc. depuis près de 3 ans maintenant, Kristell Tremblay fait partie de la petite communauté des 2,9% de femmes propriétaires de PME dans le secteur de la construction au Canada. Être jeune et être une femme chef d’entreprise  dans une industrie largement dominée par les hommes n’est pas chose commune et peut sembler être un sacré défi. Nous avons eu le plaisir de discuter avec Kristell qui a accepté de partager avec nous son parcours et son quotidien d’entrepreneure.

Entrepreneure dans l’âme

Fille d’un chef d’entreprise, Kristell a toujours su qu’elle était une entrepreneure dans l’âme et n’a pas hésité longtemps avant de suivre les pas de son père ingénieur. Diplômée en génie mécanique, elle s’est rendue compte avec son premier travail dans une usine qu’il lui était difficile d’exercer son leadership dans ce milieu très masculin et a finalement choisi de se réorienter vers la construction. Elle a fait ses premières armes en génie civil chez CIMOTA inc., une première expérience très formatrice qui lui a permis d’en apprendre beaucoup sur la construction. Mais c’est suite à un autre travail qu’elle a réalisé qu’elle était capable de gérer seule une entreprise et qu’elle a alors décidé de sauter le pas en fondant Construction KT inc.

« On est entrepreneurs généraux en construction. On rénove des écoles, on fait des chantiers de réaménagement, de rénovation et des réparations, principalement dans la région de Montréal. On est spécialisé dans la réparation structurale de béton : les parkings souterrains, les copropriétés, les balcons en béton, nous faisons des enduits de surface… », explique Kristell.

Entreprendre dans le domaine de la construction n’est pas facile. Pour Kristell, comprendre la réglementation et se tenir informée des nombreuses lois qui régissent l’industrie est certainement une des plus grandes difficultés. Le marché de la construction n’est pas non plus en grande forme mais cela n’entache en rien l’optimisme et la détermination de Kristell : « En 2012 beaucoup d’entreprises ont fermé. Moi j’ai vu ça plus comme une opportunité que comme une menace car finalement ça laissait la place aux jeunes. Même si cette année c’est dur pour tout le monde, on espère se maintenir et pourquoi pas voir une progression. On ne se décourage pas ».

Pour l’accompagner dans son aventure entrepreneuriale, Kristell peut compter sur le soutien de mentors mais aussi sur celui de son père qui agit plus comme un coach et qui la conseille sur la prise de risques et sur les aspects émotionnels.

Réussir à faire sa place

Son succès, Kristell le doit aussi à sa force de caractère. Lorsqu’on lui demande si elle considère le fait d’être jeune et d’être une femme comme un inconvénient, sa réponse est catégorique : « J’ai toujours vu ça comme un atout parce que je ne passe pas inaperçue. Quand je présente mon entreprise je veux que tout le monde se souvienne de moi et de mon entreprise. » Elle admet aussi que son fort caractère y contribue également : « Pour se faire entendre dans l’industrie de la construction il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Il faut faire sa place et la garder », explique-t-elle.

Même si sa position de chef d’entreprise lui rend la tâche plus facile lorsqu’il s’agit d’exercer son leadership, cette jeune entrepreneure sait que rien n’est acquis : « Il faut vraiment bien connaître ses dossiers, arriver préparé dans les réunions, il faut savoir quoi dire à ses troupes. Je me mets au même niveau que tout le monde, je n’essaye pas de m’imposer comme la boss. J’essaye de leur demander leur avis, des pistes de solutions et d’argumenter. En même temps cela me permet de m’informer de leurs besoins ». L’honnêteté, selon Kristell est un élément clé de la crédibilité : « Quand on me pose des questions auxquelles je n’ai pas les réponses je le dis : « je ne sais pas, je vais aller vérifier et je reviens avec l’information ». C’est très important. Surtout dans la construction, les gars ont tendance à poser des questions pièges, donc si tu leur donnes la mauvaise réponse ils vont le savoir. » Kristell nous rappelle aussi que l’humour est la meilleure arme lorsque l’on travaille dans la construction. Être souriant, avoir une bonne attitude et le tour est joué!

Bénévolat, implication sociale et communautaire

Après avoir beaucoup parlé de l’importance du réseau avec ses mentors, Kristell a décidé de s’impliquer bénévolement  dans plusieurs organisations. Tour à tour collaboratrice à la vice-présidence en entrepreneuriat de la jeune chambre de commerce du Québec, puis responsable du réseautage à l’Ordre des ingénieurs du Québec, Kristell a récemment intégré le conseil d’administration de l’Association patronale des entreprises en construction du Québec. Au-delà de l’opportunité de contribuer directement aux évolutions de son industrie, il s’agit d’un excellent moyen de se faire des contacts et de bénéficier de l’expertise de ses pairs plus expérimentés.

Kristell attache aussi de l’importance à l’entraide au sein de la petite communauté que constituent les femmes chef d’entreprise dans la construction. Elle est ainsi bénévole engagée dans le réseau Les ELLES de la construction qui a pour objectif de promouvoir la place des femmes dans le secteur de la construction. « Les Elles ça a changé ma vie. Ça permet de faire des contacts, du réseautage. Il y a aussi des femmes qui comme moi sont propriétaires d’entreprises et on a exactement les mêmes questions, les mêmes parcours. Certaines ont démarré leur entreprise avant moi, d’autres sont plus jeunes que moi donc on peut toutes s’aider », dit Kristell. Entrepreneure engagée sur la question de la mixité au sein de son industrie, elle a notamment  donné une allocution « Mixité : au-delà des préjugés » lors de laquelle elle a insisté sur l’importance des femmes d’occuper un poste dans lequel elles performent et dans lequel elles se sentent à leur place. Futurpreneur est fier de soutenir le parcours de cette jeune entrepreneure et espère que son histoire et sa persévérance en inspirera plus d’un.

Ecrit par : Claire Gendron, Bilingual Marketing Content Coordinator, Futurpreneur Canada

Photo Credit: ellesdelaconstruction.com/revue-presse

Message de Julia Deans : Alliance des jeunes entrepreneurs du Commonwealth

Plus tôt ce mois-ci, Futurpreneur Canada est devenu membre fondateur de l’Alliance des jeunes entrepreneurs du Commonwealth – Caraïbes et Canada, ou CAYE – C&C.

Cette nouvelle alliance de réseaux composés de jeunes entrepreneurs et d’organismes les soutenant a pour objectif de défendre les intérêts des jeunes entrepreneurs, de les mettre en relation entre eux et de leur donner les moyens de réussir dans la région des Caraïbes du Commonwealth qui, au cas où vous ne le saviez pas, inclut le Canada !

Le Commonwealth des nations comprend 53 pays – d’anciennes colonies britanniques pour la plupart – et favorise le libre-échange, le multilatéralisme et d’autres objectifs à travers des projets et des réunions. Son Secrétariat à la jeunesse encourage l’entrepreneuriat comme une solution au chômage des jeunes et il unit les réseaux du Commonwealth pour renforcer le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse.

CAYE – C&C s’appuie sur le succès de l’Alliance du Commonwealth des jeunes entrepreneurs asiatiques initié en 2011, et qui est devenu un acteur influant pour le soutien des jeunes entrepreneurs et la reconnaissance de leur contribution à la croissance économique. Une alliance régionale d’Afrique de l’Est a également été lancée.

Pour les jeunes entrepreneurs canadiens et les organisations qui les soutiennent comme Futurpreneur Canada, CAYE – C&C ouvre un champ de possibilités pour les relations commerciales et le partage d’informations, d’idées et de ressources avec nos collègues des Caraïbes. Cela signifie également des opportunités supplémentaires pour influencer les politiques canadiennes et d’autres par l’intermédiaire du Commonwealth.

En tant que Chef de la direction de Futurpreneur Canada, j’ai travaillé avec mes homologues des Caraibes pour lancer cette nouvelle alliance. Ensemble, nous poursuivons les mêmes objectifs d’aider les jeunes entrepreneurs à concrétiser leurs rêves et de stimuler l’entrepreneuriat jeunesse à travers :

  • Défense des intérêts et promotion : créer un environnement favorable à l’entrepreneuriat jeunesse
  • Renforcement des capacités : partager des connaissances, s’assurer que les jeunes entrepreneurs aient accès aux services essentiels de soutien aux entreprises et les renforcer
  • Échanges facilités : créer des connexions d’affaires pour les jeunes entrepreneurs de la région et au-delà

Nous sommes très heureux de faire partie de cette nouvelle initiative régionale et nous espérons que vous vous joindrez à nous. Visitez cayecaribbean.com pour lire le communiqué de presse du Commonwealth à propos du lancement de CAYE – C&C et suivez CAYE – C&C sur Facebook et sur Twitter.

 

A quel moment faut-il envisager l’expansion de son entreprise?

Photo Credit: bigdata-madesimple.com

En voyant votre entreprise évoluer et grandir, vous commencerez logiquement à penser à un projet d’expansion. L’expansion est toutefois risquée parce que cela nécessite un investissement en capital et implique des changements majeurs au sein de votre organisation. Selon Industrie Canada, les petites entreprises représentent 98,3% des entreprises avec employés, les moyennes entreprises, 1,6 % et les grandes entreprises, 0,1 %.

Que vous soyez propriétaire d’une petite, moyenne ou grande entreprise, il est important que vous preniez en considération un certain nombre d’éléments avant d’envisager l’expansion de votre entreprise.

Allez-vous tirer parti des économies d’échelles?

En général, lorsqu’une entreprise s’agrandit, elle est en mesure de réduire ses coûts de production / de service. Vous avez intérêt à accroître les activités de votre entreprise que si les économies d’échelle qui en résultent vous permettent de diminuer vos tarifs et d’augmenter votre profit au global. Un projet d’expansion est bénéfique à votre entreprise s’il vous permet de vous protéger contre les diminutions des tarifs des concurrents et de profiter de nouvelles ressources, telles que de nouvelles possibilités en termes de marketing, de meilleures installations et des caractéristiques supplémentaires pour vos produits ou vos services.

Vos concurrents envisagent-ils l’expansion?

Faire des études de marché peut favoriser une prise de décision mûrement réfléchie et décider si oui ou non vous allez accroître les activités de votre entreprise.

Si vous arrivez à obtenir des informations sur vos concurrents, vous pourrez potentiellement être capable d’identifier de nouvelles façons de mieux répondre à la demande client. Le projet d’expansion de vos concurrents peut faire suite à la découverte de nouvelles opportunités sur le marché. Vous pouvez alors, soit les suivre dans cette direction, soit adopter une approche plus méthodique. Adopter une approche méthodique vous permet de déterminer si la demande est suffisante pour vos produits ou vos services et peser les avantages et les risques en matière d’expansion. Si vous décidez de développer les activités de votre entreprise, essayez d’améliorer les idées de vos concurrents au lieu de simplement les copier. Vous éviterez ainsi de perdre votre avantage concurrentiel au cours du processus.

Êtes-vous en mesure de financer l’expansion?

Si vous entreprenez l’expansion de votre entreprise, vous aurez besoin d’investir dans des installations, des équipements, des stocks et de recruter de la main d’œuvre. Il est important que vous sachiez combien de capital vous avez besoin pour investir et quelles sont les options de financement qui s’offrent à vous. De plus, vous devez vous assurer que l’expansion vous permettra de dégager suffisamment de bénéfices pour rembourser vos prêts à temps et maintenir votre entreprise à flot.

Un grand nombre d’entreprises ont de sérieux problèmes de dette parce que leur plan de croissance n’était pas assez prudent.

Êtes-vous prêt à confier des responsabilités importantes aux autres?

Le développement de votre entreprise implique que vous la gériez différemment et vous devrez davantage compter sur vos partenaires ou sur vos employés. Par exemple, si vous envisagez d’ouvrir un second lieu de production, vous devez permettre à quelqu’un d’autre de le gérer parce que vous ne pouvez pas être dans deux lieux différents en même temps. Transférez des responsabilités importantes à d’autres personnes signifie que vous aurez moins de contrôle sur la gestion de votre entreprise. Vous devez être prêt à abandonner dans une certaine mesure votre rôle sur le terrain si vous voulez développer les activités de votre entreprise.

Vos clients accepteront-ils le changement?

Un projet d’expansion implique la mise en place de nombreux changements, beaucoup simultanés. Vos clients pourraient avoir besoin de temps pour accepter le nouveau fonctionnement de votre entreprise. Par exemple vous avez peut-être déjà établi  des relations proches avec vos clients en conversant avec eux directement et vous ne serez peut-être plus en mesure de conserver de telles relations si vous décidez d’agrandir votre entreprise. Ce changement pourrait affecter votre entreprise, c’est pourquoi toutes les modifications doivent être considérées sérieusement avant de mettre en place un plan d’expansion.

Serez-vous en mesure de conserver la qualité de vos produits/services et la rentabilité?

Peu importe ce que vous faites, vous entendrez toujours des plaintes. Une expansion grande et rapide peut conduire à des réclamations non prévisibles de clients que vous ne pouvez pas vous permettre. Les propriétaires d’entreprise ne veulent pas aggraver les problèmes lorsqu’ils essayent de maintenir le niveau de service ou de livraison attendu pour le produit. Le moindre changement affectant la qualité est suffisant pour déstabiliser une opération. Par conséquent, si les plaintes s’accumulent, pensez à une expansion limitée comme une manière d’aider à tout gérer.

Enfin, et c’est peut-être le plus important, vous devez toujours penser à la rentabilité de votre entreprise. Les pointes d’activité et la saisonnalité peuvent déstabiliser même le plus prometteur des entrepreneurs. Il est trop facile de penser que trois ou quatre mois d’augmentation de chiffre d’affaires soit un signe de stabilité et de croissance. Par exemple, si vous prévoyez l’expansion à la fin d’une saison chargée, vous ne serez peut-être pas en mesure de soutenir l’entreprise une fois la saison finie. Cependant, si vous avez eu trois, quatre ou cinq années rentables, vos chances de succès se verront grandement améliorées. Tirer profit de cela et entreprenez l’expansion.

Pour finir, toutes les entreprises qui réussissent doivent envisager l’expansion à un moment de leur évolution. Savoir quand faire le prochain pas vers la croissance est clé. Déterminer quel est le bon moment pour accroître les activités de son entreprise diminue considérablement le risque encouru et vous aide à construire des fondations plus solides pour la croissance de votre entreprise sur le long terme.

Écrit par : Ellis Orlan, CPA (IL), CGMA, Principal, Fuller Landau LLP, Toronto, ON, eorlan@fullerllp.com, Mentor à Futurpreneur Canada

22 entrepreneurs canadiens représenteront le Canada au Sommet de l’Alliance des jeunes entrepreneurs du G20 à Istanbul!

Le Sommet de l’Alliance des jeunes entrepreneurs du G20 (G20 YEA) est un réseau mondial composé de jeunes entrepreneurs et d’organismes soutenant l’entrepreneuriat jeunesse. Ce rassemblement en amont du Sommet du G20 a été créé avec l’objectif de soutenir les jeunes entrepreneurs des pays membres du G20 et de mettre en commun les bonnes pratiques et les exemples. L’Alliance fut officiellement créée en 2010, lors du Sommet des jeunes entrepreneurs du G20 qui s’est tenu à Toronto au Canada. Cette année le Sommet G20 YEA se déroulera à Istanbul, en Turquie.

En tant que membre officiel du G20 YAE pour notre pays, Futurpreneur Canada a examiné plus de 60 candidatures de Canadiens passionnés par l’entrepreneuriat et excités par l’opportunité d’intégrer la délégation canadienne 2015. Après une série d’entrevues, un jury a sélectionné 22 entrepreneurs pour représenter leur pays sur la scène internationale. La délégation canadienne se déplacera en Turquie en septembre pour sensibiliser les dirigeants du G20 et les législateurs à la cause de l’entrepreneuriat jeunesse et pour rencontrer et tisser des relations avec plus de 600 entrepreneurs du reste du monde. Découvrez les membres de la délégation ci-dessous :

Alexandre Fainberg (Montreal, Québec)

Company: Heddoko

Motto: “Hope is not a strategy.”

Profile

Alexandre Mensi (Laval, Québec)

Company: Mango Software Inc.

Motto: “Do the right thing, do the thing right!”

Profile

Arielle Beaudin (Montreal, Québec)

Company: LORI.biz

Motto: “Do it right.”

Profile

Barry Hartman (Vancouver, British Columbia)

Company: 505-Junk

Motto: “Challenge is the first step of opportunity.”

Profile

Bassil Silim Jones (Montreal, Québec)

Company: Merchlar

Motto: “My father used to tell me to “crack your butt and work hard now not later”. This is what I now know as the power of delayed gratification. Success usually comes down to choosing the pain of discipline over the ease of distraction. And that’s exactly what delayed gratification is all about.”

Profile

Daniel Dubois (Vancouver, British Columbia)

Company: ShareShed

Motto: “Win the day.”

Profile

Déborah Cherenfant (Montreal, Quebec)

Company: Mots d’Elles Media

Motto: “Always aim higher.”

Profile

Devon Fiddler (Saskatoon, Saskatchewan)

Company: SheNative Goods Inc.

Motto: “She believed she could so she did.”

Profile

Felix Marzell (Montreal, Québec)

Company: DIX au carré

Motto: “You play, you discover. You discover, you innovate.”

Profile

Heather Abbey (Saskatoon, Saskatchewan)

Company: ShopIndig.ca

Motto: “I’m not scared of failure, but I am of regret.”

Profile

Humeyra Ayshé Karsli (Montreal, Québec)

Company: Atlantic Trade Bridge

Motto: “I have no idols; I admire hard work, dedication and competence.”

Profile

Ibrahim “Obby” Khan (Winnipeg, Manitoba)

Company: Shawarma Khan & Green Carrot

Motto: “Entrepreneurship is living a few years of your life like most people won’t so that you can live the rest of your life like most people can’t.”

Profile

JP Dejardins (Montreal, Québec)

Company: The Wallrus & Orangerine

Motto: “You are what you do.”

Profile

Leslie Gallagher (Halifax, Nova Scotia)

Company: WorkLocal.jobs

Motto: “Follow up & follow through.”

Profile

Luc Bohunicky (Winnipeg, Manitoba)

Company: Consultica

Motto: “What would you do if you knew you could not fail?”

Profile

Manny Padda (Vancouver, British Columbia)

Company: New Avenue Capital

Motto: “Invest in the person/entrepreneur.”

Profile

Ray Walia (Vancouver, British Columbia)

Company: Launch Academy

Motto: “Everybody has something to teach, everybody has something to learn.”

Profile

Sarah Segal (Montreal, Québec)

Company: SQUISH

Motto: “It takes 10 years to be an overnight success.”

Profile

Scott Henry (Windsor, Ontario)

Company: Kidogo

Motto: ”If you want to go fast, go alone, if you want to go far, go together.”

Profile

Scott Walton (Saint John, New Brunswick)

Company: Enovex/Covalent

Motto: “If you want money ask for advice, if you want advice ask for money.”

Profile

Stephanie Brisson (Montréal, Québec)

Company: Credo Productions

Motto: “Make it happen.”

Profile

Winston Chan (Montreal, Québec)

Company: Dr. Winston Chan Wellness Chiropractic

Motto: “Just do it.”

Profile

Delegates will be accompanied by the following member of the Futurpreneur Canada team:

Cindy Goertzen (Winnipeg, Manitoba)

Board Member, Futurpreneur Canada

Profile

Marsha Josephs (Richmond Hill, Ontario)

VP, Corporate and Public Affairs, Futurpreneur Canada and G20 YEA Canadian Sherpa

Profile

Olivier Letard (Montreal, Québec)

Board Member, Futurpreneur Canada and G20 YEA Canadian President

Profile

Conseils pour trouver un équilibre entre votre nouvelle entreprise et un emploi à temps plein (partie 3)

Cet article est la troisième partie d’une série de conseils sur comment concilier la création de son entreprise avec un emploi à temps plein. Vous n’avez pas lu les deux premiers articles? Rattrapez-vous en cliquant ici et ici.

Partie 3 : Être capable de retrouver la motivation

Imaginez un instant que vous occupez un emploi à plein temps et que vous avez démarré une entreprise à temps partiel dans les quatre derniers mois. Vous étiez très enthousiaste au début de l’aventure mais vous vous sentez maintenant fatigué en rentrant du travail, vous n’avez pas fait grand-chose au cours de ces deux ou trois dernières semaines et votre productivité est au plus bas.

Que se passe-t-il maintenant?

Votre ancien vous

Sachez que votre ancien vous se rebelle. Vous avez instauré de nouvelles habitudes, une nouvelle façon de vivre et une nouvelle façon de penser alors que votre ancien vous aimerait conserver le statu quo. C’est un test. Souhaitez-vous vraiment cela? Travailler à plein temps tout en créant une entreprise conduit inévitablement à  une série de faux pas et rime avec tomber, se relever, recommencer, trébucher, se relever, etc. Chaque jour est un nouveau jour, engagez-vous à partir ou à repartir.

Décomposez vos objectifs

La solution est de diviser vos larges objectifs en plus petits objectifs. Le succès vient des petits progrès. Ne vous faites pas avoir en pensant que le succès apparaît au coin de la rue (notamment si vous pensez avoir une très bonne idée). The Compound Effects de Darren Hardy est un merveilleux libre qui vante ces principes. En résumé, chaque goutte d’eau compte pour remplir le vase ou encore, le succès d’une entreprise se construit sur le long terme.

La constance est gagnante

Tous les objectifs du monde ne vaudront rien si vous ne mettez pas en place des habitudes saines. Élaborez un emploi du temps approprié (consultez la première partie sur L’emploi du temps harmonieux). Mettre en place un environnement adéquat commence avec de la rigueur : fixez-vous un calendrier et suivez-le. Des études prouvent que si vous planifiez de faire une tâche à un certain moment de la journée, vous serez davantage susceptible de le faire que si vous pensez le faire quand vous en avez envie.

L’objectivité compatissante

Revenons à l’exemple du début, où vous n’avez pas beaucoup travaillé pour votre entreprise au cours des deux dernières semaines. Certains d’entre vous seront durs avec eux-mêmes (« Je ne suis pas fait pour ça » ou « Je suis nul avec les chiffres »). D’autres vont trouver des excuses de circonstances (« J’ai eu une semaine difficile, j’ai trop de choses à gérer »).

J’aime beaucoup ce que Hillary Rettig dit sur la gestion de ce genre de situation dans son article Compassionate Objectivity. En faisant preuve d’objectivité compatissante, les personnes disent non à la culpabilité et à la honte, mais cela ne veut pas pour autant dire qu’elles ne prennent pas leurs responsabilités. Avec l’objectivité compatissante on ne se rabaisse pas. L’accent est mis sur les domaines dans lesquels on peut s’améliorer, plutôt que de se coller une étiquette ou d’abandonner.

Par exemple, repensez à la semaine dernière lorsque vous êtes rentré fatigué. Cherchez à savoir ce qui s’est produit : vous avez soupé tard, vous avez décidé de boire un verre de vin et de regarder une émission pour vous détendre, jusqu’à ce que vous réalisiez qu’il est déjà 22h30. Revenez en arrière et dites-vous que vous aviez vraiment besoin d’une pause au lieu de vous dire que vous étiez fainéant. Et dans le futur, vous mettrez en place des temps de travail et des temps de pause. Vous pouvez par exemple décider que le jeudi à 19h30 vous enverrez un courriel à vos fournisseur et qu’à 21h vous regarderez votre émission préférée. Faites de votre mieux pour commencer à travailler à l’heure que vous vous êtes fixée. La motivation viendra certainement après avoir commencé à travailler car vous savez que vous serez récompensé plus tard dans la soirée.

Ce sont des petits changements, mais dans le temps ils s’accumulent. Si vous travaillez à temps plein et que vous avez déjà commencé une entreprise à temps partiel, je vous souhaite beaucoup de moments de croissance, de perspicacité et d’action. Si c’est quelque chose que vous envisagez de faire, j’espère que vous vous rendez compte que vous êtes capable de le faire.

Si vous avez besoin d’aide pour continuer dans la bonne direction, consultez gratuitement notre rédacteur de plan d’affaires.

Écrit par: Dominik Loncar, Entrepreneur en résidence à Futurpreneur Canada, dloncar@futurpreneur.ca

Lumière sur Lightenco : tout est une question de timing parfois

Steve Hubbard et Raymundo de Cojo sont les deux co-fondateurs de Lightenco, une entreprise qui offre des solutions d’éclairage améliorées permettant aux entreprises de réduire leur facture d’électricité et de limiter leur consommation d’énergie. Ces « lighting geeks » autoproclamés, conçoivent des solutions d’éclairage en utilisant la technologie LED, qui ne contient pas de mercure, n’émet pas de lasers infrarouge ni d’ultraviolets, dégage moins de chaleur que les autres ampoules et dure plus de 50 000 heures. En plus de faire faire des économies aux entreprises, Lighentco s’assure aussi que les lumières qu’il remplace soient correctement recyclées afin de protéger l’environnement. La société est présente au Canada, en Ontario et au Québec, ainsi qu’au Mexique, où elle fabrique des produits LED pour le grand public, et pour des usages industriel et commercial.

Steve et Raymundo font partie des entrepreneurs à succès qui ont démarré leur entreprise grâce au soutien de Futurpreneur. Nous étions donc très enthousiastes à l’idée de découvrir leurs secrets. Nous avons posé quelques questions à Steve sur ses expériences en entrepreneuriat et nous avons découvert une histoire passionnante sur l’importance du timing, la connaissance du marché et la nécessité de mettre le client au cœur de son entreprise.

Tout est une question de timing

Tout a commencé  lorsque les deux entrepreneurs se sont rencontrés par l’intermédiaire de leur femme, qui étaient originaires de la même ville au Mexique et amies proches. A ce moment-là Steve et sa femme vivaient à Ottawa, alors que Raymundo et sa femme étaient encore au Mexique. Ils ne savaient pas que cette rencontre déboucherait sur une relation d’amitié puis sur une relation d’affaires fructueuse.

Steve déménagea en 2008 pour poursuivre sa carrière politique et par chance, finit par devenir un entrepreneur à la place. C’est en voyant sa femme essayer de garder contact avec des personnes restées au Mexique que Steven a remarqué qu’il existait une demande pour des appels longues distances à des tarifs économiques afin que les personnes vivant à l’étranger gardent contact avec leurs proches restés au pays. Il fonda alors CampusCom, une entreprise de téléphonie mobile VoIP destinée aux expatriés et aux étudiants internationaux.

Peu de temps après, Raymundo et sa femme déménagèrent au Canada et Steve en profita pour inviter Raymoundo à se joindre à son entreprise afin de bénéficier de son expérience en tant qu’ingénieur. L’entreprise connu un certain succès, mais après cela, ils étaient tous les deux accro au rythme soutenu qu’ils avaient vécu pendant le développement de leur entreprise. Il n’a pas fallu longtemps avant qu’ils ne travaillent sur une nouvelle idée. Raymundo et un camarade ingénieur du Mexique, Eduardo Vargas, ont commencé à travailler sur une nouvelle entreprise qui offrirait des solutions clés en main d’éclairage LED et ils ont demandé à Steve d’apporter ses compétences en vente et en marketing. Le timing était parfait pour une telle entreprise puisque les gouvernements de l’Ontario et du Québec ont lancé une série de mesures incitant les entreprises à faire des économies d’énergie et créant ainsi une nouvelle demande sur le marché que les solutions Lightenco pourraient combler.

Connais ton marché

Prendre connaissance et  tirer profit des évolutions et des opportunités au sein d’un marché, telles que des mesures incitatives du gouvernement ou une tendance vers une sensibilisation à l’environnement est la première leçon en entrepreneuriat qu’il faut retenir du succès de Lightenco. Comme Steve le conseille, « Vous devez consacrer beaucoup de temps à la recherche pour votre entreprise. De nombreux organismes et différentes instances gouvernementales peuvent vous aider. »

Quand nous avons demandé comment Steve, Raymundo et Eduardo ont procédé pour avoir une meilleure compréhension du marché, Steve nous a parlé des différentes ressources et partenariats qu’ils ont trouvés très utiles. En premier lieu, ils ont participé à quelques concours, qui impliquaient souvent une présentation devant un panel, du style Dragon Den. Ils ont fini par obtenir un grand nombre d’information utiles auprès des experts au sein de ces panels qui les ont aidés à se développer et à renforcer leur entreprise. Par exemple, on leur a dit que leur plan d’affaires était très bon mais qu’ils devaient s’assurer qu’il était viable sur le long terme afin qu’ils ne dépendent pas entièrement des subventions gouvernementales qui pourraient être modifiées ou abandonnées.

Ils ont également fait appel à des organisations locales, telles que Invest Ottawa et CDEC à Montréal, pour trouver les programmes qui les aideraient à développer leur entreprise. Steve estime aussi leur utilisation des espaces de co-travail fut extrêmement bénéfique car ils étaient entourés d’une communauté de consultants indépendants et d’entrepreneurs dotés d’expériences et de compétences variées. La collaboration est un autre élément clé de l’histoire de Lightenco, et est une façon de tester son modèle d’affaires et en apprendre davantage sur le marché.

Steve explique, « Si vous êtes seul et que vous pouvez vous joindre à une communauté comme HUB et CSI, les bénéfices sont formidables. Impliquez-vous et rencontrez vos pairs entrepreneurs pour partager les idées d’entreprises et trouvez des opportunités pour vous aider mutuellement à grandir. »

Donnez la priorité au client

La particularité qui fait de Steve, Raymoundo  et Eduardo de véritables entrepreneurs est le fait que leurs idées d’entreprise, qu’ils s’agissent de CampusCom ou de Lightenco, soient nées à partir des besoins réels des clients. Plutôt que de vendre un produit particulier et de convaincre les futurs clients qu’ils en ont besoin, leur approche consiste à concevoir des produits pour lesquels ils savent qu’il y a un besoin et une demande. Ils remarquent les opportunités sur le marché et s’efforcent ensuite de créer les produits et les services qui fourniront la solution parfaite.

Par exemple, quand ils ont créé Lightenco pour capitaliser sur l’intérêt croissant en faveur de l’éclairage LED suite aux mesures incitatives du gouvernement, ils ont entrepris de concevoir des solutions d’éclairage clés en main qui amélioreraient véritablement la technologie existante. Les produits de Lightenco offrent aux clients efficacité, performance et respect de l’environnement, une combinaison qui n’existait alors pas avec les autres technologies d’éclairage. Ensemble, ces facteurs ont permis d’établir un solide cas d’affaires pour le succès de Lightenco au Canada.

Conseils pour les futurs créateurs d’entreprise

« Bootstrappez-vous. Il n’y a pas de raison d’avoir les yeux plus gros que le ventre et chaque dollar compte. Beaucoup de coûts fixes peuvent être considérablement réduits en cherchant des solutions alternatives et parfois temporaires. Modernisez-vous. Tirez parti des médias sociaux et des outils comme Twitter, Facebook, LinkedIn et Hootsuite. Il existe beaucoup d’exemples d’entreprises qui échouent car elles ne se sont pas modernisées. Soyez confiant. L’attitude l’emporte souvent sur les aptitudes! »

Lighentco a récemment fait une apparition sur CBC et CTV. Suivez Lighentco sur Facebook et Twitter.

Ecrit par : Kristin Knapp, Content Copywriter, Futurpreneur Canada

Lumière sur Bronuts : une histoire de famille

On trouve parfois l’inspiration au moment où l’on s’y attend le moins ou dans des endroits inattendus. C’est exactement ce qui s’est passé pour Bronuts. Le co-fondateur, Brett Zahari et sa femme Meghan (devenue partenaire d’affaires depuis), voyageaient à Portland durant l’été 2014 lorsqu’ils sont tombés sur une boutique de beignets gourmets. Ils sont complètement tombés amoureux de l’idée d’avoir un beignet gourmet frais tous les jours et avaient le cœur brisé à l’idée de penser qu’ils devraient leur dire au revoir lorsqu’ils retourneraient à Winnipeg. C’est ainsi que Brett a réalisé que Winnipeg méritait sa propre boutique de beignets gourmets.

Quand Meghan et Brett rentrèrent de leurs vacances, ils ont fait part de cette idée avec Dylan, le frère de Bett. Au début la petite équipe hésitait, mais après un peu de brainstorming, des calculs et la proposition du nom « Bronuts », ils ont tous sentis que l’idée était réaliste et qu’elle méritait d’être mise en œuvre. Après avoir trouvé l’emplacement parfait pour leur boutique, avec l’aide de leur père entrepreneur en bâtiment, Dylan, Brett et Meghan ont passé des jours et des nuits, en plus de leur travail dans la construction, pour transformer ce rêve en réalité.

Bronut s’est développé rapidement et sert maintenant de délicieuses créations, des beignets au chocolat et au beurre de cacahuète à l’édition spéciale été, le beignet au citron et graines de pavots. Chaque jour, Meghan, Dylan et Brett sont confrontés à des défis dans leur vie d’entrepreneurs. Lorsqu’on lui demande à quoi ressemble une journée typique, Meghan explique que la réponse d’aujourd’hui sera totalement différente de celle de demain, mais qu’il y a une chose qui ne change jamais d’une semaine à l’autre, les courses à Costco. « Je ne peux dire que je pensais que j’aurais jamais besoin de courir à Costco en panique pour acheter 18 pichets de lait plusieurs fois en une semaine ». En plus de mener la vie intense, mais enrichissante, d’entrepreneurs, travailler en famille  permet d’apporter un bon équilibre entre les difficultés et les succès, se confie Brett. Brett et Dylan ont grandi ensemble, non pas seulement en tant que frères, mais en tant que meilleurs amis. « Nous savons comment travailler ensemble et comment s’énerver l’un et l’autre », explique Brett. « Il y a un véritable équilibre pour faire en sorte que les idées de chacun soient prises en compte équitablement et nous nous sentons tous bien par rapport à ce que nous construisons ensemble ».

Il est évident que la famille et la nourriture sont les priorités de Bronuts. « C’est une famille qui a construit cet endroit, nous sommes une entreprise familiale, notre personnel s’entend si bien que nous sommes devenus une petite famille et les familles sont souvent celles qui remplissent nos tables toute la journée », raconte Brett. Meghan explique que l’équipe travaille vraiment bien ensemble et que les forces de chacun compensent les faiblesses des autres. Brett gère les chiffres et le café, Dylan s’occupe de la cuisine et des beignets et Meghan, du personnel et des réseaux sociaux.


Photographié ci-dessus : Le bébé de Brett et Meghan qui soutient l’entreprise familiale.

Le trio familial a un conseil pour les entrepreneurs qui souhaitent se lancer en affaires avec leur famille : « Ne le faites pas parce que ‘Ce sera amusant!’. Restez réalistes faites les choses de manière intentionnelle à tout point. C’est l’une des expériences les plus incroyables, mais cela demande du travail. Communiquez. Ne laissez pas les choses s’installer et s’envenimer. Continuez de parler et souvenez-vous toujours que vos désaccords en lien avec l’entreprise ne reflètent en rien vos relations personnelles. C’est probablement la chose la plus cool lorsque que l’on travaille en famille : peu importe ce qu’il arrive, vous savez qu’à la fin de la journée vous avez une famille unie ».

Ecrit par : Lauren Marinigh, Social Media & Content Creation Coordinator, Futurpreneur Canada 

Les entrepreneurs de Futurpreneur célèbrent la fête du Canada!

C’est la fête du Canada, l’occasion de célébrer tous les entrepreneurs qui aident à façonner un avenir solide pour ce magnifique pays dans lequel nous habitons! Nous avons demandé à quelques-uns de nos « Futurpreneurs » de partager leur point de vue sur l’entrepreneuriat au Canada et pourquoi c’est si important pour notre pays.

« Les jeunes entrepreneurs ne sont pas seulement essentiels pour l’avenir du Canada, mais aussi pour le monde. Les entrepreneurs résolvent des problèmes – et les problèmes urgents et critiques que le monde doit résoudre ne manquent pas. Du changement climatique au simple fait d’améliorer nos qualités de vie, les jeunes entrepreneurs canadiens novateurs sont ceux qui font progresser notre économie et qui permettent au Canada de rester un pays fort et concurrentiel. Avec les économies émergentes à travers le monde, nous ne pouvons pas simplement nous reposer sur les ressources naturelles ou sur la production comme principale source d’activité économique. Au lieu de cela, les jeunes entrepreneurs travaillent dur pour créer des entreprises dont l’innovation est l’atout principal et en faisant cela, ils développent et créent des emplois pour assurer l’avenir de notre économie. »

– Denny Hollick, Orangedox (Vancouver, Colombie-Britannique)

« Je pense que l’entrepreneuriat au Canada est une relation donnant-donnant. Non seulement nous contribuons à renforcer le Canada en tant qu’entrepreneurs, mais le Canada nous rend plus fort en nous accordant la liberté de créer, la liberté de penser, de s’exprimer et de poursuivre nos passions; en nous laissant faire ce que nous voulons vraiment faire. Nous pouvons redonner à nos communautés de différentes manières, originales et inventives, dans un contexte qui nous est propre et qui est aussi bénéfique pour le monde diversifié dans lequel nous vivons »

– Kate Matheson, Eat and Thrive Meal Planning Co. (Toronto, Ontario)

« Les jeunes entrepreneurs changent la façon dont nous regardons la vie et changent la façon dont nous vivons. Plutôt que d’être en concurrence, les jeunes entrepreneurs travaillent en collaboration avec les autres jeunes entrepreneurs du même esprit. Nous utilisons aussi notre gagne-pain pour stimuler le changement social car nous contribuons à quelque chose de plus grand que nous-même. Nous construisons un Canada plus fort en utilisant notre passion pour aider à faire évoluer d’autres personnes. Nous créons des emplois, nous créons des nouveaux produits qui sont géniaux et nous rapatrions le cœur de production au sein de nos communautés. Nous soutenons les économies locales et les autres entreprises locales, les restaurants, les magasins et les marques qui appartiennent à la communauté. »

– Devon Fiddler, SheNative (Saskatoon, Saskatchewan)

« Les jeunes entrepreneurs construisent un Canada plus fort à travers l’expérience qu’ils acquièrent. Les compétences telles que la gestion, le marketing, et plus important encore, comment pérenniser son entreprise, sont des choses que vous n’apprenez pas à l’école. Être capable de penser comme un entrepreneur est une ressource utile qui est très appréciée. Pour ces raisons, le Canada devient un pays plus fort, plus diversifié et plus dynamique, avec plus de chances que chaque jour quelqu’un décide de devenir entrepreneur et qu’il réussisse. »

– Andrew Oh, Mint Ultimate (Etobicoke, Ontario)

« Les entrepreneurs sont innovants, créatifs et visionnaires. Néanmoins, afin de construire un Canada plus fort, il faut s’orienter vers l’exportation. Puisque le marché canadien est relativement petit, toute entreprise de produits ou de services très spécialisée doit exporter à l’extérieur du Canada. L’objectif est de garder la production au Canada, d’augmenter le nombre de bureaux de vente dans les plus gros marchés étrangers et réinjecter l’argent dans l’économie canadienne. Augmenter les emplois à revenus élevés et garder nos talents sont les clés pour faire en sorte que le Canada puisse continuer à être un pays leader en affaires fiable. »

– Awane Jones, Merchlar (Montreal, Quebec)

« Les jeunes entrepreneurs ont le dynamisme, la vision et l’attention. Ils apportent des idées créatives au sein des communautés dans lesquelles ils vivent, ce qui aident à diversifier et à soutenir ces communautés. Les clients qui soutiennent et achètent les produits des jeunes entrepreneurs, soutiennent et renforcent leur économie locale. Précisément, les jeunes entrepreneurs créent des emplois pour leurs propres employés et soutiennent les entreprises et les commerçants à travers le réseautage et les transactions commerciales. Du graphiste qui a dessiné leur logo, à la société qui a installé leur panneau, les entrepreneurs sont un élément vital au sein de leur économie locale. En soutenant les jeunes entrepreneurs de votre région, vous contribuez à la prospérité de votre communauté et de votre comté. »

– Erin Kirby, Fiberlilly (Saint-Jean de Terre-Neuve, Terre-Neuve-et-Labrador)

« Les jeunes entrepreneurs canadiens apportent de nouvelles idées sur la place de marché. Leur engagement, leur enthousiasme et leur assurance à prendre des risques en font le genre de personnes dont notre pays a besoin pour rester compétitif sur le marché international. Ils inspirent d’autres jeunes à poursuivre leur rêve et représentent l’avenir d’un Canada fort et dynamique. »

– Alex Ethans, Eph Apparel (Winnipeg, Manitoba)

« Animés par leurs passions, les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui doivent être audacieux, créatifs, ils doivent avoir une vision et penser de manière indépendante. Plus que jamais, les jeunes entrepreneurs pensent environnement et en dehors des sentiers battus. Les préoccupations pour nos communautés et les modèles d’affaires durables et en faveur de l’environnement semblent être prioritaires dans nos efforts. Personnellement, je pense que c’est une étape importante et nécessaire dans la bonne direction. Nous regardons vers l’avenir et je pense qu’avec le soutien adéquat et des sources de motivation, les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui peuvent conduire le Canada vers un avenir plus radieux. Les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui sont moins motivés par l’argent rapide ou la vie facile. Ils veulent un défi et ont la volonté de rendre le monde meilleur autour d’eux. Ils se fixent un objectif et font tout pour l’atteindre. Un entrepreneur qui réussit peut en inspirer plusieurs autres lorsqu’il s’agit de définir et d’atteindre leurs objectifs également. Et le Canada, en tant que nation peut devenir plus fort uniquement avec des jeunes qui sont enthousiastes. »

– Jana Furness, The Juice Box Café (Montague, Prince Edward Island)

« Nous travaillons toujours pour développer notre communauté. Notre communauté est partie intégrante d’une vision plus grande, celle de notre communauté nationale. Dans le monde d’aujourd’hui, les idées se répandent et se développent rapidement, d’une communauté, d’une ville ou d’une province à une autre. Par exemple, quand nous avons démarré notre entreprise pour la première fois, nous étions le premier bar à jus pressés à froid au Canada. Maintenant il y a près de 100 bar à jus pressés à froid dans tout le Canada. L’idée commence quelque part et grandit, change, évolue. Maintenant, que ce soit intentionnel ou non, nous travaillons tous ensemble pour développer la santé et le bien-être et pour avoir un impact positif sur l’arboriculture. Plus nous pouvons soutenir l’arboriculture, plus notre impact sur les problèmes environnementaux qui entourent l’agriculture sera important. D’un autre côté, nous créons des emplois, des opportunités et une ouverture d’esprit pour aider à faire émerger la nouvelle génération de jeunes entrepreneurs. »

 Zach Berman, The Juice Truck (Vancouver, Colombie Britannique)

« Comme la nouvelle main-d’œuvre canadienne se positionne sur le marché de l’emploi, davantage de jeunes entrepreneurs décident de se tourner vers le chemin de l’entrepreneuriat pour créer leur propre emploi, plutôt que de compter sur l’emploi traditionnel devenu instable. C’est un scénario gagnant-gagnant pour l’économie du Canada. Les marchés traditionnels de l’emploi continuent avec des jeunes entrepreneurs qui les dirigent, des idées innovantes déclenchent la croissance dans de nouveaux domaines, ce qui contribue au renforcement de l’économie Canadienne et qui rend le Canada meilleur. »

– Barbara McLean-Stollery, Executive Airways Grooming (Alberta) 

Doublement chef! Entrevue avec Jennifer Wellsman

De son propre aveu, Jennifer Wellsman avait depuis longtemps envie d’avoir sa propre entreprise mais n’avait pas d’idée pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. Lorsque l’une de ses amies, qui se lançait elle-même en affaires, lui a confié qu’elle aimerait avoir un chef personnel car elle manquait de temps pour cuisiner, Jessica y a vu une opportunité. L’idée a mûri et trois ans après, Jessica s’est transformée en chef personnel et c’est ainsi qu’est né Thyme to Dine. Être doublement chef, chef de sa propre entreprise et chef cuisinier à domicile n’est pas commun. Nous sommes allés poser quelques questions à Jennifer pour en savoir plus sur Thyme to Dine et sur son quotidien d’entrepreneure.

Pourriez-vous nous en dire plus sur votre activité à Thyme to Dine?

Je suis chef personnel. Je fournis à mes clients des plats équilibrés qu’ils mangent lors des journées bien chargées. Pour la plupart, il s’agit de familles dont les deux parents travaillent et dont les enfants ont avec des activités extrascolaires, des couples ou des personnes seules qui ont une activité professionnelle prenante, mais je prépare aussi des repas pour des seniors. Je suis basée à Saint Jean dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. L’économie se porte bien, les professionnels n’ont jamais été autant occupés et ils ont de bons revenus. Ils veulent manger sain mais ils manquent de temps. Donc il y a un véritable besoin pour le service que je propose avec Thyme to Dine.

Quelle est la valeur ajoutée de vos services en tant que chef personnel?

La pertinence de mon offre repose sur le fait que je fais économiser du temps et de l’argent à mes clients. Dans nos vies bien chargées, les gens cherchent des façons d’économiser du temps en arrêtant de faire des choses qu’ils ne veulent pas faire. Ils n’ont pas le temps de cuisiner, mais ils n’ont pas non plus envie d’acheter des plats préparés pour leur famille car ils veulent manger des repas sains. Des repas qu’ils auraient aimé préparer eux-mêmes s’ils en avaient eu le temps. Je leur fournis donc ces repas et je leur fait économiser du temps en élaborant des menus, en faisant les courses, en cuisinant, en mettant en boîte les repas et en les étiquetant avec des instructions pour les réchauffer. Mes clients les mettent dans leur congélateur et quand ils ont une journée chargée, ils en prennent un, le décongèle et le réchauffe.

Concrètement, comment travaillez-vous avec vos clients?

Je rencontre mes clients pour discuter de leur besoins et de leurs préférences alimentaires et nous définissons ensemble le jour où je cuisinerai chez eux. J’élabore ensuite un menu personnalisé de cinq recettes. L’offre standard comprend dix repas, soit cinq recettes différentes en portion double. Chaque plat est suffisamment conséquent pour nourrir l’ensemble du foyer. Mes clients ont la possibilité de modifier le menu s’il y a quelque chose qu’ils ne veulent pas manger. Lors de la journée de cuisine, je prépare les repas en utilisant des ingrédients frais. Une fois préparés, je les emballe et je les étiquette en y ajoutant des instructions pour les réchauffer.

Quels sont les avantages liés au fait d’être chef d’entreprise et quelles sont les difficultés que vous rencontrez?  

J’adore être mon propre patron. Prendre des décisions et avoir la liberté de gérer mon emploi du temps comme je le souhaite est très agréable. D’un autre côté, je suis confrontée à de nouvelles difficultés. Je dois consacrer du temps pour des activités marketing afin de trouver de nouveaux clients et développer mon entreprise. Je ne sais pas d’un mois sur l’autre combien de clients je vais avoir. Tout est une question de faire connaître mes services pour m’assurer que mon carnet de clients soit rempli chaque mois.

Justement, comment procédez-vous pour faire connaître vos services?

J’ai réalisé que les nouveaux clients ne viendraient pas à moi, mais qu’il fallait que j’aille les chercher. Le réseautage m’obligeait à sortir de ma zone de confort, mais je savais que cela était essentiel si je voulais accroître ma visibilité. Je me suis donc inscrite à un cours qui m’a aidée à acquérir la confiance nécessaire pour rencontrer des gens. Aujourd’hui, le réseautage fait partie des activités auxquelles je m’adonne avec plaisir. Je suis aussi membre de plusieurs groupes d’affaires composés de femme. Nous nous rencontrons tous les mois et j’apprends beaucoup de ces femmes entrepreneures. Nous parlons de nos entreprises, de nos difficultés, des hauts et des bas. C’est très bénéfique car nous nous encourageons et nous nous aidons. J’espère être en mesure d’employer quelqu’un dans un futur proche.

Ecrit par : Claire Gendron, Bilingual Marketing Content Coordinator, Futurpreneur Canada

Lumière sur FarmLead : planter les graines du succès

Lorsque Brennan Turner a décidé de se tourner vers l’entrepreneuriat, il a utilisé ses connaissances en agriculture pour identifier des ouvertures dans le marché agricole et pour créer un outil qui allait changer la façon dont les agriculteurs achètent et vendent les produits. Son arme secrète : ses connaissances personnelles des affaires agricoles et des études de marché approfondies.

Avoir une idée d’entreprise est souvent la première étape pour devenir entrepreneur, mais savoir si votre idée entreprise est prête est probablement plus important encore. Le plus grand conseil que Brennan Turner donne à des entrepreneurs en herbe est de comprendre et de tester leur marché autant qu’ils le peuvent, plutôt que de jouer au jeu qu’il appelle « si tu vous le démarrez, ils viendront ». C’est exactement ce qu’a fait Brennan Turner pour démarrer son entreprise FarmLead.

Brennan est originaire d’une petite ville de La Saskatchewan, et avant de devenir entrepreneur, il a travaillé à Wall Street et a évolué en tant que joueur de hockey professionnel. Il a finalement décidé de rentrer chez lui pour aider à gérer la ferme familiale de manière plus efficace.

Alors qu’il travaillait sur l’exploitation familiale, Brennan a remarqué une opportunité en lien avec la façon dont les fermiers achètent et vendent des produits. « Les agriculteurs sont au centre d’un cycle annuel d’achat d’intrants de culture, d’engrais chimiques et ensuite de vente de leur production », explique Brennan. Il a vu que le processus utilisé par les agriculteurs pour acheter des intrants et pour vendre leur récolte reposait sur des conversations téléphone et des rencontres physiques, ce qui donnait souvent lieu à des négociations biaisées, une bataille pour trouver des ressources et beaucoup de frustrations lié à ce procédé inefficace. « Sans un outil ou une procédure pour optimiser les transactions agricoles, les agriculteurs continueraient de faire des affaires qui ne seraient probablement pas à leur avantage », explique Brennan.

C’est ainsi qu’il a eu l’idée de FarmLead, une place de marché en ligne qui connecte gratuitement les acheteurs de céréales avec les producteurs. Avec l’application mobile, les utilisateurs peuvent, à n’importe quel moment et de n’importe où, acheter des céréales, négocier le prix, faire une contre-offre. Qu’ils soient vendeurs ou acheteurs, ils sont capables d’atteindre davantage d’acheteurs et de vendeurs potentiels que s’ils continuaient à effectuer des transactions par téléphone.

L’expérience personnelle de Brennan fut la base de ses recherches. Il  a compris le processus d’achat et de vente des entreprises agricoles et ce que cela représente pour les agriculteurs. « C’est un processus qui dure toute l’année et qui prend du temps car il dépend de plusieurs facteurs, notamment la recherche du meilleur prix, comment couvrir les risques, gérer la trésorerie et ajuster les variables inconnues, c’est-à-dire la météo et l’influence des marchés internationaux ».

Brennan ne s’est cependant pas juste appuyé sur son expérience, il a également entrepris des recherches avancées par le biais d’études de marché auprès des agriculteurs et des acteurs de l’industrie agricole, d’analyse de données et le développement d’une stratégie globale.

Comprendre le marché est aussi un élément quotidien dans la gestion de FarmLead. Presque quotidiennement, Brennen écrit une chronique sur le marché des céréales, « The Breakfast Brief » où il donne son point de vue sur le marché mondial des céréales afin que les agriculteurs aient une vision d’ensemble sur ce qui se passe dans leur industrie. Sa chronique se révèle être un succès, presque 7000 agriculteurs du monde entier la lise tous les jours.

Le résultat de toutes ses recherches et de son dur labeur? « Nous sommes présentement la première plateforme de commerce électronique pour les fermes », dit Brennan. L’entreprise a aussi récemment été nommée dans le Top 15 des Start-Ups canadiennes, une liste formée par The metabridge et qui représente les start-ups les plus prometteuses du Canada dans le domaine de la technologie.

FarmLead prévoit d’effectuer davantage de recherche pour atteindre leur objectif de se s’étendre dans d’autres segments du marché agricole, de développer de nouveaux services de soutien et de se lancer dans de nouvelles zones géographiques. « Nous avons l’avantage d’être le premier acteur présentement et notre objectif est de maintenir cette position de leader sur le marché grâce à de l’innovation en continu, un excellente expérience utilisateur et un service client irréprochable ».

En plus de l’aider à développer une entreprise prospère, Brennan sait que sa connaissance de l’industrie et ses recherches portent ses fruits parce que FarmLead aide les agriculteurs. « Nous aidons les producteurs à trouver 3 à 5% de plus à ajouter à leur profit, ce qui équivaut à plus d’argent sur leur compte en banque et plus d’affaires qui en découlent pour une petite ville, les communautés rurales, dont beaucoup de commerces et d’entrepreneurs dépendent des agriculteurs ».

Ecrit par : Meghan Paton, Responsable des relations publics et des réseaux sociaux.