Les jeunes entrepreneur.e.s n’ont pas besoin de perfection, mais de constance : le guide pratique de Futurpreneur sur l’état d’esprit de la croissance

« Arrêtez de vouloir être spectaculaire. Commencez par être constant. » – Shane Parrish, Fondateur et auteur classé au New York Times

Démarrer une entreprise peut être intimidant. Les idées préconçues sur ce qu’il faut pour se lancer sont nombreuses, et malheureusement, les médias alimentent certains de ces mythes. Dans cet article, je vais explorer comment le perfectionnisme peut freiner, détourner ou même saboter votre entreprise. La constance est le remède parfait, ou plus précisément, imparfait.

L’idée parfaite (n’existe pas)

S’il y a une quasi-certitude dans le monde des affaires, c’est que votre première idée ne sera pas la meilleure, du moins pas sans de nombreux ajustements. Une idée n’est pas une entreprise; c’est un point de départ.

Dan Koe le dit bien : “Gardez-vous bien ça en tête: itérez, itérez, itérez.” Autrement dit: continuez d’évaluer, de vérifier et d’affiner. Les idées sont abondantes et peu coûteuses. Je ne compte plus le nombre d’entrepreneur.e.s aspirant.e.s qui se concentrent tellement sur la protection de leur « excellente idée » au lieu de la mettre en avant pour obtenir des retours.

Chez Futurpreneur, on accompagne toute sortes d’entreprises, des petits cafés aux gammes de soins cutanés numériques, en passant par le commerce interentreprises (B2B). Ce qui distingue les entreprises qui réussissent, c’est l’exécution. Pour commencer, il suffit d’une proposition de valeur claire, pas d’un « facteur de différenciation parfait ». En réalité, votre proposition de valeur évolue souvent au fur et à mesure que votre clientèle interagit avec votre produit.

Le moment parfait (qui n’existe pas non plus)

Vous vous souvenez de ces nuits blanches passées à réviser vos examens à la dernière minute lorsque vous étiez étudiant.e? Vous vous disiez que 21 h le dimanche était le moment idéal. Vous révisiez pendant six heures d’affilée, puis vous oubliiez tout aussitôt.

Il en va de même pour la création d’une entreprise. Chercher des solutions rapides donne rarement des résultats. Un cours intensif de trois semaines promettant 10 000 $ par mois est plus de fantaisie que de réalité. Bâcler un plan d’affaires en une nuit et s’attendre à ce qu’il soit la solution miracle prouve que vous avez mal compris le processus.

Oui, le plan est important, mais ce n’est qu’un déclencheur de conversation que vous réviserez constamment. Ce qui fait la différence, ce sont les petites habitudes constantes. L’entrepreneuriat n’est pas une course de 100 mètres, c’est un marathon.

La motivation parfaite (Indice : vous n’en avez pas besoin)

Lors d’un récent atelier de Futurpreneur sur la gestion financière, un.e participant.e m’a dit : « J’ai juste besoin d’être motivé.e pour faire mon tableau des flux de trésorerie! » Ma réponse est la suivante: Vous ne serez jamais motivé.e, surtout pour les tâches que vous redoutez. La motivation n’est pas fiable. Ce dont vous avez besoin, c’est de discipline.

Comme entrepreneur.e.s, on a tous des tâches qu’on préfère éviter. Attendre de « se sentir prêt.e » n’est qu’une autre forme de procrastination. Adopter plutôt des habitudes qui vous mènent au succès. Une méthode puissante pour y arriver est la technique du « Si-Alors » :

« Si c’est lundi, mercredi ou vendredi à 6 h 30, alors je fais du vélo. »

Je suis rarement motivé à monter sur mon vélo d’appartement à 6 h 30 du matin, mais je le fais quand même. Pas par envie, mais parce que c’est programmé. La motivation vient après. Plus l’action est régulière, plus l’habitude s’installe. La discipline est le muscle essentiel pour chaque entrepreneur.e, et c’est par la constance qu’on le forge.

L’étape parfaite (un piège déguisé)

L’un des mythes les plus néfastes est qu’il faut adopter une « démarche parfaite » avant de se lancer : une stratégie sans faille, un plan soigné ou une image de marque idéale. Cette obsession est paralysante. Le psychologue américain Dr Neil Fiore explique que le discours intérieur perfectionniste peut ressembler à ceci :

« Je dois adopter une démarche parfaite, et je n’ai pas le temps de m’amuser. »

Vous voyez le piège? Les enjeux deviennent impossibles à atteindre, ne laissant aucune place à l’expérimentation ou au jeu. Vous vous sentez coincé.e avant même d’avoir commencé. Fiore recommande de reformuler votre discours intérieur:

« Je choisis de faire un petit pas imparfait, sachant que j’ai le temps d’en faire beaucoup d’autres. »

Vous remarquez le changement? Développer votre entreprise devient un choix, et non plus une obligation. Les mesure que vous prenez pour aller de l’avant sont volontairement imparfaites, et les erreurs sont donc à prévoir. En adoptant cette approche, vous donnez à votre projet une perspective à long terme, faisant de la constance le mantra ultime de la croissance, et non la perfection.

La constance mène à l’excellence

La constance ne consiste pas à abaisser vos normes, mais à créer une dynamique. Au fil du temps, l’action constante mène à l’excellence. Prenez l’exemple de la célèbre expérience du professeur Jerry Uelsmann sur la photographie à l’Université de Floride dans les années 1960. Il a divisé ses étudiant.e.s en deux groupes : un « groupe qualité » chargé de créer une seule photo parfaite, et un « groupe quantité » chargé de créer le plus de photos possible. À la fin du semestre, le « groupe quantité » a produit un travail nettement supérieur, prouvant que la pratique, la rétroaction et l’itération mènent aux résultats, pas le perfectionnisme. Le même principe s’applique dans l’art, la science et les affaires.

La constance vous libère de l’obsession des résultats et c’est, ironiquement, ce qui donne les meilleurs résultats. Oui, vous allez trébuchez (tout le monde le fait). L’important n’est pas de rester au sol, mais de se relever, de franchir le pas imparfait suivant et de continuer à avancer.

L’action montre la voie — un petit pas imparfait à la fois. C’est tout ce qu’il vous faut. À votre succès!

Dominik Loncar est accompagnateur en entrepreneuriat chez Futurpreneur. Au cours des dix dernières années, il a consacré ses compétences pratiques et son expertise acquises en bâtissant trois entreprises et en gérant sa propre entreprise à vocation sociale pour guider les jeunes entrepreneur.e.s. Dominik estime que devenir entrepreneur.e représente une transformation identitaire. Il a travaillé avec plus de 200 jeunes entrepreneur.e.s pour lancer des entreprises à vocation sociale, ainsi que des entreprises traditionnelles et innovantes dans une multitude de secteurs.

Prêt.e à faire le premier pas pour lancer, acheter ou développer votre entreprise? Futurpreneur vous offre un prêt flexible avec du mentorat et des ressources pour vous permettre d’atteindre vos objectifs entrepreneuriaux. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Vérité, réconciliation et entrepreneuriat : amplifier les voix des fondat.eur.rice.s autochtones 

En septembre, les communautés de tout le Canada soulignent la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. C’est un moment pour réfléchir à une histoire difficile, en tirer des leçons et prendre des mesures pour faire progresser la réconciliation. À Futurpreneur, nous sommes fier.ère.s d’appuyer l’Appel à l’action n° 92 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, en nous concentrant sur l’autonomisation économique des peuples autochtones. 

Nous croyons que l’entrepreneuriat est un outil de transformation au service de l’autodétermination autochtone et de la réconciliation économique, favorisant la croissance et la prospérité. Le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s autochtones a été créé pour soutenir les jeunes entrepreneur.e.s autochtones dans l’établissement d’entreprises qui reflètent leurs valeurs et contribuent à l’épanouissement de leurs communautés. 

Afin de mieux comprendre le rôle de l’entrepreneuriat dans l’avancement de la réconciliation, nous avons discuté avec trois jeunes entrepreneur.e.s autochtones appuyé.e.s par Futurpreneur. Nous leur avons demandé de partager leur parcours personnel et professionnel, et d’expliquer comment leur entreprise contribue à un avenir plus solide pour leur communauté. 

Trouver un sens et une fierté dans l’entrepreneuriat 

Branden Bruyere, qui est originaire de Biigtigong Nishnaabeg (dans le Nord-Ouest de l’Ontario), est le fondateur de Giniw Printing Co., une activité secondaire qu’il mène parallèlement à son emploi à temps plein pour la Pic River Development Corporation. Il a démarré son entreprise après avoir reconnu un manque de services d’impression locaux dans sa communauté. 

« J’avais une vision pour mon entreprise, mais j’avais besoin de soutien pour en faire une réalité, affirme Branden. Le financement par prêt de Futurpreneur m’a fourni le capital nécessaire, et le mentorat a été une ressource essentielle lorsque des défis se sont présentés. » 

Giniw Printing Co. a déjà dépassé les attentes de Branden, et il est très fier de servir les bandes et entreprises locales de Premières Nations, ainsi que le parc national de Pukaskwa, situé à proximité. Son rêve est de faire de son entreprise une activité à temps plein qui offre de l’emploi et des débouchés à sa communauté. 

Pour Branden, la vérité et la réconciliation signifient avancer ensemble pour bâtir des relations durables et respectueuses entre les communautés autochtones et non autochtones. Il s’agit d’honorer les luttes des ancêtres tout en marchant fièrement aujourd’hui. 

« J’ai vu à quel point il est important de travailler côte à côte et de nous soutenir mutuellement, et je veux continuer à développer ces relations durables, tant dans les affaires que dans la communauté, explique-t-il. Cela signifie partager les traditions et célébrer les succès de chacun. L’amitié grandit lorsque nous nous encourageons les un.e.s les autres. » 

D’un parcours personnel à une mission d’autonomisation 

Jacinda Belisle, une femme ojibwée dont les ancêtres sont originaires de la Première Nation de Batchewana, dans le Nord de l’Ontario, est la fondatrice de Lilies Pages, une marque de planificateurs et d’articles de papeterie. L’entreprise est née à un moment difficile de sa vie, tant sur le plan financier qu’émotionnel. 

« Tout pointait vers la planification, mais je ne trouvais pas les bons outils pour organiser mes pensées, mes objectifs et les prochaines étapes, raconte Jacinda. Ce qui a commencé comme un besoin personnel est devenu une entreprise qui aide les autres à trouver la clarté et un sens grâce à des planificateurs et des outils magnifiquement conçus. » 

Pour Jacinda, la vérité et la réconciliation sont profondément personnelles. Elle réfléchit à ce que sa grand-mère, une survivante des pensionnats, a enduré, et aux « et si » d’une culture perdue par la honte. 

« La vérité et la réconciliation signifient reconnaître ces vérités douloureuses et travailler à la guérison et à la restauration, déclare-t-elle. Bien que Lilies Pages ne soit pas inspirée spécifiquement par les femmes autochtones, l’entreprise est bâtie sur la conviction que chaque personne a une histoire qui mérite d’être racontée. De cette façon, elle contribue à la réconciliation en aidant les gens à renouer avec eux-mêmes et leurs valeurs, y compris leur identité culturelle lorsque celle-ci fait partie de leur parcours. » 

Jacinda souhaite partager un message d’autonomisation avec les autres entrepreneur.e.s autochtones. « Votre histoire compte. Votre voix est puissante. Vous n’avez pas besoin de suivre un modèle — votre chemin est valable et votre culture est une force. » 

Guérir les traumatismes intergénérationnels par le biais des affaires 

Dr. Sadie Laronde est une femme anishinaabe ojibwekwe de la Première Nation de Teme-Augama. Elle est la fondatrice de The Effect Healing Collective, un centre de guérison tenant compte des traumatismes, situé à Ottawa. Sa vision est de décoloniser les soins de santé en combinant les soins chiropratiques avec une vision autochtone holistique du monde. 

« J’ai reconnu les limites des modèles de soins de santé conventionnels et extractifs, explique-t-elle. Inspirée par mon propre parcours de guérison et mes enseignements culturels, j’ai lancé The Effect Healing Collective pour offrir des soins accessibles, collaboratifs et ancrés dans la culture à ma communauté. » 

Pour Sadie, la vérité et la réconciliation sont un chemin pour renouer avec notre humanité collective. Dans son entreprise, cela se manifeste par la création d’un modèle de soins de santé décolonisé, qui met l’accent sur les valeurs d’équité, de communauté et de sécurité culturelle. Elle encourage les jeunes autochtones à considérer leur savoir culturel comme une force. 

« L’entrepreneuriat a le pouvoir de faire progresser la vérité et la réconciliation en démontrant les manières autochtones de faire des affaires, des manières fondées sur le respect, la réciprocité et la durabilité, affirme Sadie. J’espère que d’autres verront l’entrepreneuriat non seulement comme un chemin vers le succès personnel, mais aussi comme une façon de réparer les relations, de bâtir la richesse générationnelle et de renforcer nos communautés pour l’avenir. » 

L’entrepreneuriat comme acte de réconciliation 

Futurpreneur est honoré.e de cheminer aux côtés d’entrepreneur.e.s comme Branden, Jacinda et Sadie. Leurs histoires illustrent le pouvoir de l’entrepreneuriat comme outil d’autodétermination et de réconciliation économique. 

Holly Atjecoutay, la Cheffe de l’Impact inclusif et Directrice, Entrepreneur.e.s autochtones et du Nord de Futurpreneur, réfléchit à ce lien profondément personnel. « Historiquement, les économies autochtones étaient égalitaires, indépendantes et florissantes, semblables à l’entrepreneuriat moderne, explique-t-elle. Ces modes de vie ont été perdus avec le colonialisme. Les Peuples autochtones possèdent une mémoire ancestrale de l’entrepreneuriat; cela vient naturellement à tant de jeunes autochtones. » 

« L’entrepreneuriat est au fondement de la prospérité économique et de la réconciliation autochtones. Nous assistons à la revitalisation des économies autochtones, à la reconquête de notre souveraineté et de notre place au sein de l’économie canadienne au sens large. Notre équipe entièrement autochtone travaille aux côtés des jeunes entrepreneur.e.s autochtones, en élaborant des programmes sur mesure et en les mettant en contact avec des ressources et des soutiens précieux. » 

Commencez votre parcours entrepreneurial 

Les histoires de ces entrepreneur.e.s montrent que les entreprises sont plus qu’un service ou un produit. Elles sont le reflet de la culture, de la résilience et de l’espoir. 

Le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s autochtones offre un financement par prêt de démarrage et jusqu’à deux ans de mentorat, appuyé par une équipe autochtone, donnant accès à des outils et au réseautage. 

Si vous êtes un.e entrepreneur.e autochtone, âgé.e de 18 à 39 ans, n’importe où au Canada, et que vous souhaitez démarrer, acheter ou faire croître une entreprise, vous pouvez en apprendre davantage sur l’offre de prêt, de mentorat et de ressources du Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s autochtones de Futurpreneur. Cliquez ici pour en savoir plus.

Roshayne Mendis, une Futurpreneure qui donne un nouveau souffle à la mode écoresponsable à Corner Brook

À l’avant-garde de la mode durable, Contour Clothing Boutique est la première marque nord-américaine à offrir une transparence complète de bout en bout dans son processus de conception et de production. Fondée et conçue à Terre-Neuve-et-Labrador, Contour redéfinit l’art de s’habiller avec intention — en sélectionnant soigneusement des tissus recyclés, en collaborant étroitement avec des fabricants extraterritorial éthiques, et en priorisant la responsabilité environnementale à chaque étape. Nous avons rencontré la fondatrice, Roshayne Mendis, pour découvrir la vision, les valeurs et le parcours derrière cette marque qui rend la mode écoresponsable à la fois élégante et significative.

1. Parlez-nous de vous et de votre expérience comme entrepreneure nouvelle arrivante au Canada.

Je m’appelle Roshayne Mendis — fondatrice et force créative derrière Contour Clothing Boutique, située à Corner Brook, Terre-Neuve-et-Labrador. Mon aventure canadienne a commencé en 2018, lorsque je suis arrivée pour entreprendre une maîtrise. Aujourd’hui, je poursuis fièrement mon doctorat au campus Grenfell de l’Université Memorial. En parallèle de mon parcours académique et entrepreneurial, je suis aussi la fière maman d’un garçon de trois ans plein d’énergie qui remplit mes journées de rires. Être entrepreneure, mère et créatrice passionnée est au cœur de mon identité.

2. Parlez-nous de votre entreprise, son histoire et sa mission.

Avant de venir au Canada, j’ai travaillé plus de sept ans dans l’industrie de la fabrication de vêtements, en tant que designer et gestionnaire du développement de produits. En m’installant ici, j’ai cherché à renouer avec ma fibre créative et à mettre à profit mon expérience — tout en m’adaptant à la maternité. La pandémie a ralenti certains projets, mais elle m’a aussi offert une pause bienvenue pour réfléchir et raviver ma passion pour la mode éthique et réfléchie.

Contour Clothing est née de mon désir de créer une mode durable et polyvalente, en accord avec mes valeurs. Ma marque propose des pièces intemporelles, faciles à porter de différentes façons et pour diverses occasions — du bureau au souper —, en adoptant le concept de « du bureau au resto » . Je souhaite encourager les gens à repenser leur façon de magasiner, en optant pour des vêtements qui offrent à la fois de la valeur et de la polyvalence.

L’un des plus grands défis a été le coût élevé d’importation des tissus, en raison du nombre limité de fabricants textiles au Canada. Heureusement, j’ai pu compter sur un prêt de Futurpreneur et un prêt de l’Organisations d’entreprises de femmes du Canada (l’OFEC) et de Newfoundland and Labrador Organization of Women Entrepreneurs (NLOWE), qui m’ont permis de poser les bases de mon entreprise.

Un autre défi majeur pour les entrepreneur.e.s immigrant.e.s est de bâtir un réseau professionnel. Bien que j’aie un fort réseau de soutien au Sri Lanka, faire connaître une marque au Canada demande du temps, de la persévérance et des efforts constants. En tant que nouvelle arrivante, il n’est pas toujours facile de gagner la confiance des gens — plusieurs hésitent à collaborer avec des marques encore peu connues. Malgré ces obstacles, je suis déterminée à bâtir une communauté qui soutient les femmes et les entrepreneures immigrantes à travers Terre-Neuve-et-Labrador.

3. Qu’est-ce qui vous a inspirée à lancer votre propre entreprise au Canada?

Animée d’une passion profonde pour le textile et le développement de produits, j’ai ressenti le besoin de mettre mon expertise à profit de manière significative. J’ai constaté une lacune sur le marché : il manquait des vêtements durables, élégants et pratiques pour la vie quotidienne. Cette constatation a été le déclencheur qui m’a poussée à lancer ma propre marque. Mon objectif : créer des vêtements à la fois esthétiques et alignés avec une vie consciente et moderne.

4. Quelles sont vos plus grandes réussites depuis le lancement de votre entreprise?

L’un de mes plus grands moments de fierté a été l’ouverture de ma boutique grâce au soutien de The Shop, Salt. Emily et Lauren ont été d’un grand soutien, surtout envers les nouvel.le.s entrepreneur.e.s. J’ai aussi collaboré avec des entreprises locales comme Sea Salt and Twig et JR Fashion Designs pour mettre en valeur leurs bijoux et leurs créations dans ma boutique. Je crois fermement en l’importance de soutenir d’autres créateur.trice.s et artisan.e.s locaux.ales, autant que possible.

Mais plus que tout, ma plus grande réussite est le lien que j’ai tissé avec ma clientèle. Les longues conversations sincères et leur fidélité me rappellent chaque jour pourquoi je fais ce que je fais.

5. Comment Futurpreneur vous a-t-il soutenue dans votre parcours entrepreneurial?

Lancer une boutique physique comporte de nombreux coûts : présentoirs, éclairage, rénovations, inventaire de départ, etc. Le prêt de 25 000 $ que j’ai reçu de Futurpreneur m’a permis de transformer ma boutique en ligne en un espace physique. Ce fut une étape majeure et une véritable bénédiction dans mon parcours.

6. Quel conseil donneriez-vous aux personnes nouvellement arrivées qui souhaitent lancer leur entreprise au Canada?

Si vous avez une bonne idée, croyez en elle et lancez-vous. Ça fonctionnera peut-être… ou peut-être pas, mais l’échec n’est jamais définitif — il fait simplement partie du chemin. Chaque étape vous permet d’apprendre et de grandir. Connectez-vous avec d’autres entrepreneur.e.s dans votre communauté et restez ouvert aux partenariats. Surtout dans des régions comme Terre-Neuve-et-Labrador, il est essentiel de bâtir des réseaux entrepreneuriaux solides, inclusifs et collaboratifs. Je travaille aussi comme conseillère en démarrage pour NLOWE, un organisme formidable qui soutient les femmes entrepreneures.

7. Quelle est la leçon la plus importante que vous avez apprise sur vous-même en tant qu’entrepreneure?

Le parcours est exigeant, mais la résilience est essentielle. J’ai appris la force de la persévérance et de la confiance en soi. J’ai un jeune enfant à la maison qui m’observe, et chaque jour, je me rappelle que je lui montre comment rêver grand, travailler fort et ne jamais abandonner.

Si vous êtes un.e entrepreneur.e nouvellement arrivé.e comme Roshayne, cliquez ici pour en savoir plus sur le programme Mon entreprise canadienne de Futurpreneur présentée par la Banque TD.

Allumer l’ambition : Comment l’initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur propulse les jeunes fondatrices au Canada 

Partout au Canada, de jeunes femmes transforment leurs idées en entreprises qui changent des vies. Qu’il s’agisse d’un nouveau produit conçu à la table de la cuisine ou d’un service audacieux lancé dans leur communauté, les entrepreneures bâtissent un avenir plus solide pour le Canada. Pourtant, un trop grand nombre d’entre elles font face à des obstacles, non pas par manque de talent ou d’ambition, mais à cause de défis systémiques qui les freinent. 

Une recherche de la Chambre de commerce du Canada met en évidence une proportion supérieure à la moyenne de « femmes entrepreneures manquantes », soit des femmes qui pourraient contribuer à l’économie si les obstacles liés au genre et à l’intersectionnalité étaient éliminés. La perte estimée de 710 000 entrepreneures au cours de la dernière décennie représente jusqu’à 180 milliards de dollars en retombées économiques non réalisées. 

Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu social, mais d’une occasion économique. C’est là que Futurpreneur entre en jeu. Avec le soutien de TD, nous avons lancé l’initiative « Entreprendre au féminin », un programme conçu pour aider les fondatrices du Canada à avoir accès au financement, au mentorat et à la communauté dont elles ont besoin pour réussir. 

Pourquoi il est important de soutenir l’entrepreneuriat au féminin au Canada 

Le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE) rapporte des progrès constants : en 2024, 19 % de toutes les entreprises au Canada étaient majoritairement détenues par des femmes, soit une augmentation par rapport à 18,4 % en 2023. Cette dynamique est encourageante, mais loin d’être suffisante. 

Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent 98 % de toutes les entreprises canadiennes. Si plus de femmes pouvaient y participer pleinement, imaginez la croissance, les possibilités et la prospérité inclusive qui en découleraient. Soutenir l’entrepreneuriat au féminin n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi le geste intelligent à faire pour l’avenir du Canada. 

L’impact éprouvé de Futurpreneur 

À Futurpreneur, nous savons ce qui est possible lorsque les femmes bénéficient du bon soutien. Durant l’exercice 2025, 43 % des entreprises que nous avons soutenues étaient dirigées par des femmes. C’est 2,4 fois plus que la moyenne canadienne. 

Ce succès démontre ce qui se passe lorsque les obstacles sont levés et que les femmes ont accès au financement, au mentorat et aux ressources. Des milliers de fondatrices ont lancé des entreprises avec Futurpreneur, créant des emplois, renforçant les communautés et contribuant à une prospérité économique inclusive partout au pays. 

L’initiative « Entreprendre au féminin » s’appuie sur ce succès, veillant à ce qu’encore plus de femmes disposent des outils, des connaissances et de la confiance nécessaires pour prospérer. 

À propos de l’initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur 

Lancée officiellement à Toronto le 10 septembre 2025 et présentée par TD, l’initiative « Entreprendre au féminin » a été conçue pour aider les jeunes fondatrices à démarrer et à réussir. Elle complète le modèle éprouvé de Futurpreneur, qui offre un financement allant jusqu’à 75 000 $, un mentorat individuel de deux ans et une programmation sur mesure basée sur trois piliers clés : 

  • Événements de réseautage : des occasions de connecter avec des accompagnateur.rice.s, des mentor.e.s, des dirigeant.e.s d’entreprise et d’autres femmes entrepreneures. 
  • Communautés de soutien par les pairs : des espaces collaboratifs et sécuritaires pour échanger des expériences, des idées et de l’encouragement. 
  • Ateliers de renforcement des capacités : une formation pratique sur la gestion financière, le marketing, l’expansion à l’étranger et le financement. 

Cette approche globale garantit que les entrepreneures du Canada peuvent bâtir des entreprises avec confiance et résilience. 

Une conversation avec Mona-Lisa Prosper 

Pour en apprendre plus sur ce nouveau programme prometteur, nous nous sommes entretenues avec Mona-Lisa Prosper, Directrice sénior, mobilisation de communautés chez Futurpreneur. 

Q : Quel est l’objectif de la nouvelle initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur, et pourquoi est-elle si importante à l’heure actuelle? 

R : Les entrepreneures sont résilientes et innovantes, et pourtant, elles font toujours face à des obstacles que les hommes ne rencontrent pas, qu’il s’agisse de l’accès au financement, au mentorat ou à la technologie. Nous savons grâce à la recherche et à notre propre expérience que les femmes, particulièrement celles issues de la diversité, continuent d’affronter des barrages. En offrant un programme dédié, nous accélérons leur succès et nous comblons ces lacunes. Lorsque les femmes prospèrent, les communautés prospèrent. 

Q : Qu’est-ce qui distingue Futurpreneur dans son soutien aux femmes entrepreneures? 

R : Depuis 1996, Futurpreneur a aidé plus de 20 000 entrepreneur.e.s partout au Canada à démarrer, à acheter et à faire croître leur entreprise. Notre impact auprès des femmes est particulièrement significatif : durant l’exercice 2025, 43 % des entreprises que nous avons soutenues étaient majoritairement détenues par des femmes, soit 2,4 fois plus que la moyenne nationale. Cela prouve que notre approche fonctionne. 

Nous sommes également un organisme national et bilingue, avec des liens profonds dans les communautés d’un océan à l’autre. Nos partenariats de longue date avec TD, par l’entremise du TD Prêts à agir, nous ont permis d’offrir des programmes comme Mon entreprise canadienne pour les nouveaux et nouvelles arrivant.e.s. Ensemble, avec l’initiative « Entreprendre au féminin », nous visons à connecter 1500 fondatrices avec les ressources et les communautés dont elles ont besoin pour réussir. 

Q : Quelle est votre vision pour l’avenir de l’entrepreneuriat au féminin? 

R : Je veux que chaque femme qui a une idée d’entreprise sache qu’elle a sa place ici. Cette initiative vise à donner aux femmes les moyens non seulement de démarrer ou d’acheter une entreprise, mais de diriger avec confiance, de créer des emplois et de renforcer les communautés à l’échelle du Canada. Je vois un avenir où l’entrepreneuriat au féminin n’est plus l’exception, mais la norme. 

Comment participer à l’initiative « Entreprendre au féminin » 

Si vous êtes une femme âgée de 18 à 39 ans avec une idée d’entreprise ou même une simple étincelle, Futurpreneur est là pour vous. Avec du financement, du mentorat, du réseautage et des ateliers sur mesure, cette initiative a été conçue pour vous aider à passer de l’idée à l’action. 

Apprenez-en plus sur l’initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur présentée par TD, et découvrez comment Futurpreneur peut vous aider à lancer et à faire croître votre entreprise. 

Questions fréquentes (FAQ) 

Q : Quel soutien Futurpreneur fournit-il aux femmes entrepreneures? 

R : Un financement par prêt pouvant atteindre 75 000 $, deux années de mentorat individuel, ainsi que du réseautage, du soutien par les pairs et des ateliers par le biais de l’initiative « Entreprendre au féminin ». 

Q : Qui est admissible au programme? 

R : Les femmes entrepreneures âgées de 18 à 39 ans partout au Canada qui démarrent, achètent ou font croître une entreprise. 

Q : Comment Futurpreneur se compare-t-il à la moyenne nationale? 

R : Durant l’exercice 2025, 43 % des entreprises soutenues par Futurpreneur étaient dirigées par des femmes, soit 2,4 fois plus que la moyenne canadienne de 19 %. 

Q : Comment puis-je commencer? 

R : Visitez notre page d’accueil pour en savoir plus. Notre équipe est là pour vous guider tout au long du processus. 

Votre moment est venu 

Votre idée a de la valeur. Votre vision a de la valeur. Et votre moment est venu. L’initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur présentée par TD est là pour vous aider à faire le premier pas. Avec du mentorat, du financement et une communauté qui croit en vous, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour commencer votre parcours entrepreneurial. 

Participez à l’initiative « Entreprendre au féminin » de Futurpreneur présentée par TD, dès aujourd’hui, et transformez votre ambition en action. 

Ambitions rayonnantes : le parcours d’Oumar Bah pour révolutionner les soins de la peau 

Pour Oumar Bah, l’aventure entrepreneuriale a commencé très tôt. 

Enfant, il passait ses journées entre deux mondes complètement différents : la pharmacie de sa mère et les chantiers de son père. D’un côté, les soins et la guérison. De l’autre, bâtir quelque chose à partir de rien. Ces deux expériences l’ont inspiré à rêver grand : créer sa propre gamme de produits de soins de la peau. 

« J’ai toujours voulu apprendre à fabriquer des soins pour la peau, » se souvient Oumar. « Aider ma mère à la pharmacie et la voir trouver des solutions aux problèmes de peau, ça m’a marqué. Je savais que je voulais suivre cette voie-là. » 

Aujourd’hui, ce rêve s’est concrétisé avec Cosmépharm, une entreprise familiale de Cowansville, au Québec, qui fabrique et distribue des produits dermocosmétiques. Leur ligne vedette, Radiant Skin, se démarque avec des formules polyvalentes. « Chaque produit de notre marque règle plusieurs problèmes de peau à la fois, » explique Oumar. Résultat : des soins haut de gamme, mais toujours accessibles et abordables face à la concurrence. 

Mais avoir de bons produits ne suffit pas toujours. « Notre plus gros défi, c’était le marketing, » admet Oumar. « On n’avait pas l’expérience, et les coûts montent vite. On ne savait pas non plus comment utiliser le marketing numérique pour transformer l’intérêt en ventes. » 

Pour franchir ce cap, Oumar s’est inscrit au programme DIY Marketing de Futurpreneur, en partenariat avec Empower by GoDaddy

Le programme offrait : 

  • Des formations en direct avec la coach en marketing Fortune Ibare-Jones 
  • Des modules flexibles à faire à son rythme, parfaits pour les horaires chargés 
  • Un focus sur des outils comme l’IA, le SEO et les médias sociaux pour augmenter la visibilité en ligne 
  • Une bourse marketing de 1 000 $ pour passer de la théorie à l’action 

Ce mélange de coaching personnalisé et d’apprentissage autonome a permis à Oumar et aux autres entrepreneurs de bâtir un plan marketing vraiment adapté à leurs réalités. 

« Le programme m’a montré comment rafraîchir notre image de marque sur le site web et les réseaux sociaux. J’ai aussi appris à utiliser les bons mots-clés SEO pour ressortir davantage en ligne. » 

Autre découverte importante : l’efficacité. « On a vu comment les outils d’IA peuvent nous rendre plus productifs et plus efficaces sans exploser le budget. » Avec ces nouveaux acquis, Oumar prévoit miser sur le marketing par courriel, le reciblage et les communautés en ligne pour transformer plus de prospects en clients. 

Et il ne compte pas faire tout ça seul. « On va confier la gestion des réseaux sociaux à des spécialistes en marketing numérique pour que notre message reste clair et constant. » Grâce à la bourse de 1 000 $ reçue à la fin du programme, Oumar est prêt à mettre ces nouvelles stratégies en marche. 

Pour la suite, Oumar voit grand pour Cosmépharm : une vision à la fois ambitieuse et réaliste. « Dans les prochaines années, on veut que Cosmépharm devienne une référence locale et internationale en dermocosmétiques — reconnue pour sa réputation, sa qualité, ses solutions et son innovation. » 

Mais ce n’est pas seulement une question de croissance d’affaires. Oumar veut aussi redonner à la communauté. « On veut contribuer au financement d’organismes communautaires qui soutiennent la santé mentale et d’autres causes comme le TDAH. » 

À celles et ceux qui se lancent, Oumar partage ce conseil : « Crois en toi, donne-toi les moyens et libère l’entrepreneur qui sommeille en toi. Le parcours entrepreneurial est rempli de hauts et de bas, mais c’est à travers les tempêtes qu’on se construit. » 

 
Envie de lancer, d’acheter ou de développer ton entreprise? 

 
Le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s noir.e.s de Futurpreneur peut être ton point de départ. En plus d’un prêt et d’un accompagnement personnalisé, tu auras accès à des ateliers exclusifs — comme le programme DIY Marketing de Futurpreneur, en partneriat avec Empower by GoDaddy, qui a permis à Oumar d’amener sa marque plus loin. 

Découvre comment le programme peut t’aider à concrétiser ton projet entrepreneurial dès aujourd’hui, ici

Réussites en terre d’accueil : les attitudes gagnantes des entrepreneur.e.s immigrant.e.s

Au début du mois de juillet, j’ai eu le privilège d’animer, avec mes collègues de Futurpreneur, un atelier régional organisé dans le cadre de l’initiative Mon entreprise canadienne, soutenue par La promesse TD Prêts à agir. Cette initiative vise à aider les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s au Canada à mieux comprendre et naviguer dans l’écosystème entrepreneurial canadien.

L’un des moments forts de la journée a été une table ronde inspirante avec Princess Irabor, représentante de l’organisation Thrive in Canada, Tavleen Deol (Oxygen Yoga & Fitness) et Yuka Katahira (Yuka’s Japanese Bakery).

  • Thrive in Canada a pour mission d’aider les entrepreneur.e.s immigré.e.s à réaliser leur plein potentiel en Amérique du Nord.
  • Tavleen et Yuka, deux entrepreneur.e.s nouvellement arrivé.e.s au Canada, ont pu lancer leur projet grâce au soutien financier et au mentorat de Futurpreneur.

En écoutant leurs histoires, un constat s’est imposé : réussir en tant que nouvel.le arrivant.e ne se résume pas à une bonne idée d’affaires, mais à une attitude et un état d’esprit adaptés.

Quels sont donc ces principes essentiels qu’iels ont partagés? Voici trois conseils puissants qui peuvent transformer votre parcours entrepreneurial et, au-delà, votre intégration dans un nouveau pays.

1. Construire son réseau : la clé de votre succès

Les panélistes ont souligné que, dans un pays comme le Canada, les relations et les connexions peuvent ouvrir des portes bien plus vite qu’un simple CV.

Princess Irabor a partagé l’importance de créer des liens forts avec les communautés et les organisations locales. Tavleen a témoigné de l’impact de son mentor Futurpreneur, et Yuka a raconté comment son réseau local a été déterminant pour faire grandir Yuka’s Japanese Bakery.

Le message est universel : personne ne réussit seul. Votre réseau est votre passerelle vers les opportunités, les connaissances et la confiance, peu importe le pays où vous vivez.

Serge-Richard Petit-Frère est le Directeur bilingue des programmes d’entrepreneuriat de Futurpreneur.

2. Oser se montrer, même lorsqu’on ne se sent pas prêt.e

C’est un conseil que je partage personnellement. En tant que professionnel immigrant, je me souviens des premières fois où je participais à des événements de réseautage. Je ne me sentais pas légitime, parfois même invisible. Pourtant, j’ai vite compris que le simple fait d’être présent.e, de se présenter, de participer aux discussions et de créer des liens était un premier pas extrêmement puissant.

Dans tout écosystème entrepreneurial, la connexion est bien plus qu’un simple outil : c’est un véritable catalyseur de succès. Elle permet d’échanger, d’apprendre, d’ajuster ses idées et, surtout, d’identifier les bonnes personnes avec qui avancer.

J’aime illustrer cela avec une autre règle du 1-10-100, non pas celle souvent utilisée en gestion de la qualité ou en gestion de projet – mais celle que j’ai eu le plaisir de découvrir il y a plus de 20 ans, lors de mes études à l’Institut de Gestion de Rennes avec le professeur Gérard Cliquet :

  • 1 : un.e entrepreneur.e motivé.e
  • 10 : ses 10 premier.ère.s collaborateur.rice.s ou partenaires
  • 100 : ses 100 premier.ère.s client.e.s

Ces deux cercles, celui des collaborateur.rice.s/partenaires et celui des client.e.s, sont le véritable moteur de la croissance d’un.e entrepreneur.e. Et c’est précisément grâce aux connexions et aux rencontres que l’on parvient à bâtir ces fondations essentielles.

3. Apprendre à être à l’aise dans l’inconfort

Un des moments marquants de l’atelier a été la séance de pitch que nous avons introduite, de façon très informelle. Il n’y avait quasiment rien à gagner, juste un petit prix symbolique. L’objectif n’était pas de juger, mais de donner aux entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s une chance de partager leur idée avec le public et de créer un véritable lien.

L’inconfort était réel : la peur de mal s’exprimer en anglais, de ne pas trouver les bons mots, de se sentir jugé.e. Et pourtant, chacun.e a relevé le défi. Ce n’était pas un exercice de prise de parole en public, mais un moment d’authenticité, d’échanges francs et intentionnels.

C’est exactement ce que rappelaient Princess, Tavleen et Yuka : le succès se construit dans ces instants où l’on accepte la vulnérabilité et l’inconfort. Grandir, c’est oser.

Un message qui résonne au-delà du Canada

En tant qu’immigrant professionnel, je me reconnais dans ces conseils. Ce ne sont pas uniquement des leçons pour les entrepreneur.e.s, mais de véritables clés pour tout.e nouvel.le arrivant.e cherchant à trouver sa place dans un nouveau pays, une nouvelle culture ou un nouvel environnement.

Créer des liens, se montrer et accepter l’inconfort sont des stratégies universelles de réussite. Où que vous soyez, elles peuvent transformer votre parcours.

Une organisation déterminée à n’abandonner aucun.e jeune entrepreneur.e au Canada

Accompagner les entrepreneur.e.s a toujours été ma passion. Je suis honoré.e de faire partie de Futurpreneur, une organisation qui porte des valeurs fortes et inclusives, et qui fait tout pour que personne ne soit laissé.e de côté.

Si vous êtes un.e entrepreneur.e nouvel.le.s arrivé.e.s prêt.e à franchir une nouvelle étape, apprenez-en plus sur l’initiative Mon entreprise canadienne de Futurpreneur.

Serge-Richard Petit Frère est le Directeur bilingue des programmes d’entrepreneuriat, de Futurpreneur à Montréal. Il a forgé sa carrière avec un profond dévouement pour le mentorat en affaires et le développement de projets, guidé par sa passion pour l’entrepreneuriat. Son parcours académique, notamment sa spécialisation en gestion des petites et moyennes entreprises et son master en entrepreneuriat et développement de projets de l’Université de Rennes I en France, ont été des piliers fondamentaux dans sa trajectoire professionnelle.

Serge-Richard reconnaît humblement l’impact de son expérience en tant qu’ancien cadre financier et entrepreneur en Haïti sur sa compréhension des défis et opportunités commerciaux.

Lancées avec Fierté : une entrevue avec Jackie Toner et Christina Owczarek, Futurpreneur.e.s 2SLGBTQIA+  

La saison de la Fierté est un moment pour valoriser et célébrer les voix, les identités et les contributions des communautés 2SLGBTQIA+ — y compris les entrepreneur.e.s audacieux.euses et brillant.e.s qui brisent les barrières et bâtissent des entreprises à leurs propres conditions. 

Au Canada, plus de 100 000 entreprises appartenant à des personnes 2SLGBTQIA+ contribuent pour environ 22 milliards de dollars à l’économie et emploient plus de 435 000 personnes. Selon la Chambre de commerce gaie et lesbienne du Canada, il y a plus de 100 000 de ces entreprises partout au pays. Pourtant, malgré leur impact significatif, ces entrepreneur.e.s continuent de faire face à des obstacles : moins de 1 % du financement en capital-risque est destiné aux fondateur.rice.s 2SLGBTQIA+, et près de la moitié d’entre eux.elles déclarent avoir ressenti le besoin de cacher leur identité dans les milieux d’affaires. 

Chez Futurpreneur, nous soutenons fièrement des fondateur.rice.s divers.es chaque jour de l’année. Cette saison de la Fierté, nous mettons en lumière deux entrepreneur.e.s 2SLGBTQIA+ inspirant.e.s qui créent des espaces plus inclusifs avec passion et détermination : 

Jackie Toner, fondatrice de The Woods(wo)man, se taille une place — littéralement et figurativement — pour la créativité, la représentation et l’inclusion dans le monde traditionnellement masculin de l’ébénisterie. 

Christina Owczarek, fondatrice de XhAle Brewery, croit qu’il faut « rendre le monde meilleur, une pinte à la fois ». Grâce à son entreprise de bière artisanale, elle brasse plus que des bières de classe mondiale — elle cultive la connexion, la communauté et la célébration dans tous les sens du terme. 

Lisez la suite pour découvrir les parcours de Jackie et Christina en tant que Futurpreneur.e.s 2SLGBTQIA+, l’inspiration derrière leurs entreprises et ce que la Fierté signifie pour elles. 

Que représente la saison de la Fierté pour vous personnellement et professionnellement en tant qu’entrepreneure? 

Jackie : La saison de la Fierté est une ligne fine. D’une part, c’est puissant d’être vu.e et célébré.e — mais d’autre part, les personnes 2SLGBTQIA+ ne cessent pas d’exister les onze autres mois de l’année. Un soutien significatif implique de se montrer également lorsque c’est plus calme. Cela dit, j’ai vraiment écouté ma communauté et réalisé qu’il me manquait quelque chose dans mes propres offres — la représentation. J’ai donc lancé une Collection Fierté qui reflète les identités 2SLGBTQIA+ non pas seulement comme un moment, mais comme quelque chose que les gens peuvent porter avec eux.elles toute l’année. 

Christina : C’est la Fierté toute l’année pour nous. C’est un mois spécial, mais nous travaillons toute l’année. Nous sommes des entreprises sociales, des défenseur.e.s bruyant.e.s et nous occupons intentionnellement de l’espace 12 mois par an. Nous participons, soutenons et travaillons avec d’autres organisations, organismes à but non lucratif et entreprises 2SLGBTQIA+ de manière continue dans le cadre de nos valeurs fondamentales et de nos efforts de renforcement communautaire. Malheureusement, nous avons également été exclu.e.s de certains espaces pendant la Fierté parce que nous ne pouvons pas fournir de transactions monétaires ou de soutien comme d’autres brasseries artisanales qui ne sont pas détenues et gérées par des représentant.e.s de minorités. 

Quels ont été certains des défis ou des percées uniques que vous avez rencontrés en tant qu’entrepreneur.e 2SLGBTQIA+? 

Jackie : Diriger Woods(wo)man Woodworking en tant qu’entrepreneure 2SLGBTQIA+ a été à la fois un défi et une profonde affirmation. Dans un métier dominé par les hommes et en milieu rural, j’ai souvent eu l’impression de tracer un chemin sans carte. La visibilité reste un obstacle — en particulier pour les entrepreneur.e.s 2SLGBTQIA+ en milieu rural, qui sont souvent exclu.e.s des financements et des espaces communautaires axés sur les zones urbaines. Pourtant, bâtir une entreprise selon mes propres termes m’a permis de créer quelque chose de différent : un espace où les personnes 2SLGBTQIA+, les femmes et les artisan.e.s marginalisé.e.s ne sont pas seulement inclus.e.s — iels sont au centre. L’un des moments les plus puissants est quand quelqu’un.e entre dans mon kiosque et dit : « Je ne me suis jamais vu.e dans cet espace auparavant — jusqu’à maintenant. » 

Christina : Être en Alberta vient avec ses propres défis — surtout dans le climat politique actuel, où les politiques progressistes et l’ouverture à la différence sont remises en question. Notre entreprise a été dénoncée en ligne pour avoir été des défenseur.e.s vocaux.ales dans notre communauté. Nous avons perdu des comptes, des revenus et des partenariats événementiels pour avoir dénoncé des politiques de genre nuisibles qui nous touchent directement, nous et notre communauté. En tant qu’entrepreneur.e.s 2SLGBTQIA+ dans les STIM et la brasserie artisanale, nous sommes souvent mis.es en doute et devons travailler deux fois plus fort pour gagner le respect et la reconnaissance. Et pourtant, nous avons bâti une clientèle fidèle de personnes qui partagent nos valeurs. 

Quel est un moment de Fierté (jeu de mots!) dans votre parcours entrepreneurial que vous aimeriez partager avec nous? 

Jackie : Un moment qui me marque encore est la première fois où j’ai donné mon cours de tournage de bols spécifiquement pour les femmes et les personnes de genre divers. Le cours a été conçu pour être un espace accueillant et inclusif — une réponse directe aux nombreuses personnes qui m’avaient dit s’être senties auparavant mal accueillies, en insécurité ou déplacées dans les environnements de travail du bois traditionnels. Un.e étudiant.e a dit : « C’est la première fois que je me sens à ma place dans un atelier. » Ce moment m’a rappelé exactement pourquoi je fais cela : non seulement pour enseigner des compétences, mais pour aider à créer des espaces où les gens peuvent se montrer pleinement tel.le.s qu’iels sont et se sentir puissant.e.s en le faisant. 

Christina : Probablement lorsque nous avons reçu notre premier Canadian Brewing Award à Vancouver. Un collègue de longue date de l’industrie a discrètement reconnu que ce n’était pas seulement un grand exploit d’obtenir une récompense, mais que le fait que nous l’ayons fait alors que le monde nous repousse constamment pour qui nous sommes et ce que nous faisons est encore plus grand. Il m’a vu, et nous a vus.es, à ce moment-là avec une vulnérabilité absolue qui m’a fait pleurer. 

Comment Futurpreneur vous a-t-il.elle soutenu.e dans votre parcours entrepreneurial? 

Jackie : Futurpreneur m’a donné les outils pour transformer ma vision en quelque chose de tangible. Grâce au soutien financier qu’iels ont fourni, j’ai pu développer mon entreprise au point de pouvoir embaucher et collaborer avec d’autres femmes et personnes 2SLGBTQIA+. Ce fut un changement pivot — non seulement bâtir quelque chose pour moi-même, mais créer des opportunités pour d’autres dans ma communauté. Dans un marché qui semble souvent divisé ou exclusif, cela signifiait tout de pouvoir développer une entreprise qui pouvait offrir un espace pour des valeurs partagées, l’inclusivité et la dignité. 

Christina : Honnêtement, lorsque j’ai reçu mon prêt de Futurpreneur, il n’y avait pas de programme de diversité en place. En tant que nouvelle Canadienne, femme célibataire et 2SLGBTQIA+ qui a perdu son emploi en raison de la COVID, je n’ai été admissible qu’au minimum — manquant de garanties, d’historique de crédit ou de garant, malgré plus de dix ans d’expérience. Il a été encourageant de voir Futurpreneur ouvrir l’accélérateur annuel à plus que les meilleur.e.s performeur.euse.s — reconnaissant que l’accès au capital et l’expérience vécue comptent. 

Prêt.e à lancer ou à développer votre entreprise? Futurpreneur soutient les jeunes entrepreneur.e.s de divers horizons partout au Canada. Apprenez-en plus sur le prêt flexible et sans capitaux propres de Futurpreneur, avec mentorat et ressources ici

5 règles cachées de la culture d’affaires canadienne que tout.e nouvel.le entrepreneur.e doit connaître: Les idées de Matt Adolphe, expert en culture d’entreprise 

Démarrer une entreprise au Canada en tant que nouvel.le arrivant.e est une aventure passionnante, mais elle s’accompagne souvent de défis uniques. Vous avez peut-être une idée d’entreprise incroyable, mais sans une solide compréhension du fonctionnement des relations professionnelles et de la communication au Canada, bâtir et développer votre entreprise peut ressembler à une bataille difficile. 

Alors, quelles sont ces règles non écrites de la culture d’affaires canadienne? Nous avons discuté avec Matt Adolphe, un expert chevronné en culture d’entreprise avec 25 ans d’expérience dans l’enseignement, le conseil et la facilitation, tant au Canada qu’à l’étranger. Il est l’auteur de deux livres éclairants : Canadian Workplace Culture: Mastering the Unspoken Rules et Would You Hire You? Son expertise englobe le développement de carrière, le leadership, les compétences en communication et la résolution de conflits, ce qui en fait le guide parfait pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s souhaitant prospérer sur le marché canadien. 

1. Le réseautage, c’est bâtir la confiance, pas seulement vendre 

Si vous avez déjà participé à un événement de réseautage en vous attendant à décrocher immédiatement un.e client.e ou un contrat, vous avez peut-être été déçu.e. C’est parce que le réseautage au Canada est fondamentalement axé sur la construction de relations authentiques — et non sur de simples échanges transactionnels. Pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s, cela signifie poser les bases de la confiance avant de présenter vos services ou produits. 

Ce que cela signifie pour votre entreprise : 

  • Ne vous précipitez pas pour vendre; prenez le temps de véritablement connaître les gens d’abord. 
  • Faites toujours un suivi après les événements de réseautage pour entretenir ces relations naissantes. 
  • Soyez patient.e; bâtir la confiance prend du temps et des efforts constants. 

Les idées de Matt : « Le personnel de première ligne, comme les réceptionnistes, sont souvent les gardien.ne.s de l’accès aux décideur.euse.s. La façon dont vous les traitez peut déterminer si vous obtenez les bonnes connexions et opportunités d’affaires. » 

2. Lisez entre les lignes — les Canadien.ne.s communiquent de manière indirecte 

L’une des différences culturelles les plus significatives que les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s pourraient rencontrer est le style de communication indirect des Canadien.ne.s. Les Canadien.ne.s s’expriment souvent poliment plutôt que d’être direct.e.s, ce qui signifie que vous devez prêter une attention particulière aux indices subtils et aux significations implicites dans les conversations avec des client.e.s, partenaires ou employé.e.s potentiel.le.s. 

Exemple : Si quelqu’un.e dit, « Oui, on se connectera un de ces quatre! » dans un contexte professionnel, cela pourrait en fait être une manière polie de refuser ou d’indiquer une faible priorité. Les Canadien.ne.s évitent souvent de dire « non » directement pour éviter un conflit perçu. Apprendre à interpréter ces messages non dits est crucial pour des interactions commerciales efficaces. 

Ce qu’il faut faire à la place : 

  • Prêtez une attention particulière au ton de la voix et au langage corporel. 
  • Si vous n’êtes pas sûr.e d’un accord ou d’un engagement, faites un suivi une fois pour clarification, mais évitez de trop insister. 
  • Dans les discussions, plutôt que de contredire directement quelqu’un.e, essayez d’être d’accord avec des parties de sa déclaration, puis ajoutez délicatement votre propre perspective. 

Les idées de Matt : « Même être en désaccord sur la météo peut être perçu comme un conflit! Au lieu de dire ‘Pas pour moi, il fait trop froid’, essayez ‘C’est beau, mais je préfère quand il fait un peu plus chaud.’ Cela s’applique aussi aux discussions d’affaires. » 

3. L’humilité l’emporte — trop d’auto-promotion peut vous nuire 

Dans certaines cultures, il est encouragé de parler ouvertement de ses réalisations et de se promouvoir. Au Canada, cependant, l’humilité est très appréciée. Être trop tape-à-l’œil — que ce soit dans la façon de parler de ses réalisations ou de se présenter — peut mettre des collaborateur.rice.s ou client.e.s potentiel.le.s mal à l’aise. Pour les entrepreneur.e.s, trouver le juste équilibre est essentiel. 

Ce que cela signifie pour votre entreprise : 

  • Au lieu de vous vanter, laissez les autres poser des questions sur vos succès; laissez votre travail parler de lui-même. 
  • Habillez-vous de manière professionnelle pour les réunions d’affaires, mais évitez les vêtements trop chers ou ostentatoires qui pourraient créer une perception d’extravagance. 
  • Abordez les conversations professionnelles avec une curiosité sincère pour le travail des autres, plutôt que de vous concentrer uniquement sur l’auto-promotion. 

Les idées de Matt : « Aux États-Unis, les gens veulent entendre parler de vos réalisations. Au Canada, si vous parlez trop de vous, cela peut passer pour de la vantardise, ce qui peut nuire aux relations d’affaires. » 

4. Le bénévolat est une arme secrète pour le réseautage 

Vous voulez rapidement étendre votre réseau d’affaires et gagner en crédibilité sur le marché canadien? Envisagez d’intégrer le bénévolat à votre stratégie! Au Canada, le bénévolat ne consiste pas seulement à redonner à la communauté — c’est un moyen puissant et souvent négligé de rencontrer des personnes influentes et de bâtir la confiance avec des contacts d’affaires potentiel.le.s. 

Pourquoi cela fonctionne pour les entrepreneur.e.s : 

  • De nombreux.ses leaders d’entreprise et PDG sont activement impliqué.e.s dans le service communautaire et les organismes de bienfaisance. 
  • Les gens ont naturellement tendance à faire confiance à ceux.celles qui démontrent un engagement à contribuer à leur communauté. 
  • C’est un excellent moyen, à faible pression, de mettre en valeur vos compétences et votre dévouement sans paraître trop « vendeur.euse » ou égoïste. 

Les idées de Matt : « Si vous êtes un.e entrepreneur.e en technologie, proposez d’aider un organisme sans but lucratif avec son site web. Si vous êtes dans le marketing, faites du bénévolat lors d’un événement caritatif local. Ces petites contributions peuvent mener à des connexions et des opportunités d’affaires vraiment significatives. » 

5. Les premières impressions comptent — et elles durent 

Contrairement à certaines cultures où une interaction initiale négative peut être facilement réparée avec le temps, une mauvaise première impression dans la culture d’affaires canadienne peut être difficile à surmonter. Pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s, cela souligne l’importance de chaque interaction initiale. 

Ce qu’il faut garder à l’esprit pour vos interactions professionnelles : 

  • Soyez poli.e et respectueux.euse envers tout le monde que vous rencontrez, des réceptionnistes au personnel débutant; chaque interaction reflète votre professionnalisme. 
  • Soyez très conscient.e de votre ton et de votre langage corporel; votre attitude peut compter autant que vos mots pour transmettre professionnalisme et respect. 
  • Soyez attentif.ve à l’espace personnel et évitez d’interrompre les autres pendant les conversations; l’écoute active est très appréciée. 

Les idées de Matt : « Les gestionnaires d’embauche demandent souvent aux réceptionnistes comment un.e candidat.e les a traité.e.s. De même, en affaires, la façon dont vous traitez tout le monde dans une organisation peut influencer l’obtention du contrat ou la construction d’un partenariat durable. » 

La sensibilisation culturelle : Une pierre angulaire du succès en affaires 

S’adapter à la culture d’affaires canadienne est tout aussi crucial que d’avoir une idée d’entreprise brillante. En vous concentrant sur l’établissement de relations authentiques, la compréhension des nuances de communication, l’adoption de l’humilité et l’engagement envers votre communauté, les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s peuvent bâtir des réseaux professionnels solides et atteindre un succès durable au Canada. 

Prêt.e à atteindre vos objectifs d’affaires au Canada? Le programme Mon entreprise canadienne de Futurpreneur outille les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s avec des stratégies de succès et des connaissances pour les aider dans leur parcours entrepreneurial au Canada. Apprenez-en plus. 

Bâti sur la force : Entrepreneuriat autochtone et souveraineté économique 

Imaginez un futur où les communautés autochtones prospèrent, autonomisées par leur propre vision et leur esprit d’entreprise. Les peuples autochtones, une population en croissance rapide au Canada, sont à l’avant-garde pour façonner cet avenir. Selon Statistique Canada, les peuples autochtones représentent environ cinq pour cent de la population canadienne, et leur parcours vers la souveraineté économique a fait face à des obstacles historiques découlant du colonialisme, du manque d’infrastructures, d’un accès limité au capital et d’un accès restreint aux opportunités. Futurpreneur croit que l’entrepreneuriat est un outil transformateur pour l’autodétermination et la réconciliation économique autochtone, favorisant la croissance et la prospérité. 

Nous avons demandé aux membres de l’équipe autochtone de Futurpreneur leur avis sur la manière dont l’entrepreneuriat soutient la souveraineté économique des communautés autochtones. Nous leur avons également demandé comment le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s autochtones de Futurpreneur aide les jeunes entrepreneur.e.s autochtones à progresser vers cet objectif.  

Voici ce qu’iels ont partagé : 

Holly Atjecoutay, Cheffe de la DEI et directrice, entrepreneur.e.s autochtones et du Nord 

« Historiquement, au sein des communautés autochtones, la richesse et le succès étaient mesurés par la quantité de connaissances et d’expertise que l’on possédait, ainsi que par ce que l’on pouvait partager avec les autres. La richesse était distribuée dans les communautés autochtones précoloniales, et chacun.e avait un rôle, une responsabilité et un domaine d’expertise importants dans la communauté — à l’image de l’entrepreneuriat moderne! Ces modes de vie ont été perdus avec l’arrivée du colonialisme. Les peuples autochtones possèdent une mémoire du sang de l’entrepreneuriat; devenir entrepreneur.e vient naturellement à tant de jeunes autochtones. L’entrepreneuriat est au fondement de la prospérité et de la réconciliation économique autochtone! Nous existons actuellement à un moment de l’histoire où la revitalisation des économies autochtones se produit, et la reconquête de notre souveraineté et de notre espace au sein de l’économie canadienne prend un élan majeur. Notre équipe entièrement autochtone travaille aux côtés de jeunes entrepreneur.e.s autochtones, élaborant des programmes sur mesure et les connectant à des ressources et soutiens précieux. » 

Jason McDonald, Gestionnaire des communautés entrepreneuriales, Entrepreneur.e.s autochtones 

« Sans l’entrepreneuriat, de nombreux territoires des Premières Nations ne survivraient pas; il y aurait une dépendance à 100 % envers les fonds externes. Le dicton à Akwesasne est : « Si nous dépendons des fonds gouvernementaux pour survivre, nous ne sommes pas souverains. » Ce n’est pas seulement le territoire d’Akwesasne qui pense ainsi. Ce que notre programme fait pour les jeunes entrepreneur.e.s autochtones aide les communautés dans leur ensemble à survivre. Je suis fier d’être membre de l’équipe. » 

Noah Wilson, Gestionnaire principal des communautés entrepreneuriales, Entrepreneur.e.s autochtones 

« Conformément à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), « les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement économique, social et culturel. » L’un des éléments essentiels pour aider nos communautés à atteindre l’autodétermination et la souveraineté économique est de créer un environnement propice à la réconciliation et au développement économique mené par les petites et moyennes entreprises autochtones. Nous ne pouvons pas compter uniquement sur les initiatives de développement économique pilotées par nos Nations autochtones. Les économies les plus fortes sont celles qui sont portées par les entrepreneur.e.s qui ont la capacité indépendante de stimuler l’innovation, la responsabilisation et la résilience. Nous aidons à mener le mouvement qui libère le potentiel refoulé des entrepreneur.e.s autochtones qui ont été historiquement exclu.e.s. » 

Devaiya Corbett, Gestionnaire de communautés entrepreneuriales, Entrepreneur.e.s autochtones 

« L’entrepreneuriat va bien au-delà de simplement posséder votre propre entreprise. C’est un changement de pensée, de leadership et d’ouverture de nouvelles opportunités, car être entrepreneur.e signifie dédier votre énergie à une vision plus grande que soi, au profit des générations futures. Notre  est une pièce du puzzle qui soutient la souveraineté économique des communautés autochtones, et c’est incroyable de faire partie de ce cheminement en marchant aux côtés de tant d’autres. Notre équipe dévouée s’engage à bâtir des relations significatives et à soutenir les jeunes entrepreneur.e.s non seulement à vivre leurs rêves, mais aussi à créer du changement, à briser des cycles et à devenir de fier.ère.s propriétaires d’entreprise. » 

Jocelyn Eisert, Gestionnaire des communautés entrepreneuriales, Entrepreneur.e.s autochtones 

« D’après mon expérience, l’entrepreneuriat ne consiste pas seulement à démarrer une entreprise, il s’agit de reconquérir l’indépendance économique et de préserver l’identité culturelle. Notre programme est conçu pour remédier à la marginalisation économique historique en offrant un soutien ciblé. Il ne s’agit pas seulement de financement, mais de créer un écosystème holistique pour les entrepreneur.e.s autochtones. Nous voyons de jeunes entrepreneur.e.s créer des entreprises qui ne sont pas seulement économiquement viables, mais aussi profondément enracinées dans le savoir traditionnel. Il s’agit de créer des voies économiques qui respectent et élèvent les pratiques culturelles autochtones. Nous ne sommes pas seulement un programme entrepreneurial — nous sommes un mouvement vers la reconquête des opportunités économiques et la construction d’avenirs économiques résilients et culturellement ancrés. » 

Logan Daoust, Gestionnaire bilingue des communautés entrepreneuriales, Entrepreneur.e.s autochtones 

« L’entrepreneuriat est un moyen pour les peuples autochtones de reconquérir leur indépendance économique. Il diversifie la main-d’œuvre et renforce les économies locales, tout en gardant la culture au cœur des affaires. Notre programme aide les jeunes entrepreneur.e.s autochtones à franchir des étapes significatives vers cet objectif en leur offrant du financement, un mentorat individuel et des ressources adaptées. » 

Jordan Smith, Spécialiste de programme, Entrepreneur.e.s autochtones 

« L’entrepreneuriat a été une partie significative de mon propre parcours et quelque chose que j’ai vu faire une réelle différence dans les communautés autochtones. C’est un moyen puissant pour les peuples autochtones de reprendre le contrôle de notre avenir économique, en soutenant l’autodétermination et la souveraineté économiques. Cela crée également un espace pour perpétuer nos cultures de manière significative et moderne, en tissant la tradition dans l’innovation. Notre programme offre le mentorat, le financement et le soutien culturellement ancré dont les jeunes entrepreneur.e.s autochtones ont besoin pour passer de l’idée à l’action. Nous ne construisons pas seulement des entreprises — nous aidons à façonner un avenir enraciné dans la force, la créativité et la souveraineté autochtones. » 

Chez Futurpreneur, nous sommes honoré.e.s de marcher aux côtés des entrepreneur.e.s autochtones alors qu’iels bâtissent des entreprises qui reflètent leurs valeurs et contribuent à des communautés florissantes.  

Si vous êtes un.e entrepreneur.e autochtone, âgé.e de 18 à 39 ans, au Canada et vous souhaitez démarrer, acheter ou développer une entreprise, cliquez ici pour en savoir plus sur un prêt avec mentorat et des ressources du Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s autochtones de Futurpreneur. 

La création d’un écosystème entrepreneurial inclusif : Les leçons de Kim Auclair 

L’entrepreneuriat devrait être accessible à toutes et à tous. Pourtant, de nombreux entrepreneur.e.s sourd.e.s ou malentendant.e.s continuent de faire face à des obstacles majeurs. Des défis de communication à l’accès au financement et au mentorat, ces entrepreneur.e.s doivent souvent évoluer dans un monde qui ne prend pas en compte leurs besoins. 

Kim Auclair, originaire de Québec, résidant à Shawinigan, Québec depuis 2023, entrepreneure avec plus de 20 ans d’expérience dans la communication Web et la stratégie médiatique, a elle-même vécu ces défis. Elle a consacré sa carrière à aider les entreprises à accroître leur visibilité tout en plaçant l’accessibilité au cœur de la conversation entrepreneuriale. Née avec une surdité de sévère à profonde, elle a reçu un implant cochléaire en 2019—une expérience qui a renforcé sa conviction que le handicap ne devrait jamais être un frein à l’entrepreneuriat. Par son travail, elle développe des stratégies de communication adaptées aux besoins de ses clients et milite pour un écosystème entrepreneurial où l’accessibilité et l’innovation vont de pair. 

Comprendre les obstacles 

Avant de rendre l’entrepreneuriat plus accessible, il est essentiel d’identifier les principaux défis auxquels sont confrontés les entrepreneur.e.s sourd.e.s et malentendant.e.s, comme le souligne Kim : 

  • Barrières de communication : De nombreux événements de réseautage, ateliers et programmes de mentorat reposent largement sur la communication verbale, les rendant moins accessibles. 
     
  • Accès limité au financement : Les institutions financières et les programmes d’investissement ne sont pas toujours adaptés pour évaluer et soutenir les entreprises dirigées par des entrepreneur.e.s sourd.e.s et malentendant.e.s. 
     
  • Manque de sensibilisation et de représentation : Les entrepreneur.e.s sourd.e.s et malentendant.e.s se heurtent souvent à des idées préconçues sur leurs capacités, ce qui entraîne des occasions manquées et une exclusion des réseaux d’affaires. 
     
  • Besoins technologiques et en accessibilité : De nombreux outils de gestion d’entreprise, plateformes de formation et programmes d’incubation ne sont pas conçus avec des fonctionnalités d’accessibilité telles que le sous-titrage, l’interprétation en langue des signes ou des alternatives textuelles. 

La vision de Kim sur l’entrepreneuriat inclusif 

Ayant personnellement rencontré ces défis, Kim insiste sur l’importance d’adopter des stratégies d’adaptation pour réussir. Voici ses recommandations pour bâtir un écosystème entrepreneurial plus accessible : 

1. La communication accessible est essentielle 
 
Kim souligne que l’accès à des outils de communication adaptés a transformé sa capacité à établir des relations en affaires. Elle recommande : 

  • L’utilisation de sous-titres et d’interprétation en langue des signes pour les réunions et événements en ligne. 
     
  • L’utilisation de méthodes de communication flexibles, telles que les courriels, les appels vidéo avec sous-titres et les plateformes numériques accessibles. 
     
  • L’adoption de pratiques inclusives, comme demander aux participants leur mode de communication préféré au lieu de faire des suppositions. 

2. Adapter le mentorat et les opportunités de réseautage 
 
Kim attribue une grande partie de son succès au mentorat, mais reconnaît que les structures traditionnelles de mentorat excluent souvent les entrepreneur.e.s sourd.e.s. Pour créer un environnement plus inclusif, elle propose : 

  •  De se connecter avec des mentor.e.s qui comprennent les besoins en accessibilité et qui sont ouverts à différents styles de communication. 
      
  • D’offrir des conseils écrits ou enregistrés plutôt que de se fier uniquement aux rencontres en personne. 
     
  • D’ajouter des fonctionnalités d’accessibilité aux événements de réseautage, comme des badges nominaux pour une identification facile, des instructions visuelles sur la logistique de l’événement, des ordres du jour partagés à l’avance et des résumés écrits de l’événement dans des blogs ou des PDF. 
      
  • D’assurer que les événements de réseautage intègrent des sous-titres, des interprètes en langue des signes et des options d’engagement textuel pour favoriser l’inclusivité. 

3. Assurer un meilleur accès au financement 
 
Kim a rencontré des difficultés pour obtenir du financement en raison du manque de sensibilisation des investisseurs aux enjeux d’accessibilité. Pour améliorer l’accès aux ressources financières, elle propose : 

  • D’offrir des méthodes alternatives de présentation, comme des propositions écrites ou des vidéos sous-titrées. 
  • De sensibiliser les investisseurs et les institutions financières aux réalités des entrepreneur.e.s handicapés. 
      
  • D’utiliser un langage simple ou des explications visuelles pour rendre les concepts financiers plus accessibles. 
     
  • De développer des processus de demande de financement plus inclusifs, qui ne reposent pas uniquement sur des présentations orales. 

4. La représentation fait la différence 
 
Kim rappelle que la visibilité et le plaidoyer sont essentiels pour provoquer un changement durable. Elle croit que davantage d’histoires d’entrepreneur.e.s sourd.e.s devraient être mises en lumière dans les discussions commerciales traditionnelles. Elle suggère : 
  

  • De mettre en valeur les histoires de réussite des entrepreneur.e.s sourd.e.s dans des blogues, conférences et campagnes numériques. 
     
  • D’intégrer des formations sur l’accessibilité dans les programmes d’incubation et d’accélération d’entreprises. 
     
  • De renforcer la collaboration avec des organisations dirigées par des personnes handicapées pour partager les meilleures pratiques et construire des réseaux de soutien plus solides. 

5. La technologie comme levier d’accessibilité 
 
Tout au long de sa carrière, Kim a utilisé la technologie pour réduire les écarts d’accessibilité. Parmi ses recommandations : 

  • Des applications de transcription telles qu’Otter.ai et les sous-titres ou la transcription en direct sur Zoom.
  • Les services de relais vidéo (SRV), permettant une interprétation en langue des signes en direct, notamment lorsqu’elle collabore avec des personnes sourdes qui utilisent la LSQ (Langue des signes québécoise), qu’elle comprend partiellement sans la maîtriser.
  • Des outils de transcription automatisée pour faciliter la communication dans les milieux professionnels. 

Bâtir un avenir plus inclusif 

L’expérience de Kim montre que la création d’un écosystème entrepreneurial inclusif ne se limite pas à éliminer des obstacles—il s’agit de créer un environnement où chaque entrepreneur.e, peu importe ses défis, peut s’épanouir. 

Elle nous rappelle que l’accessibilité n’est pas une responsabilité individuelle, mais collective. L’objectif n’est pas simplement d’améliorer l’accès pour les entrepreneur.e.s sourd.e.s, mais de bâtir un monde des affaires véritablement inclusif pour tous, en tenant compte des besoins diversifiés des entrepreneur.e.s. Plus nous agissons rapidement, plus nous nous rapprochons d’un avenir où le succès entrepreneurial repose sur l’innovation et le talent—et non sur l’absence de barrières d’accessibilité. 

 
Si tu es un jeune entrepreneur.e à la recherche de soutien, découvre les offres de prêt avec mentorat et ressources de Futurpreneur.  

Bâti à Vancouver : Jeunes, ambitieux.ses et prêt.e.s à redéfinir le jeu 

Vancouver, c’est vraiment un carrefour effervescent pour l’entrepreneuriat au Canada. 

Saviez-vous que selon la ville de Vancouver, environ 80 000 entreprises y ont leur siège social? Et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que 98 % de celles-ci sont considérées comme de petites entreprises (employant moins de 50 personnes). Une part significative, soit 54 %, sont des travailleur.euse.s autonomes, tandis que les 46 % restants comptent au moins un.e employé.e. Bien que les petites entreprises soient majoritaires, la plupart des gens à Vancouver travaillent pour de plus grandes compagnies. Ceci dit, StartUp Blink classe Vancouver au deuxième rang canadien pour la croissance des jeunes entreprises, juste derrière Toronto. 

Chaque année en mai, la Vancouver Startup Week célèbre cet écosystème dynamique. Allumons les projecteurs sur trois entreprises inspirantes de Vancouver soutenues par Futurpreneur, qui illustrent parfaitement l’innovation et la motivation qui animent l’esprit entrepreneurial de la ville. 

Honest Camper 

Futurpreneur : William Jarvis 

Produit : Fourgonnettes de location tout équipées 

Site web : https://www.honestcamper.com/ 

Honest Camper propose la location de fourgonnettes de camping haut de gamme et entièrement équipées pour celles et ceux qui ont la bougeotte et veulent explorer la magnifique côte du Pacifique et l’intérieur des terres. Inspiré par un voyage mémorable, le fondateur William Jarvis a voulu partager le plaisir de se reconnecter avec la nature. Basée à Coquitlam, en C-B, Honest Camper a aussi une présence à San Francisco, assurant ainsi une activité à l’année. C’est l’occasion parfaite de s’évader du quotidien et d’embrasser la liberté de la route. 

Risa Vancouver 

Futurpreneures : Rid et Sal Sayyal 

Produit : Sacs à main upcyclés 

Site web : https://risavancouver.com/ 

Risa Vancouver est une entreprise familiale qui crée de magnifiques sacs à partir de cuir récupéré. Menée par deux sœurs, Rid et Sal Sayyal, l’entreprise s’engage pour la durabilité et une production éthique, en collaborant avec des artisanes en Inde. Leur mission, c’est d’allier le luxe abordable à la responsabilité environnementale, en créant des sacs stylés et de haute qualité qui contribuent à une planète plus propre, un sac à la fois. 

Double Sunrise 

Futurpreneure : Stephanie Baker 

Produit : Vêtements pour femmes 

Site web : https://www.doublesunrise.ca/ 

Double Sunrise est une marque de vêtements pour femmes née d’un désir de créer des pièces qui donnent du pouvoir. Fondée par Stephanie Baker en 2020, leurs collections s’inspirent des escapades tropicales et des designs intemporels, offrant des vêtements qui évoquent une ambiance de villégiature. En mettant l’accent sur des choix de tissus consciencieux et des productions à plus petite échelle à Vancouver, Double Sunrise allie style et durabilité. 

Chez Futurpreneur, on est fier.ère.s de soutenir l’énergie et la vision des jeunes entrepreneur.e.s qui non seulement bâtissent des entreprises novatrices, mais qui renforcent aussi le tissu social des communautés à travers la Colombie-Britannique et tout le pays. 

Prêt.e à bâtir votre propre avenir? Futurpreneur offre un prêt de démarrage avec mentorat et des ressources pour aider les jeunes entrepreneur.e.s de partout au Canada à démarrer, acheter ou faire croître leur entreprise. Apprenez-en plus sur nous. 

Êtes-vous un.e entrepreneur.e soutenu.e par Futurpreneur? Vous aimeriez présenter vos produits ou services sur notre marché Futurpreneur? Soumettez une demande rapide ici pour être mis.e en vedette sur notre plateforme annuelle. 

Vous avez envie d’acheter local et de soutenir les petites entreprises canadiennes? Visitez le marché Futurpreneur pour découvrir des produits et services incroyables d’un océan à l’autre. 

De la durabilité à la croissance : Comment l’Accélérateur de croissance de Futurpreneur aide les jeunes entrepreneur.e.s à repenser leur chaîne d’approvisionnement et leur stratégie de vente

Lorsque vous développez votre entreprise, il peut sembler que vous jonglez avec une dizaine de tâches à la fois.  

L’Accélérateur de croissance de Futurpreneur, présenté par Spin Master, Lexus Canada et soutenu par Banque Nationale, est conçu pour aider les jeunes entrepreneur.e.s comme vous à affiner vos compétences et à relever des défis clés, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement aux stratégies de vente. Ce programme ne se limite pas à la croissance, il s’agit de construire une entreprise plus intelligente et plus efficace.  

Que vous appreniez à rationaliser votre chaîne d’approvisionnement, à créer une stratégie de vente évolutive ou à établir des liens précieux, l’Accélérateur de croissance vous aide à aller de l’avant. Voyons comment quatre jeunes entrepreneur.e.s ont déjà utilisé ce programme pour affiner leurs entreprises et faire avancer leurs idées. 

Maria Olson : Construire une chaîne d’approvisionnement axée sur les valeurs 

Maria Olson, fondatrice de Fox & Thistle Mercantile à Chilliwack, en Colombie-Britannique, sait que la durabilité n’est pas simplement une tendance : c’est une nécessité. « J’ai eu des difficultés à trouver un emballage abordable, fabriqué au Canada et disponible en petites quantités », explique Maria. « Il ne s’agit pas seulement du coût—il s’agit d’éthique, de l’empreinte carbone et de l’espace. » 

Grâce à l’Accélérateur de croissance, Maria a pris conscience de l’importance de la prévision stratégique et de la gestion des stocks. « Je n’avais pas consacré assez de temps à la prévision. J’ai appris que mieux planifier permet de prendre de meilleures décisions d’achat. » 

Elle se sent maintenant prête à améliorer ses systèmes de gestion des stocks et à trouver de nouveaux fournisseurs d’emballage plus durables. Maria est enthousiaste à l’idée de développer son entreprise tout en restant fidèle à ses valeurs. 

Usman Uzzi Sultoni : Alignement de la croissance et efficacité opérationnelle 

Usman Uzzi Sultoni, fondateur de Adventure Outdoors à Abbotsford, en Colombie-Britannique, a fait face à un défi différent : la constance opérationnelle. « Le plus grand problème était les retards des fabricants et avoir trop de stock de certains produits tout en manquant d’autres », dit-il. « Cela affecte l’expérience client et la gestion de la trésorerie. » 

Grâce à l’Accélérateur de croissance, Usman a appris à rationaliser sa chaîne d’approvisionnement en améliorant la communication avec ses fournisseurs, en mettant en place des contrôles réguliers des stocks et en centralisant ses systèmes de gestion des stocks. Il travaille maintenant à embaucher un spécialiste des acquisitions pour rationaliser son processus d’approvisionnement. 

Grant Guenkel : Transformer les événements en opportunités 

Grant Guenkel dirige Mister G’s Cookhouse Corp. à Southampton, en Ontario, une entreprise de restauration mobile spécialisée dans le barbecue. Sa stratégie de vente était simple : apporter de la bonne nourriture directement aux gens. Mais avec l’arrivée de l’hiver, il a dû faire face à un ralentissement des ventes et à la recherche de moyens pour rester actif hors saison. 

« Lors de l’atelier Accélérateur de croissance Vente, j’ai réalisé qu’il fallait penser au-delà du produit. Il s’agit de créer une expérience », dit-il. En travaillant avec des entreprises locales et en offrant des services groupés, il peut maintenir les ventes tout au long de l’année. 

Grant a commencé à proposer des événements conjoints aux entreprises locales comme moyen de répartir les coûts et d’attirer plus de clients. 

Christina Morrow : De la croissance organique à la vente stratégique 

Christina Morrow est la fondatrice de Wicked Rose à Vancouver, en Colombie-Britannique, une marque de vêtements active vendue directement aux consommateurs. Bien que son entreprise ait grandi de manière organique grâce aux médias sociaux et aux abonnés fidèles, elle savait qu’elle devait adopter une approche plus stratégique pour évoluer. 

« Avant l’atelier Accélérateur de croissance Vente, tout était dispersé et pas très intentionnel. L’atelier m’a aidée à me concentrer sur l’approche, la prospection et la génération de leads », explique Christina. 

Grâce à de nouveaux cadres pour la vente stratégique, Christina explore maintenant des opportunités de vente en gros et affine son public cible pour rendre son approche des ventes plus efficace. 

Les gagnantes de 2024 : DOUBL 

La compétition de pitch de l’Accélérateur de croissance 2024 a vu DOUBL—fondée par Jessica Bosman et Bryn Davis Williams de Colombie-Britannique—remporter le premier prix. Leur approche innovante de la mode durable, en utilisant l’IA pour créer des soutiens-gorge sur mesure, a impressionné les juges et exemplifie l’esprit entrepreneurial que l’Accélérateur de croissance vise à soutenir. 

Leur victoire est un témoignage de la force de l’Accélérateur de croissance pour nourrir la prochaine génération d’entreprises innovantes. 

Prêt à faire évoluer votre entreprise? 

L’Accélérateur de croissance offre aux jeunes entrepreneur.e.s les outils, les idées et le mentorat nécessaires pour faire passer leur entreprise à un niveau supérieur. Que vous travailliez sur l’affinement de votre chaîne d’approvisionnement ou sur l’amélioration de votre stratégie de vente, ce programme est l’opportunité parfaite pour grandir. 

Si vous êtes intéressé.e par l’Accélérateur de croissance, découvrez la page du programme ici. 

Si vous êtes prêt.e à faire le prochain pas dans votre parcours entrepreneurial, apprenez-en plus sur le prêt avec mentorat de Futurpreneur ici.