Ambitions rayonnantes : le parcours d’Oumar Bah pour révolutionner les soins de la peau
Pour Oumar Bah, l’aventure entrepreneuriale a commencé très tôt.
Enfant, il passait ses journées entre deux mondes complètement différents : la pharmacie de sa mère et les chantiers de son père. D’un côté, les soins et la guérison. De l’autre, bâtir quelque chose à partir de rien. Ces deux expériences l’ont inspiré à rêver grand : créer sa propre gamme de produits de soins de la peau.
« J’ai toujours voulu apprendre à fabriquer des soins pour la peau, » se souvient Oumar. « Aider ma mère à la pharmacie et la voir trouver des solutions aux problèmes de peau, ça m’a marqué. Je savais que je voulais suivre cette voie-là. »
Aujourd’hui, ce rêve s’est concrétisé avec Cosmépharm, une entreprise familiale de Cowansville, au Québec, qui fabrique et distribue des produits dermocosmétiques. Leur ligne vedette, Radiant Skin, se démarque avec des formules polyvalentes. « Chaque produit de notre marque règle plusieurs problèmes de peau à la fois, » explique Oumar. Résultat : des soins haut de gamme, mais toujours accessibles et abordables face à la concurrence.
Mais avoir de bons produits ne suffit pas toujours. « Notre plus gros défi, c’était le marketing, » admet Oumar. « On n’avait pas l’expérience, et les coûts montent vite. On ne savait pas non plus comment utiliser le marketing numérique pour transformer l’intérêt en ventes. »
Pour franchir ce cap, Oumar s’est inscrit au programme DIY Marketing de Futurpreneur, en partenariat avec Empower by GoDaddy.
Le programme offrait :
- Des formations en direct avec la coach en marketing Fortune Ibare-Jones
 
- Des modules flexibles à faire à son rythme, parfaits pour les horaires chargés
 
- Un focus sur des outils comme l’IA, le SEO et les médias sociaux pour augmenter la visibilité en ligne
 
- Une bourse marketing de 1 000 $ pour passer de la théorie à l’action
 
Ce mélange de coaching personnalisé et d’apprentissage autonome a permis à Oumar et aux autres entrepreneurs de bâtir un plan marketing vraiment adapté à leurs réalités.
« Le programme m’a montré comment rafraîchir notre image de marque sur le site web et les réseaux sociaux. J’ai aussi appris à utiliser les bons mots-clés SEO pour ressortir davantage en ligne. »
Autre découverte importante : l’efficacité. « On a vu comment les outils d’IA peuvent nous rendre plus productifs et plus efficaces sans exploser le budget. » Avec ces nouveaux acquis, Oumar prévoit miser sur le marketing par courriel, le reciblage et les communautés en ligne pour transformer plus de prospects en clients.
Et il ne compte pas faire tout ça seul. « On va confier la gestion des réseaux sociaux à des spécialistes en marketing numérique pour que notre message reste clair et constant. » Grâce à la bourse de 1 000 $ reçue à la fin du programme, Oumar est prêt à mettre ces nouvelles stratégies en marche.
Pour la suite, Oumar voit grand pour Cosmépharm : une vision à la fois ambitieuse et réaliste. « Dans les prochaines années, on veut que Cosmépharm devienne une référence locale et internationale en dermocosmétiques — reconnue pour sa réputation, sa qualité, ses solutions et son innovation. »
Mais ce n’est pas seulement une question de croissance d’affaires. Oumar veut aussi redonner à la communauté. « On veut contribuer au financement d’organismes communautaires qui soutiennent la santé mentale et d’autres causes comme le TDAH. »
À celles et ceux qui se lancent, Oumar partage ce conseil : « Crois en toi, donne-toi les moyens et libère l’entrepreneur qui sommeille en toi. Le parcours entrepreneurial est rempli de hauts et de bas, mais c’est à travers les tempêtes qu’on se construit. »
 
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Le Programme de démarrage pour entrepreneur.e.s noir.e.s de Futurpreneur peut être ton point de départ. En plus d’un prêt et d’un accompagnement personnalisé, tu auras accès à des ateliers exclusifs — comme le programme DIY Marketing de Futurpreneur, en partneriat avec Empower by GoDaddy, qui a permis à Oumar d’amener sa marque plus loin. 
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5 règles cachées de la culture d’affaires canadienne que tout.e nouvel.le entrepreneur.e doit connaître: Les idées de Matt Adolphe, expert en culture d’entreprise
Démarrer une entreprise au Canada en tant que nouvel.le arrivant.e est une aventure passionnante, mais elle s’accompagne souvent de défis uniques. Vous avez peut-être une idée d’entreprise incroyable, mais sans une solide compréhension du fonctionnement des relations professionnelles et de la communication au Canada, bâtir et développer votre entreprise peut ressembler à une bataille difficile.
Alors, quelles sont ces règles non écrites de la culture d’affaires canadienne? Nous avons discuté avec Matt Adolphe, un expert chevronné en culture d’entreprise avec 25 ans d’expérience dans l’enseignement, le conseil et la facilitation, tant au Canada qu’à l’étranger. Il est l’auteur de deux livres éclairants : Canadian Workplace Culture: Mastering the Unspoken Rules et Would You Hire You? Son expertise englobe le développement de carrière, le leadership, les compétences en communication et la résolution de conflits, ce qui en fait le guide parfait pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s souhaitant prospérer sur le marché canadien.
1. Le réseautage, c’est bâtir la confiance, pas seulement vendre
Si vous avez déjà participé à un événement de réseautage en vous attendant à décrocher immédiatement un.e client.e ou un contrat, vous avez peut-être été déçu.e. C’est parce que le réseautage au Canada est fondamentalement axé sur la construction de relations authentiques — et non sur de simples échanges transactionnels. Pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s, cela signifie poser les bases de la confiance avant de présenter vos services ou produits.
Ce que cela signifie pour votre entreprise :
- Ne vous précipitez pas pour vendre; prenez le temps de véritablement connaître les gens d’abord.
 
- Faites toujours un suivi après les événements de réseautage pour entretenir ces relations naissantes.
 
- Soyez patient.e; bâtir la confiance prend du temps et des efforts constants.
 
Les idées de Matt : « Le personnel de première ligne, comme les réceptionnistes, sont souvent les gardien.ne.s de l’accès aux décideur.euse.s. La façon dont vous les traitez peut déterminer si vous obtenez les bonnes connexions et opportunités d’affaires. »
2. Lisez entre les lignes — les Canadien.ne.s communiquent de manière indirecte
L’une des différences culturelles les plus significatives que les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s pourraient rencontrer est le style de communication indirect des Canadien.ne.s. Les Canadien.ne.s s’expriment souvent poliment plutôt que d’être direct.e.s, ce qui signifie que vous devez prêter une attention particulière aux indices subtils et aux significations implicites dans les conversations avec des client.e.s, partenaires ou employé.e.s potentiel.le.s.
Exemple : Si quelqu’un.e dit, « Oui, on se connectera un de ces quatre! » dans un contexte professionnel, cela pourrait en fait être une manière polie de refuser ou d’indiquer une faible priorité. Les Canadien.ne.s évitent souvent de dire « non » directement pour éviter un conflit perçu. Apprendre à interpréter ces messages non dits est crucial pour des interactions commerciales efficaces.
Ce qu’il faut faire à la place :
- Prêtez une attention particulière au ton de la voix et au langage corporel.
 
- Si vous n’êtes pas sûr.e d’un accord ou d’un engagement, faites un suivi une fois pour clarification, mais évitez de trop insister.
 
- Dans les discussions, plutôt que de contredire directement quelqu’un.e, essayez d’être d’accord avec des parties de sa déclaration, puis ajoutez délicatement votre propre perspective.
 
Les idées de Matt : « Même être en désaccord sur la météo peut être perçu comme un conflit! Au lieu de dire ‘Pas pour moi, il fait trop froid’, essayez ‘C’est beau, mais je préfère quand il fait un peu plus chaud.’ Cela s’applique aussi aux discussions d’affaires. »
3. L’humilité l’emporte — trop d’auto-promotion peut vous nuire
Dans certaines cultures, il est encouragé de parler ouvertement de ses réalisations et de se promouvoir. Au Canada, cependant, l’humilité est très appréciée. Être trop tape-à-l’œil — que ce soit dans la façon de parler de ses réalisations ou de se présenter — peut mettre des collaborateur.rice.s ou client.e.s potentiel.le.s mal à l’aise. Pour les entrepreneur.e.s, trouver le juste équilibre est essentiel.
Ce que cela signifie pour votre entreprise :
- Au lieu de vous vanter, laissez les autres poser des questions sur vos succès; laissez votre travail parler de lui-même.
 
- Habillez-vous de manière professionnelle pour les réunions d’affaires, mais évitez les vêtements trop chers ou ostentatoires qui pourraient créer une perception d’extravagance.
 
- Abordez les conversations professionnelles avec une curiosité sincère pour le travail des autres, plutôt que de vous concentrer uniquement sur l’auto-promotion.
 
Les idées de Matt : « Aux États-Unis, les gens veulent entendre parler de vos réalisations. Au Canada, si vous parlez trop de vous, cela peut passer pour de la vantardise, ce qui peut nuire aux relations d’affaires. »
4. Le bénévolat est une arme secrète pour le réseautage
Vous voulez rapidement étendre votre réseau d’affaires et gagner en crédibilité sur le marché canadien? Envisagez d’intégrer le bénévolat à votre stratégie! Au Canada, le bénévolat ne consiste pas seulement à redonner à la communauté — c’est un moyen puissant et souvent négligé de rencontrer des personnes influentes et de bâtir la confiance avec des contacts d’affaires potentiel.le.s.
Pourquoi cela fonctionne pour les entrepreneur.e.s :
- De nombreux.ses leaders d’entreprise et PDG sont activement impliqué.e.s dans le service communautaire et les organismes de bienfaisance.
 
- Les gens ont naturellement tendance à faire confiance à ceux.celles qui démontrent un engagement à contribuer à leur communauté.
 
- C’est un excellent moyen, à faible pression, de mettre en valeur vos compétences et votre dévouement sans paraître trop « vendeur.euse » ou égoïste.
 
Les idées de Matt : « Si vous êtes un.e entrepreneur.e en technologie, proposez d’aider un organisme sans but lucratif avec son site web. Si vous êtes dans le marketing, faites du bénévolat lors d’un événement caritatif local. Ces petites contributions peuvent mener à des connexions et des opportunités d’affaires vraiment significatives. »
5. Les premières impressions comptent — et elles durent
Contrairement à certaines cultures où une interaction initiale négative peut être facilement réparée avec le temps, une mauvaise première impression dans la culture d’affaires canadienne peut être difficile à surmonter. Pour les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s, cela souligne l’importance de chaque interaction initiale.
Ce qu’il faut garder à l’esprit pour vos interactions professionnelles :
- Soyez poli.e et respectueux.euse envers tout le monde que vous rencontrez, des réceptionnistes au personnel débutant; chaque interaction reflète votre professionnalisme.
 
- Soyez très conscient.e de votre ton et de votre langage corporel; votre attitude peut compter autant que vos mots pour transmettre professionnalisme et respect.
 
- Soyez attentif.ve à l’espace personnel et évitez d’interrompre les autres pendant les conversations; l’écoute active est très appréciée.
 
Les idées de Matt : « Les gestionnaires d’embauche demandent souvent aux réceptionnistes comment un.e candidat.e les a traité.e.s. De même, en affaires, la façon dont vous traitez tout le monde dans une organisation peut influencer l’obtention du contrat ou la construction d’un partenariat durable. »
La sensibilisation culturelle : Une pierre angulaire du succès en affaires
S’adapter à la culture d’affaires canadienne est tout aussi crucial que d’avoir une idée d’entreprise brillante. En vous concentrant sur l’établissement de relations authentiques, la compréhension des nuances de communication, l’adoption de l’humilité et l’engagement envers votre communauté, les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s peuvent bâtir des réseaux professionnels solides et atteindre un succès durable au Canada.
Prêt.e à atteindre vos objectifs d’affaires au Canada? Le programme Mon entreprise canadienne de Futurpreneur outille les entrepreneur.e.s nouvel.le.s arrivé.e.s avec des stratégies de succès et des connaissances pour les aider dans leur parcours entrepreneurial au Canada. Apprenez-en plus.
Dix façons d’utiliser ChatGPT pour développer votre petite entreprise
En tant que propriétaire d’une petite entreprise, vos services de marketing, de communications et de développement des affaires sont probablement composés… de vous seulement. Même si vous avez un.e cofondateur.rice ou un.e assistant.e pour les diverses tâches qui gardent vos portes ouvertes et font venir vos client.e.s, vous avez probablement suffisamment de travail pour deux.
Place aux robots! L’intelligence artificielle, ou IA, s’est étendue au grand public et un large éventail d’outils dotés de celle-ci peuvent vous aider à accomplir une série de tâches qui, autrement, risqueraient de vous coûter un temps précieux qui pourrait être mieux utilisé ailleurs.
Qu’est-ce que ChatGPT et que peut-il faire pour vous?
ChatGPT est un programme consistant en un grand modèle de langage (LLM) qui comprend et génère du texte de type humain. Figurant parmi les outils d’intelligence artificielle les plus populaires, ChatGPT, comme tous les modèles LLM, a été « formé » à partir d’une quantité massive de textes provenant de diverses sources afin d’apprendre la grammaire, le contexte et les informations à propos de quasiment tous les sujets sur Internet. Les instructions que vous donnez à ChatGPT sont appelées une invite et la façon dont vous rédigez celle-ci influence la qualité et la pertinence des réponses du robot.
Il est cependant important de comprendre que même si les modèles LLM peuvent rendre la vie de votre entreprise beaucoup plus facile de nombreuses façons, ils ne sont pas infaillibles et peuvent ne pas toujours être adaptés à tous les cas d’utilisation. Veuillez vous référer à notre section consacrée aux conseils pour en savoir plus à ce sujet.
À chaque fois que vous mettez l’intelligence artificielle au travail pour votre entreprise, il est important de procéder avec prudence et d’évaluer soigneusement chaque situation afin de déterminer si son utilisation est appropriée. De plus, étant donné que tous les robots conversationnels peuvent produire des informations inexactes ou trompeuses – et créeront parfois des données fictives afin de fournir un exemple ou de respecter le nombre de mots – utilisez ce qu’ils génèrent uniquement comme un point de départ au lieu d’un produit fini. Vérifiez soigneusement les faits et utilisez votre propre interprétation afin que cela paraisse authentique et pas robotique.
ChatGPT est gratuit et facile à utiliser, une fois que vous vous êtes familiarisé avec cet outil. Il devient alors votre propre assistant virtuel capable de comprendre ce que vous lui demandez de faire et de répondre en conséquence, comme s’il s’agissait d’une conversation. Voici dix tâches que ChatGPT peut effectuer pour vous afin que vous puissiez maximiser votre temps et vous concentrer sur les domaines qui demandent votre attention.
1. Rédigez votre blogue
La création d’un contenu attrayant est la pierre angulaire d’un marketing efficace et un blogue est un excellent moyen de s’adresser directement à votre public cible afin de l’impliquer et de l’aider à résoudre un problème. ChatGPT peut rédiger un article de blog entier en moins de temps qu’il n’en faut pour lui dire quoi écrire.
Formulez une invite claire pour ChatGPT en précisant le sujet de votre article de blog, sa longueur, et tous les détails importants tels que le public cible, les mots clés à inclure, le ton de la voix (décontracté, formel, persuasif), et toute autre information pertinente que vous souhaitez intégrer. Vous pouvez commencer par un aperçu général et affiner progressivement votre directive pour obtenir un contenu plus détaillé.
Passez votre article de blog en revue afin d’en vérifier l’exactitude et la clarté et de vous assurer qu’il reflète la voix de votre marque avant de le publier sur votre site Web. Ajoutez vos propres idées, votre expertise ou votre touche personnelle à cet article. Cela ajoute une authenticité et une valeur qui pourraient manquer au contenu généré par l’intelligence artificielle.
2. Créez un manuel de l’employé
Que vous soyez propriétaire d’une boulangerie, d’une boutique ou d’un salon de coiffure, si vous avez des employé.e.s, vous avez besoin d’un manuel de l’employé. ChatGPT peut le rédiger pour vous.
Dans une invite, précisez à ChatGPT la structure de ce manuel. Indiquez les titres des sections et les informations clés que vous souhaitez inclure. Donnez un aperçu de l’objectif et de la mission de votre entreprise. Demandez au robot de rédiger une introduction et une table des matières.
Après que ChatGPT a généré le contenu d’une section, passez-le en revue et modifiez-le afin de garantir l’exactitude, la clarté et la cohérence avec la voix et le style de votre entreprise. Vous pouvez continuer d’affiner le contenu en ajustant vos invites au fur et à mesure.
3. Automatisez les campagnes sur les médias sociaux
Maintenir une présence cohérente et engageante dans les médias sociaux est une tâche fastidieuse et souvent difficile pour de nombreux propriétaires de petites entreprises. ChatGPT peut rédiger et planifier des publications, générer des idées de contenus, répondre aux commentaires et même évaluer l’efficacité de vos campagnes sur médias sociaux.
OpenAI, créateur de ChatGPT, propose une API qui facilite l’intégration de ChatGPT dans votre plateforme de médias sociaux. Cependant, avant de pouvoir utiliser cet outil pour publier et répondre sur les médias sociaux, il est essentiel de le former. Cela implique de fournir des exemples des types de questions et de réponses attendus de la part des utilisateurs, ainsi que de définir la voix et le ton de votre marque. Identifiez les déclencheurs qui inciteront le robot conversationnel à répondre, tels que des mots-clés, des mots-clics ou des mentions spécifiques. Ainsi, lorsque le robot détecte ces éléments dans les interactions entrantes sur les médias sociaux, il réagit en conséquence, aligné sur la manière dont vous l’avez formé.
4. Générez des rapports
Pour utiliser ChatGPT afin de générer des rapports, il est essentiel de fournir des instructions claires et détaillées, ainsi que les données nécessaires tout au long du processus de production.
Avant de commencer, définissez clairement l’objectif et la portée du rapport. Identifiez les objectifs clés et le public cible, et créez un aperçu détaillé du rapport en divisant le contenu en sections avec des titres et des sous-titres clairs.
Collectez toutes les données, informations et sources pertinentes que vous souhaitez inclure dans le rapport, qu’elles proviennent de tableurs, de bases de données, de résultats de recherches ou d’autres sources pertinentes.
Dans vos instructions à ChatGPT, soyez précis sur ce que vous attendez pour chaque section. Par exemple, vous pourriez demander : « Rédigez une introduction qui expose clairement l’objectif du rapport et les principaux sujets abordés. Dans la section ‘Méthodologie’, expliquez l’approche de la recherche et les méthodes de collecte des données utilisées. Pour la section ‘Résultats’, analysez les données contenues dans le tableau A joint et résumez les principales tendances observées. »
En fournissant ces directives détaillées, vous aidez ChatGPT à produire un rapport précis et structuré qui répond aux besoins spécifiques de votre projet ou de votre entreprise.
5. Lancez des idées
Que vous cherchiez des idées innovantes et amusantes pour vendre des vacances, lancer de nouveaux produits, des sujets pour un blogue ou un livre blanc, ou des approches créatives pour atteindre un nouveau groupe démographique, ChatGPT peut stimuler votre créativité et vous aider à résoudre des défis.
Démarrez en définissant clairement l’objectif de votre séance de remue-méninges. Qu’espérez-vous accomplir ? Préparez une directive claire et spécifique comme « Générer dix idées novatrices pour un nouveau produit dans le secteur de la santé et du bien-être » ou « Proposer 25 sujets de contenu pour une série d’articles de blog sur le mode de vie durable ».
Cliquez ici pour accéder à notre centre de ressources pour les petites entreprises, comprenant des articles sur la planification, le démarrage, la gestion, les ventes, le marketing et bien plus encore.
6. Traduisez ce que vous voulez
Dans un monde ou les affaires sont interconnectées, la langue ne doit pas être un obstacle. Utiliser ChatGPT pour traduire un texte est simple. Indiquez-lui simplement la langue source et la langue cible dans laquelle vous souhaitez qu’il soit traduit : « Traduisez le texte suivant de l’anglais vers le français. » Collez le texte que vous souhaitez traduire.
7. Faites des sondages
Vous voulez savoir quels sont les produits préférés de votre clientèle ou dans quelle mesure celle-ci est satisfaite de vos services? Utilisez ChatGPT afin de créer un sondage sur tout, qu’il s’agisse de connaître l’intérêt pour un nouveau produit ou d’évaluer la satisfaction et la fidélité des client.e.s. Dans l’invite, décrivez clairement les objectifs de votre sondage. Déterminez quelles sont les informations spécifiques que vous souhaitez recueillir auprès des répondant.e.s : rétroaction au sujet des produits, des services, du soutien client ou de l’expérience générale des utilisateurs.rices.
Procédez à un remue-méninges et identifiez les questions clés que vous souhaitez poser dans votre sondage de satisfaction. Ces questions doivent aller dans le sens de vos objectifs et couvrir divers aspects de l’expérience utilisateur. Entrez des invites telles que « Générez les questions du sondage sur le service à la clientèle » afin de réfléchir à une liste de questions pertinentes, puis modifiez-les en fonction de vos besoins spécifiques. Indiquez à ChatGPT le type d’échelle de réponses que vous souhaitez utiliser, comme une échelle de Likert (tout à fait d’accord, d’accord, sans opinion, en désaccord, fortement en désaccord) ou une échelle numérique comprise entre un et dix. Créez le sondage sur une plateforme telle que SurveyMonkey qui recueillera vos données et vous aidera à les analyser.
8. Résumez une étude de marché
Une étude de marché vous aide à prendre des décisions basées sur les données en identifiant les tendances, en analysant la concurrence, etc., et ChatGPT peut les résumer pour vous dans un ensemble ordonné et exploitable.
Recueillez tous les rapports, données, sondages et conclusions d’études de marché que vous souhaitez résumer. Étudiez-les avant d’envoyer une invite à ChatGPT. Décrivez l’objectif du résumé et identifiez les points les plus importants et les plus pertinents que vous souhaitez inclure dans ce résumé comme les statistiques clés ou les préférences des clients.
Créez une invite claire et spécifique pour ChatGPT comme « Générez un résumé concis des conclusions de nos récentes études de marché mettant en évidence les trois tendances majeures et les préférences clés des clients. »
9. Simplifiez votre système de réservations
Que votre client.e réserve une séance d’acupuncture ou une place dans un cours d’art, ChatGPT peut automatiser la planification du rendez-vous et les réservations des services. La planification automatisée est un excellent moyen d’améliorer l’expérience de vos client.e.s et de réduire les erreurs humaines.
Choisissez une plateforme ou un outil qui hébergera votre interface de planification optimisée par ChatGPT. Il peut s’agir de votre site Web, d’une application de messagerie ou d’un outil de planification dédié intégré avec l’interface API de ChatGPT.
Concevez un flux de conversation intuitif et convivial pour la planification. Suivez la conversation et identifiez les scénarios courants que les utilisateur.rice.s pourraient rencontrer lors de la planification comme faire appel à un fournisseur de services particulier, reprogrammer ou annuler un rendez-vous ou vérifier la disponibilité.
Créez des invites et des instructions pour ChatGPT qui vous guidera tout au long du processus de réservation. Soyez clair et précis quant aux informations dont vous avez besoin de la part des utilisateur.rice.s et à la manière dont l’intelligence artificielle doit répondre. Apprenez à ChatGPT à comprendre les entrées de dates et d’heures et à interpréter du texte tel que « la semaine prochaine », « lundi à 15 heures » ou « demain matin ».
Intégrez des étapes au cours desquelles ChatGPT résumera les détails de la réservation de votre client, confirmera le rendez-vous et l’ajoutera dans son calendrier Google Calendar ou dans Microsoft Outlook et enverra des rappels à l’approche de la date du rendez-vous.
10. Rédigez des messages publicitaires
Créer des campagnes publicitaires, qu’il s’agisse de messages imprimés ou d’annonces dans Google Ads ou dans les médias sociaux. ChatGPT peut rédiger un texte publicitaire de qualité et attractif, à condition que vous fournissiez des instructions claires et des directives créatives.
Définissez clairement l’objectif de votre annonce ou de votre campagne publicitaire. Souhaitez-vous générer des ventes, accroître la notoriété de votre marque, promouvoir un événement ou atteindre un autre objectif spécifique? Donnez au robot conversationnel des informations au sujet de votre public cible : données démographiques, préférences, problématiques et motivations.
Créez une invite concise et spécifique qui décrit l’objectif de l’annonce publicitaire, les principaux avantages ou les arguments de vente que vous souhaitez avancer. Exemple : « Générez une publicité Facebook accrocheuse afin de promouvoir notre nouvelle collection de vêtements d’été pour les jeunes adultes » ou « Rédigez une publicité attrayante dans Instagram pour notre programme de remise en forme en ligne ciblant les professionnels occupés. »
Donnez pour instruction à ChatGPT de mettre en évidence les principaux arguments de vente ou les caractéristiques uniques du produit, du service ou de l’événement dont vous faites la promotion. Cela peut comprendre des avantages, des rabais, des offres spéciales, etc.
Demandez à ChatGPT de générer plusieurs versions du texte publicitaire afin que vous puissiez choisir celle qui correspond le mieux à la voix de votre marque et qui résonne auprès de votre public. Modifiez le message afin d’assurer clarté, exactitude et créativité. Assurez-vous que le texte ne contient pas de fautes de grammaire et est fluide.
Conseils afin de tirer le meilleur parti de ChatGPT – et de l’utiliser judicieusement
Plus vous utiliserez ChatGPT, plus vos invites deviendront intuitives et plus le fonctionnement du robot s’améliorera. Lorsque vous utilisez ChatGPT pour votre petite entreprise, il est important de garder les conseils suivants à l’esprit :
- Contrôle de la qualité : Analysez et ajustez régulièrement les réponses fournies par ChatGPT afin de garantir l’exactitude et d’aligner le contenu sur le ton, les valeurs et le message de votre marque.
 - Discussion avec des expert.e.s : Parlez à un.e avocat.e ou à un.e expert.e de votre domaine avant de vous servir de ChatGPT pour les cas d’utilisation pouvant avoir des conséquences sur le plan de la propriété intellectuelle ou d’autres implications juridiques et techniques, par exemple si vous devez détenir les droits d’auteur sur une œuvre ou si vous souhaitez qu’un robot écrive du code pour votre SAAS.
 - Formation initiale : Passez du temps à former ChatGPT avec des informations pertinentes au sujet de votre entreprise afin d’améliorer la connaissance qu’a ce robot de votre secteur d’activité, de vos offres et de vos besoins spécifiques.
 - Considérations éthiques : Soyez transparent.e avec les client.e.s en ce qui concerne leurs interactions avec ChatGPT.
 - Conditions d’utilisation et politiques de confidentialité des données : Tenez compte des questions de confidentialité et de sécurité du texte que vous entrez comme des invites, surtout s’il contient des données sensibles ou confidentielles.
 - La touche humaine : Même si l’intelligence artificielle peut accroître votre efficacité et effectuer des tâches qui vous prendraient des heures, ChatGPT et les autres modèles LLM ne peuvent pas reproduire entièrement la touche humaine. Ajoutez votre propre touche au contenu pour plus d’authenticité, des interactions authentiques et une approche empathique.
 
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Conseils et astuces : Trois façons de gagner l’attention des médias pour votre entreprise basée sur les produits
Vous avez investi votre temps, votre argent et votre énergie dans la création du produit parfait pour votre entreprise. Maintenant, vous voulez partager votre produit avec le public. Mais par où commencer?
Si vous avez rêvé de voir votre produit dans les pages d’un magazine ou même qu’on en parle à la télévision, lisez ces trois conseils pour attirer l’attention des médias.
1. Assurez-vous que votre marque soit aussi forte que votre produit
Lorsque les médias décident des sujets qu’ils souhaitent traiter, la marque importe tout autant que la qualité du produit.
Les médias mettent en valeur les produits les plus récents et les plus innovants sur le marché afin de mobiliser leur public et l’image de marque joue un rôle central à cet égard. En fait, votre marque fait souvent la différence entre vous et votre concurrent.
Commencez par jeter un coup d’œil à votre emballage. Est-ce propre, frais et moderne? Le design est-il accrocheur? Si votre produit semble vouloir en faire trop (c’est-à-dire trop de texte, et est trop encombré), cela signifie qu’il aura l’air de vouloir en faire trop dans un magazine ou à l’écran, ce qui est très dissuasif.
Ensuite, jetez un œil à vos canaux de médias sociaux. Sont-ils amusants et engageants? Est-ce qu’ils racontent une histoire? Les médias vont vouloir vous regarder en ligne (et souvent, les médias sociaux sont la façon dont ils découvrent les derniers produits qui font le buzz en premier lieu).
Assurez-vous que vos informations sont à jour, vos liens actifs et cohérents. Non seulement cela vous aidera à attirer les médias, mais c’est probablement la première chose que les nouveaux clients potentiels regarderont après la présentation de votre produit – alors vous voulez que cette première impression compte.
2. Donner sans attente
Maintenant que votre marque est suffisamment forte pour attirer l’attention, il est temps d’attirer l’attention de vos clients cibles de façon créative.
Une des meilleures façons de le faire est à travers les donations aux médias. Mettre votre produit entre les mains de personnalités, de journalistes, d’écrivains et de rédacteurs en chef leur permet de tomber personnellement amoureux, ce qui les incitera à vous présenter dans leurs émissions ou dans leurs articles.
Ce processus nécessite un peu de recherche. Pour commencer, vous devez déterminer qui prend la décision de mettre en avant des produits comme le vôtre. Ces personnes occupent généralement des rôles d’éditeur pour les publications imprimées, ou de producteurs si vous souhaitez figurer dans un segment télévisé.
Pour trouver des personnes à contacter, vous pouvez parcourir les répertoires du personnel d’un point de vente ou chercher les personnes qui reçoivent le plus de liens pour les médias qui reflètent la façon dont vous souhaitez être présenté. Une fois que vous avez une liste de noms, vous devrez trouver leurs coordonnées et leur adresse postale. Parfois, le point de vente fournit cela sur leur site Web, mais vous devrez peut-être les appeler pour le savoir.
Lorsque vous offrez votre produit, assurez-vous de le rendre amusant. Ces personnes reçoivent des produits gratuits tous les jours, alors demandez-vous comment vous pouvez vous démarquer.
Par exemple, ce magasin de linge de Vancouver a pour objectif de figurer dans les magazines de décoration intérieure les plus populaires au Canada. Mais, non seulement il serait coûteux d’envoyer des ensembles de literie complets, ce ne serait pas le cadeau le plus engageant à recevoir. À la place, ils ont encouragé les journalistes à passer une bonne nuit de sommeil en leur offrant du lait et des biscuits avant d’aller se coucher, à côté d’un nouveau faux oreiller pour qu’ils puissent poser leur tête. La campagne a été un succès!
En plus de votre cadeau, assurez-vous d’inclure également une note personnalisée et un kit média pour que vos destinataires aient toutes les informations nécessaires sur votre marque. Et n’oubliez pas d’inclure vos coordonnées pour savoir quand ils veulent vous présenter.
3. Construisez vos connexions
Construire des relations significatives, c’est essentiel – c’est la même chose avec les médias. Avant et après avoir envoyé vos cadeaux, assurez-vous que les destinataires connaissent votre marque grâce à des techniques de relations authentiques. Souvent, le secret réside dans les médias sociaux.
Non seulement vous devez suivre les médias et les influenceurs, mais vous devez également vous engager avec eux. Aimez et commentez sur leurs posts Instagram, partagez leur travail sur Twitter et tenez-vous au courant de ce qui se passe dans leur vie en surveillant leurs flux.
Ensuite, lorsque vous atteignez un pitch, utilisez cette information à votre avantage. Complimentez leur dernier travail ou mentionnez à quel point leur animal de compagnie est mignon. Un peu de flatterie peut vous aider dans la construction d’une relation durable et productive.
Enfin, lorsque tout votre dur travail se concrétisera et que votre produit aura été présenté, n’oubliez pas de remercier votre contact. Envoyez-lui un courriel personnalisé et partagez-le sur tous vos médias sociaux, en taguant l’éditeur ou le journaliste qui a créé cette fonctionnalité.
Il y a beaucoup de travail à faire pour que votre produit figure dans les médias et ce n’est pas une garantie d’être mentionné. Pourtant, avec les bonnes techniques, une marque forte et un produit de qualité, votre produit fera bientôt les gros titres à travers le pays!
Rédigé par: Megan te Boekhorst, Futurpreneur Canada
Conseils et Astuces : Les 3 types de photos toutes les marques ont besoin
Pour de nombreuses jeunes entreprises, la photographie de qualité et les autres dépenses de marketing ont tendance à faire partie des indispensables.
Cependant, peu importe le type d’entreprise que vous dirigez, une bonne photographie peut vous aider à faire grossir votre marque et attirer votre client idéal.
Plus que jamais, le contenu visuel est essentiel dans votre stratégie marketing. Biologiquement parlant, le cerveau est programmé pour répondre aux visuels. Non seulement nous comprenons plus vite les informations visuelles, mais nous sommes aussi plus susceptibles de nous souvenir des visuels que des mots écrits.
Embaucher un photographe professionnel peut être coûteux, en particulier pour une jeune entreprise. Donc, si vous cherchez à économiser, voici les trois types de photos dont votre marque a besoin et quelques conseils sur la façon de les faire vous-même.
Photographie de produit ou de service

Le besoin essentiel pour toute entreprise est la photographie de vos produits ou services. Cependant, l’approche de vos photos diffère en fonction de votre catégorie ; voyons ça de plus clair.
Photographie de produit
Que vous ayez un magasin de commerce électronique ou un magasin de rue, vous aurez besoin d’images de vos produits. Ils peuvent être utilisés dans les campagnes de marketing, les lookbooks, les demandes des médias, la planification d’entreprise ou sur les médias sociaux. Les photos de produits les plus élémentaires utilisent un fond blanc propre. Des exemples de ceux-ci comprennent les détaillants en ligne de vêtements tels que Vancouver Fashion Truck ou Maya Mia Handcrafted Soap Bars.
La meilleure façon de prendre des photos de produits vous-même est d’utiliser une boîte à lumière – un appareil photo que les photographes utilisent pour créer un éclairage presque sans ombre sur un fond solide. Ils peuvent être facilement fabriqués à la maison pour moins de 20 $ en utilisant des matériaux que vous avez probablement déjà. Soyez sûr de vérifier ce tutoriel de bricolage en ligne pour apprendre à faire votre propre boîte à lumière.
Aussi, vous pouvez toujours échanger les arrière-plans dans votre boîte à lumière pour garder les choses fraîches et sur la marque pour les photos Instagram ou la photographie de blogue.
Photographie de service
Une erreur que les entreprises axées sur le service font souvent est de penser qu’ils n’ont pas besoin de photographies. Cependant, tout comme avec les produits, les photos professionnelles peuvent être utiles pour le marketing, les médias sociaux, les relations publiques, la planification d’entreprise, ainsi que la conception de sites Web et d’autres garanties.
Ces images peuvent être utilisées pour motiver des clients potentiels, comme avec le studio de fitness Train Like Heroes, ou pour aider à comprendre ce qui rend votre entreprise unique, comme avec l’épicerie zéro-déchets Nada.
Lorsque vous travaillez pour créer votre propre photographie de service, concentrez-vous sur la valeur unique que votre service apporte et demandez-vous comment vous pouvez capturer ce moment dans vos photos.
Par exemple, offrez-vous des services de nettoyage commerciaux respectueux de l’environnement? Capturez l’équipe au travail et les produits qu’ils utilisent. Êtes-vous un comptable qui aide les petites entreprises à calculer leurs impôts? Prenez quelques clichés d’une rencontre avec un client dans un environnement amical où le client a le sourire aux lèvres – parce que vous simplifiez les taxes et les impôts, cela rend vos clients heureux!
Photographie lifestyle

Différente de la photographie de produit et de service, la photographie de style de vie – ou lifestyle – se focalise sur l’impact que votre entreprise aura sur la vie de votre client. Ce sont des images qui transmettent le sentiment et la vie que vos clients veulent avoir – et auront grâce à votre entreprise.
Un bon exemple de photographie de style de vie peut être vu sur le flux Instagram Tease Tea. Certaines photos montrent clairement le produit en arrière-plan et d‘autres ne montrent pas la marque du tout. Cependant, les deux images transmettent un moment que les clients de Tease Tea aspirent à avoir dans leur vie.
Comme avec n’importe quelle photo, un bon éclairage peut faire toute la différence. La lumière naturelle et diffuse est l’ami du jeune entrepreneur. Si vous ne pouvez pas prendre vos photos à l’extérieur, veillez à créer beaucoup de lumière douce à l’intérieur pour de meilleurs résultats.
Photographie d’équipe

Les clients veulent connaître les visages derrière la marque. Que vous ayez une page à propos de votre site Web ou que vous partagiez des photos d’équipe sur les médias sociaux, des photos d’équipe et des photos de groupe peuvent être un excellent ajout à votre photographie en général.
Vous pouvez bricoler votre photographie d’équipe en la transformant en une activité. Mettez un après-midi de côté et mettez votre équipe au défi de photographier le «bon côté» des uns et des autres. Vous pourriez être surpris de la qualité des photographies capturées par ceux qui travaillent à vos côtés tous les jours.
Il existe de nombreuses autres façons pour les entreprises d’utiliser des photos dans leurs activités de marketing, comme la photographie d’événements ou les graphiques de blog. Néanmoins, le produit / service, le lifestyle et la photographie d’équipe sont les éléments photographiques les plus élémentaires qui devraient être considérés pour chaque marque.
En utilisant ces astuces de bricolage et un peu de créativité, vous pouvez créer des photos de qualité qui aident votre marque à se démarquer de la foule!
Rédigé par: Megan te Boekhorst, Futurpreneur Canada
Le marketing par courriel : un guide pour débutants
Ne sous-estimez jamais le pouvoir du marketing par courriel, une tactique trop souvent oubliée avec l’arrivée constante de nouvelles plateformes de médias sociaux. Comme il existe trois fois plus de comptes de courrier électronique que de comptes Facebook et Twitter réunis, vous avez plus de chances d’obtenir un clic sur vos publicités transmises par courriel que sur celles diffusées dans les réseaux sociaux. Difficile de ne pas tenir compte d’une telle statistique… mais par où commencer? Voici ce qu’il faut savoir.
Définir ses objectifs
Il n’y a rien de très compliqué à s’inscrire à un outil de marketing et à se lancer dans l’envoi massif de courriels, surtout lorsqu’on dispose déjà d’une liste de diffusion. Une telle démarche ne vous sera cependant pas très utile si vous ne savez pas pourquoi vous communiquez avec le public visé. Avant de vous lancer, réfléchissez aux objectifs que vous souhaitez atteindre et à ce que vous voulez accomplir grâce au marketing par courriel. Quel est votre marché cible? Quel genre de contenu aimeriez-vous diffuser? Comment allez-vous mesurer le succès de votre démarche? Veillez à ce que ces objectifs correspondent à la vision de votre entreprise, à sa visée commerciale et à ses indicateurs clés de performance.
Choisir la bonne plateforme
Pour concevoir des courriels esthétiques et efficaces, il n’est pas toujours nécessaire de connaître le langage HTML ou d’autres langages de programmation complexes. En effet, différentes plateformes de marketing par courriel – comme les très populaires Constant Contact, AWeber et MailChimp – sont offertes à peu de frais, lesquels sont déterminés en fonction de l’utilisation et du nombre d’adresses. Faites vos recherches afin de choisir la plateforme qui répond à vos besoins immédiats en matière de marketing par courriel, mais qui pourra aussi évoluer avec le temps.
Développer sa liste de diffusion
Avant de faire quoi que ce soit qui implique la collecte d’adresses courriel et la création d’une liste d’abonnés, il est important de vous familiariser avec la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP). En vigueur depuis 2014, cette loi vise à protéger la population canadienne contre les courriels non sollicités tout en permettant aux entreprises de rester concurrentielles sur le marché. De fait, elle vous interdit d’envoyer des messages électroniques commerciaux sans le consentement (la permission) du destinataire. Vous ne pouvez donc pas réunir des adresses de gens avec qui vous avez déjà été en contact et les ajouter à votre liste de diffusion. Un autre point à retenir : chacun de vos envois doit inclure un hyperlien permettant au destinataire de se désabonner ou de se désinscrire facilement.
Ces faits en bref vous aideront à comprendre la loi et à savoir comment la respecter.
Une fois que vous comprenez les règles entourant les listes d’adresses, rappelez-vous qu’il y a un début à tout. Vos premiers courriels ne seront peut-être pas envoyés à des milliers de personnes, mais comme pour toute chose, avec le temps, ils gagneront en cohérence et en qualité. Pour augmenter le nombre de vos abonnés, déterminez les points de contact qui vous permettront de proposer à la clientèle de s’inscrire : site Web, blogue, plateforme de média social ou signature de courriel, par exemple. Clarifiez d’emblée ce à quoi la personne consent : si votre entreprise envoie une grande quantité de communications (quotidiennement ou hebdomadairement), avisez l’abonné potentiel.
À mesure que vous développez votre liste, pensez à la segmenter en fonction de votre entreprise. Par exemple, vous pourriez offrir au client de choisir entre divers types de communications; si un seul l’intéresse, c’est tout ce qu’il recevra. Vous devriez aussi réfléchir à vos différents publics et à ceux que vous souhaitez viser particulièrement. Par exemple, le public de Futurpreneur Canada se compose d’entrepreneurs, de mentors et de partenaires. Bien que certaines de nos communications soient d’intérêt général, d’autres ne visent qu’un seul de ces trois groupes. Ne tardez pas à segmenter votre liste, sinon vous pourriez vous retrouver avec une tonne d’adresses dont l’origine et le destinataire vous laisseront perplexes.
Une bonne façon de construire sa liste consiste à utiliser un « aimant à prospects », c’est-à-dire offrir au client quelque chose en échange de son adresse de courrier électronique : un rabais ou un bon de réduction pour l’inscription à l’infolettre, un essai gratuit, un livre électronique ou quoi que ce soit d’autre qui convient à votre entreprise.
Choisir le type de courriels
On peut envoyer différents types de courriels à ses abonnés. D’abord, les courriels de marketing, qui sont des messages à caractère informatif ou promotionnel envoyés au public cible, comme des infolettres, des courriels annonçant des ventes, des nouveautés ou des événements, des courriels de suivi ou des sondages. Ensuite, il y a les courriels transactionnels. Règle générale, ils sont envoyés automatiquement lorsque le client interagit avec la marque. Par exemple, un client qui achète à partir d’un site Web recevra un courriel de confirmation et possiblement un autre courriel contenant un numéro de suivi ou des renseignements sur la livraison. Enfin, les courriels opérationnels, qui transmettent des informations importantes sur l’entreprise comme l’horaire des fêtes, une mise hors service du site Web à des fins de maintenance ou des changements à l’offre de services. Chaque type de courriel a sa fonction et constitue un moyen d’entrer en contact son public cible.
Élaborer une stratégie
Songez à ce qui fonctionne le mieux pour votre entreprise. Choisissez le type de courriel que vous voulez envoyer et déterminez quand et comment recourir aux points de contact pour limiter le nombre de communications. La pire erreur que commettent les entreprises est d’envoyer des courriels quand bon leur semble; voilà un manque de cohérence qui finit par faire plus de mal que de bien. Pour élaborer une bonne stratégie en matière de marketing par courriel, fixez-vous un premier objectif. Voulez-vous envoyer une infolettre chaque mois? Ou préparer une campagne faisant la promotion d’une vente ou d’un événement à un moment particulier dans l’année? Examinez les différents points de contact à votre disposition et trouvez celui qui convient le mieux à votre entreprise.
Concevoir sa campagne
Les outils mentionnés plus haut vous seront utiles pour concevoir une campagne attrayante ou envoyer des courriels qui reflètent bien l’identité de votre marque. Voici maintenant quelques conseils de rédaction.
- Limitez la longueur du texte. La concentration chez l’adulte dure huit secondes en moyenne. Un lecteur qui voit s’afficher un courriel long et laborieux risque fort de le supprimer, tout simplement. Allez droit au but en rédigeant un texte bref et coloré.
 - Réfléchissez à qui vous envoyez le courriel. Il est important que le contenu du courriel soit pertinent à chaque personne à qui il sera envoyé. Par exemple, vous ne voulez pas écrire à votre liste de diffusion tout entière, incluant des abonnés vivant à l’extérieur du Canada, si votre message annonce une vente qui n’aura lieu qu’à Toronto.
 - Pensez à votre image de marque et veillez à ce que le contenu de vos courriels reflète les normes de votre marque. Qu’il s’agisse de votre site Web, de vos publications dans les médias sociaux ou même de vos circulaires, tout devrait aller de pair.
 - Pensez à optimiser vos courriels. Puisque 41 % des courriels sont ouverts avec un téléphone mobile, il est capital que l’ordinateur de bureau ne soit pas le seul dispositif qui affiche votre message correctement.
 
Mesurer les résultats
Vous avez envoyé votre premier courriel. Maintenant, il est temps de voir si vos efforts portent leurs fruits et où se trouve le potentiel d’amélioration. De nombreux outils de marketing par courriel possèdent leurs propres procédures analytiques qui vous permettront de constater l’efficacité de vos courriels. Voici les principales données à considérer.
- Ouvertures uniques : Il s’agit du nombre de destinataires qui ouvrent votre courriel. Chaque personne compte pour une ouverture même si elle ouvre le courriel plusieurs fois.
 - Taux de non-livraison : Ce chiffre indique le nombre de personnes à qui le courriel n’a pu être livré.
 - Taux d’ouverture : Pourcentage d’abonnés ayant ouvert votre courriel.
 - Taux de clics (TDC) : Pourcentage d’abonnés ayant ouvert votre courriel et cliqué sur un des liens qu’il contient.
 - Désabonnement : Nombre de personnes qui se désabonnent de votre liste de diffusion, car elles ne souhaitent plus recevoir de communications de votre part.
 
Ce ne sont là que quelques-unes des mesures de performance à considérer. Comparez-les d’un courriel à l’autre. Sur quoi les gens cliquent-ils? Qu’est-ce qui ne les intéresse pas? Qu’est-ce qu’ils n’aiment pas? Analysez ces données en vue d’améliorer vos prochaines communications.
Place à l’amélioration
Après avoir analysé vos campagnes de marketing par courriel, vous pourriez vouloir apporter certaines améliorations. Voici quelques suggestions :
1) Évitez les filtres à pourriels en veillant à ce que les destinataires aient accepté de recevoir vos communications et comprennent bien ce à quoi ils ont consenti. Pour obtenir plus de conseils sur ce sujet, consultez cette ressource fournie par MailChimp.
2) Revoyez le moment des envois : apprenez quand les gens ouvrent vos courriels, remarquez quelles heures et quels jours ont obtenu les meilleurs résultats.
3) Travaillez les objets de vos courriels : évitez les tactiques trompeuses que l’on retrouve si souvent en publicité-leurre.
4) Soignez la langue : veillez à ce que votre texte soit bien écrit et qu’il reflète l’identité de votre marque. Écrivez comme si votre message s’adressait à un ami. Quel est le ton qui vous amènerait à lire un courriel?
5) Créez un contenu de qualité qui incitera les gens à s’arrêter pour le lire et qui leur donnera envie de vous lire encore. Si vos abonnés aiment ce que vous leur envoyez, ils en redemanderont.
Le marketing par courriel peut être un moyen efficace d’entrer en contact avec son public cible, de lui transmettre des renseignements utiles sur l’entreprise et, s’il est bien fait, de lui donner envie d’en recevoir encore. Suivez ce guide et lancez-vous!
Texte de : Lauren Marinigh, spécialiste de la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada
Comment aboutir sur les tablettes des détaillants? Quelques conseils d’initiés!
Lancer et commercialiser un nouveau produit est une aventure excitante pour l’entrepreneur qui s’y consacre. Bien que stimulante, cette aventure est également éprouvante et éclectique. Il y a tout un lot de défis à surmonter avant que l’entrepreneur puisse contempler son produit sur les tablettes des détaillants. Pour plusieurs entrepreneurs, la distribution de leur produit représente un réel casse-tête. Voici donc les réponses aux questions que tous les entrepreneurs se posent en matière de distribution! Pascale Hancock et Jocelyn Bondu d’Enzymes, ainsi que Sylvain Karpinski de GUSTA ont été interviewés afin de donner aux entrepreneurs quelques conseils clés dans le domaine. Voici donc de réels conseils d’initiés en matière de distribution.
Tout commence par un bon produit, connu et aimé
L’histoire d’Enzymes et celle de GUSTA débutent toutes les deux par l’élaboration d’un produit distinctif et de qualité. Comme les consommateurs se soucient de plus en plus de leur santé, ils accordent davantage d’importance à la qualité des aliments qu’ils achètent. Pour répondre à ce besoin, Enzymes a développé toute une gamme de jus pressés à froid qui aident le consommateur à adopter un mode de vie plus sain. De son côté, GUSTA a répondu à ce besoin en développant une gamme de charcuteries et de fromages végétaliens qui font saliver les carnivores les plus sceptiques.
Pour distribuer son produit, tout entrepreneur doit être capable de convaincre les détaillants de la valeur concurrentielle de ce dernier et surtout, de son appréciation par la clientèle. Bien que ce soit le rôle du détaillant d’assurer la vente du produit au consommateur final, le produit doit minimalement être connu de la clientèle avant qu’on accepte de lui faire une place sur les tablettes. C’est pour cette raison que GUSTA a misé sur une campagne marketing en amont du lancement de ses produits. Cette campagne a suscité une forte demande pour ses charcuteries et ses fromages végétaliens avant même qu’ils soient en vente. Les commerçants ont constaté cette demande grandissante du public pour les produits de l’entreprise et ont manifesté rapidement leur intention de s’approvisionner auprès de GUSTA.
« Tous nos premiers clients, ce sont eux qui nous ont contactés. On avait fait une campagne marketing avant de se lancer. Dès qu’on a été prêts, plusieurs épiceries voulaient avoir nos produits. »
Sylvain Karpinski
L’entrepreneur qui lance un nouveau produit a donc deux clients : le commerçant qui achète et revend ses produits et le consommateur final. Bien que le commerçant soit le client direct, autrement dit celui qui paie la facture, il est primordial d’entretenir une relation avec le consommateur final. C’est à la demande de ce dernier que les détaillants s’approvisionneront auprès de l’entreprise.

Au-delà du produit, le service client fait toute la différence!
Le fait d’avoir un bon produit ne suffit pas pour se faire une place sur les tablettes des détaillants. Jocelyn Bondu et Pascale Hancock d’Enzymes ont bien compris cette réalité. Ils ont fait connaître leurs produits grâce au service hors pair qu’ils ont offert à leurs clients commerçants. S’ils ont été en mesure d’offrir un tel service, c’est parce qu’ils étaient initialement maîtres d’œuvre de l’ensemble de leur distribution. Participant à chaque étape de la distribution de leurs produits, ils ont pu visiter fréquemment les espaces commerciaux de leurs clients et ainsi, les réapprovisionner en marchandise, réaménager les présentoirs, faire des démonstrations aux consommateurs et développer une excellente relation avec les commerçants :
« Si on conclut une entente c’est grâce au service que l’on donne. On a bâti notre clientèle comme ça. On ne laissera jamais tomber nos commerçants. S’il y a des pertes, on ne va jamais perdre un client pour ça. On va l’accommoder, on va changer la marchandiseet on va aller faire des démonstrations. Je pense que c’est la relation qu’on a avec eux qui fait la différence. Par exemple, Jocelyn faisait lui-même les livraisons au début. Il avait toutes les sortes de jus dans son camion. Il allait en magasin, il remplissait les tablettes et il faisait la facture. Le commerçant n’avait rien à faire. »
Pascale Hancock
« On a beaucoup donné, parce qu’on voulait percer le marché. On a vraiment gâté nos clients. »
Jocelyn Bondu
Cette proximité avec le client a donc permis de mettre en valeur les produits Enzymes, mais également de réapprovisionner plus fréquemment les clients avec les produits les plus populaires. Par exemple, le meilleur vendeur d’Enzymes est le jus Immunité. Un réapprovisionnement fréquent pour ce produit très populaire évite toute rupture de stock chez le client. Cela offre un meilleur service au client en plus d’avoir un effet positif sur le volume total de ventes. Pascale et Jocelyn sont catégoriques sur le fait que ce réapprovisionnement fréquent a fait toute la différence pour Enzymes.
Penser à la distribution à grande échelle dès le départ
Autant Pascale et Jocelyn d’Enzymes que Sylvain de GUSTA s’entendent pour dire qu’il faut penser aux distributeurs dès le départ. Toute entreprise qui souhaite distribuer ses produits devrait inclure le coût d’un distributeur à son prix de revient dès le départ, qu’elle en ait un ou non. Une telle pratique évite de devoir majorer son prix de vente par la suite, lorsqu’un distributeur doit finalement participer au processus. Afin d’avoir un prix qui tient réellement compte de la distribution, une majoration de 20 % à 30 % du coût de revient est jugée suffisante par nos 3 initiés.
« Tôt ou tard, pour n’importe quel produit, le but c’est d’être distribué et pour ça, ça prend un distributeur. Si ton prix est trop bas et qu’ensuite tu dois l’augmenter pour couvrir les frais de distribution, tu peux perdre des points de vente à cause de cela. »
Pascale Hancock
« Il faut vraiment tenir compte des frais de distribution dès le départ, sinon tu es foutu! »
Sylvain Karpinski
Il peut être tentant de se fier uniquement à ses propres moyens pour distribuer son produit, surtout en phase de démarrage. Or, bien que la distribution par l’intermédiaire d’un distributeur soit une étape subséquente au démarrage de l’entreprise, nos trois entrepreneurs insistent sur l’importance d’avoir une bonne planification dans le domaine. Il faut comprendre que l’autogestion de la distribution de son produit n’est qu’une étape transitoire et relativement brève dans l’histoire de la distribution d’un produit. L’étape clé de la distribution d’un produit est l’arrivée d’un distributeur qui permettra au produit de réellement prendre sa place sur le marché.

Comprendre et diversifier ses points de vente
Chaque point de vente dessert une clientèle distincte ayant des besoins et des comportements d’achats spécifiques. Pascale et Jocelyn d’Enzyme ont rapidement compris l’importance de diversifier leurs points de vente afin d’éviter que les creux des détaillants ne se répercutent sur les ventes de leur entreprise.
« Chaque point de vente a ses hauts et ses bas. Ça ne veut pas dire que certains points de vente sont meilleurs que d’autres, mais plutôt qu’ils ont chacun leur cycle. »
Jocelyn Bondu
« Il suffit qu’un tronçon de route soit en construction et les ventes seront moins bonnes pour ce détaillant. Il faut vraiment savoir s’adapter à l’environnement. Après trois ans, on commence à savoir quels endroits vont avoir un creux dans les ventes et à quel moment […] L’été, c’est plus tranquille parce que c’est une saison plus difficile pour les épiceries naturelles. Les gens laissent tomber leurs bonnes habitudes alimentaires. Donc, on a essayé de diversifier nos points de vente pour se retrouver dans des cafés et des endroits plus touristiques. Ensuite, on est allé dans des gyms et des centres de yoga pour l’automne et l’hiver. »
Pascale Hancock
Pascale et Jocelyn ont un jour dû dénicher de nouveaux points de vente et ils ont été étonnés par le niveau de ventes de ces nouveaux clients. Alors que leurs produits étaient initialement destinés aux épiceries de produits naturels, ils ont constaté que les cafés écoulaient incroyablement bien leurs produits. Ils ont donc développé de toutes nouvelles avenues de distribution pour leurs jus pressés à froid.
De son côté, Sylvain Karpinski de GUSTA est également en train de développer de nouveaux canaux de distribution, ce qui lui demandera de modifier les formats, l’emballage et le traitement de ses produits. GUSTA vise désormais le secteur de la restauration.
« Les produits sont vendus en plus grande quantité et il n’y a pas de conditionnement nécessaire. L’emballage est beaucoup plus simple. Les saucisses sont vendues en paquets de 3 kg et les fromages, en paquets de 4 kg. Il peut y avoir un volume intéressant assez rapidement. »
Sylvain Karpinski
Modifier l’emballage des produits sera relativement simple pour GUSTA. Par contre, les restaurateurs demandent également un traitement du produit; ils souhaitent obtenir un fromage déjà râpé. Pour répondre à cette demande et ainsi obtenir ces nouvelles commandes, GUSTA devra donc acheter de nouveaux équipements ou encore s’associer avec une entreprise pour assurer le traitement du son produit.
« On se fait demander du fromage râpé. Ça fait en sorte qu’on doit travailler sur un processus pour râper le fromage, sinon, on ne le vendra pas aux restaurateurs. Actuellement, tout est produit chez nous dans nos locaux. Par contre, pour râper le fromage, il faudra acheter de nouveaux équipements ou encore faire du coemballage avec une entreprise spécialisée. »
Sylvain Karpinski
Actuellement, GUSTA a 200 points de vente au Québec et 50 en Ontario. Elle distribue dans les épiceries de produits naturels, dans les fruiteries et de plus en plus dans les épiceries classiques. Le secteur de la restauration est donc un tout nouveau marché pour les charcuteries et les fromages végétaliens de GUSTA.
Le défi de convaincre
Enzymes et GUSTA ont d’excellents produits. Leur qualité et leur caractère distinctif ne font aucun doute. Cela dit, dans le monde de la distribution, chaque nouveau point de vente est une petite victoire durement gagnée.
« On laisse plusieurs échantillons. On n’a pas nécessairement de suivi et les gens ne répondent pas toujours à nos appels et à nos courriels. C’est la partie la plus difficile. Parfois, il faut jusqu’à sept suivis pour avoir une réponse. La ligne est mince entre le fait d’être tenace et devenir harcelant. »
Pascale Hancock
Que ce soit à petite ou à grande échelle, le défi en matière de distribution est le même : convaincre! L’entrepreneur qui souhaite distribuer son produit devra convaincre le détaillant indépendant, tout comme l’acheteur d’une grande chaîne. Si ces deux interlocuteurs ont des réalités bien différentes, leur objectif ultime est le même, c’est-à-dire réaliser les meilleurs volumes de ventes possibles.
Contrairement à ce que l’on peut croire, les grandes chaînes ne sont pas les plus gourmandes en matière de marges. Au contraire, ce sont elles qui sont les plus clémentes envers les nouveaux produits qui tentent de se faire une place sur le marché. Cela dit, distribuer en partenariat avec ces gros joueurs demande de se conformer à des processus plus longs et plus rigoureux. Il n’y a donc pas de canal de distribution parfait.
Pour obtenir un nouveau client, c’est toujours la même routine : parler de son produit, faire des démonstrations, le mettre en valeur et démontrer au détaillant que le consommateur final veut acheter le produit. Une routine qui paraît simple, mais qui peut devenir exigeante avec le temps. Cela dit, il ne fait aucun doute que la fierté l’emporte sur tout le reste lorsque l’entrepreneur voit son produit sur les tablettes des détaillants.
Écrit par: Jean-Philippe L’Écuyer, Entrepreneur en résidence à Futurpreneur Canada, jplecuyer@futurpreneur.ca.
L’image de marque personnelle au service de votre réussite professionnelle
L’image de marque personnelle, c’est l’art de construire sa marque autour de sa personnalité et de son parcours professionnel. Certes, il est important de développer la marque de l’entreprise, mais l’image personnelle d’un entrepreneur peut être tout aussi capitale.
Les consommateurs ont tendance à faire confiance aux gens davantage qu’aux entreprises. Ils sont si habitués à être continuellement bombardés de publicités qu’il leur est maintenant facile de s’en protéger, de les ignorer. Se démarquer en tant qu’entreprise est devenu plus difficile que jamais, particulièrement si le budget marketing est modeste. C’est là où l’image de marque personnelle entre en scène : elle donne un visage humain à l’entreprise et à sa marque, permettant ainsi aux gens de créer des liens authentiques avec elle.
Que se passe-t-il lorsque les gens développent un lien émotionnel avec votre entreprise? Ils sont plus enclins à y être fidèles. Non seulement pourrez-vous attirer plus de clients, mais ces clients vous seront fidèles. Alors, par où commencer pour développer son image de marque personnelle?
Première étape : Trouver son identité
Créer une marque à partir d’une « fausse identité » ne vous mènera nulle part, sans compter qu’il vous sera vraiment difficile d’être quelqu’un d’autre en permanence. Bien vous connaître, définir vos valeurs, ce qui est important à vos yeux et ce qui vous a poussé à vous lancer en affaires, voilà qui vous aidera à partir du bon pied dans l’élaboration de votre image de marque personnelle. Celle-ci devrait être le reflet de la personne que vous êtes, parce qu’en fin de compte, c’est avec les gens qu’on tisse des liens. Or, si vous n’êtes pas sincère, pourquoi les gens vous feraient-ils confiance? Pourquoi feraient-ils confiance à votre entreprise? Pourquoi prendraient-ils le temps de vous écouter?
J’aime la façon dont le site Entrepreneur.com l’exprime dans son billet sur l’image de marque personnelle : « Développer une image de marque personnelle, c’est d’abord et avant tout découvrir sa vraie nature, puis la faire connaître au monde entier. Laissez tomber votre masque et n’ayez pas peur d’être vulnérable. »
Deuxième étape : Sortir de l’ombre
En tant qu’entrepreneur, il est naturel de vouloir tout investir dans son entreprise. Vous voulez recourir aux tactiques de marketing et de vente les plus flamboyantes pour attirer une nouvelle clientèle. Et pourtant. La meilleure carte de votre jeu vous pend peut-être au bout du nez : c’est vous! Ne sous-estimez jamais l’importance de sortir de l’ombre de votre entreprise et de vous placer à l’avant-scène. Participez à des conférences et à des activités de réseautage, proposez-vous comme intervenant lors d’ateliers ou d’événements. Exprimez-vous avec authenticité et ne parlez pas seulement de votre produit ou service. Soyez vous-même, montrez aux gens que vous êtes un expert et une personne d’influence dans votre domaine. Cette approche vous aidera à développer votre image de marque personnelle, à donner un visage humain à votre marque de commerce et à instaurer un climat de confiance avec la clientèle.
Troisième étape : Se lancer dans l’écriture
Vous croyez peut-être que parce que vous n’êtes pas auteur, il est hors de question d’écrire et de publier vos textes. Pourtant, de nos jours, tout le monde peut être auteur. Grâce aux blogues, publier du contenu est maintenant accessible à tous. En écrivant sur votre domaine d’expertise pour votre propre blogue ou d’autres blogues connexes à votre marque, vous vous ferez un nom dans votre secteur et auprès de vos clients. Par exemple, si vous êtes propriétaire d’un restaurant, voyez si vous pouvez écrire pour un magazine ou un blogue dans le domaine de la cuisine. Contactez des blogueurs influents dans le monde de l’art culinaire pour sonder leur intérêt à vous interviewer ou à parler de vous dans leur blogue. Puisque vous êtes aussi un entrepreneur, voyez si vous pouvez publier dans un blogue sur l’entrepreneuriat pour partager votre expertise en la matière ou vos conseils sur le démarrage d’entreprise. Les possibilités sont infinies.
Quatrième étape : S’afficher personnellement sur les médias sociaux
L’une des pires erreurs à commettre comme entrepreneur est de créer uniquement des comptes de réseaux sociaux pour votre entreprise, sans le faire pour vous. À tout le moins, faites un usage personnel des comptes conçus pour votre entreprise. Mais attention : il est important de noter que lorsqu’un utilisateur voit le profil de votre entreprise sur un réseau social, il ne voit que votre entreprise. Si vous commencez à vous exprimer à la première personne, vous semez la confusion. Par exemple, si Coca-Cola publiait ceci sur Twitter : « J’ai très hâte à la conférence qui se tiendra aujourd’hui à Toronto », nous serions tous perplexes. Pour éviter ce problème, créez un compte juste pour vous. Abonnez-vous aux comptes des gens de votre secteur qui vous intéressent ou que vous admirez, suivez les marques que vous aimez pour vous tenir au courant de leurs activités et participez à des conversations. Vous verrez que bientôt, votre réseau de relations grandira tout en étant teinté d’authenticité.
L’image de marque personnelle peut être un outil très précieux pour votre entreprise et pour vous. En l’ignorant totalement au profit de votre marque de commerce, vous passerez peut-être à côté d’une belle occasion. Suivez ces étapes et commencez à développer votre image de marque personnelle.
Texte de : Lauren Marinigh, spécialiste de la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada
Bâtir son processus de vente
Rédigé par: Jean-Philippe L’Écuyer, entrepreneur en résidence, Futurpreneur Canada, jplecuyer@futurpreneur.ca
Quand on est entrepreneur, savoir vendre son produit ou son service est crucial au succès de son entreprise. En tant qu’entrepreneur, vous êtes le principal ambassadeur de votre marque, de votre entreprise et de votre offre.
Au fil de votre parcours entrepreneurial, vous avez développé – consciemment ou non – votre propre style de vente, mis en place certaines techniques de vente et développé différents argumentaires. Il faut le reconnaître! Vous avez également pris certaines habitudes en ce qui concerne votre manière de vendre. Avec le recul, est-ce que ces habitudes vous servent bien? Sont-elles efficaces? Est-ce que certains aspects mériteraient d’être révisés?
Bien que la vente relève davantage de l’art que de la science, il existe tout de même plusieurs principes incontournables dans le domaine. Nous allons passer en revue les étapes clés d’une vente réussie. Ces étapes sont le modèle de référence d’un processus de vente efficace. À la lecture des différentes étapes, prenez le temps de noter de quelle façon vous pourriez mettre en œuvre chacune d’elle dans le cadre de votre entreprise.
Étape 1 : Le choix des canaux
Pour vendre efficacement ses produits ou services, la première étape est de déceler les meilleurs canaux pour rejoindre son client potentiel.
En comprenant ce qui incite votre client type à fréquenter certains lieux plutôt que d’autres, vous aurez en main un cadre adéquat pour bâtir votre plan de prospection commerciale. Il existe de nombreux canaux pour rejoindre votre client potentiel. Les événements de réseautage, les foires commerciales, les associations professionnelles, les colloques et les événements d’affaires n’en sont que quelques exemples.
Malheureusement, plusieurs entrepreneurs n’explorent pas suffisamment les différents canaux qui peuvent les conduire à leur client; ils s’en tiennent uniquement à ceux qu’ils connaissent déjà. Ils n’osent pas expérimenter d’autres avenues qui pourraient leur conférer un avantage surprenant. Prenez donc le temps de recenser les différents lieux qui pourraient potentiellement intéresser votre client type et d’évaluer de nouveaux canaux potentiels pour rejoindre vos clients.
Étape 2 : La prospection
Une fois que vous avez choisi vos canaux, vous vous retrouverez au sein de différents bassins d’individus potentiellement intéressés par votre offre. Cela ne signifie pas que toutes ces personnes sont de bons prospects, mais plutôt qu’une proportion intéressante de ces individus constituent effectivement des clients potentiels pour vous.
La prochaine étape sera donc d’établir un premier contact avec ceux qui, on l’espère, deviendront vos prochains clients. Que ce soit par téléphone, en personne ou encore sur le Web, la prospection sert à déterminer plus précisément qui sont ces personnes les plus susceptibles à démontrer un intérêt envers votre produit, et envers lesquelles vous devriez concentrer vos efforts.
À cette étape, il vous faut avoir en tête votre client parfait et tenter de le dénicher à travers la masse. À quoi ressemble-t-il? Quels sont ses intérêts et ses motivations? Dans quelle tranche d’âge se trouve-t-il? À quel stade de son évolution professionnelle se trouve-t-il? Vous l’aurez compris, la prospection n’a pas pour objectif d’entrer en contact avec le plus grand nombre de personnes possible. Elle vise plutôt à dénicher les meilleurs profils pour votre offre.
Étape 3 : La qualification
Vous avez précédemment déterminé les canaux à privilégier pour rejoindre votre client. Puis, vous avez commencé la prospection et avez déniché un client potentiel. Il est maintenant temps de qualifier ce prospect qui se trouve devant vous. À cette étape, il s’agit de vous demander si cette personne correspond réellement au profil de votre client type. À la différence de la prospection, la qualification va beaucoup plus en profondeur. À ce stade, il s’agit d’évaluer en détail les besoins de la personne.
Pour y arriver, questionnez la personne devant vous. Ayez un réel intérêt pour comprendre ses besoins. Ici, il ne s’agit pas de bêtement faire un parallèle entre les besoins de la personne et votre offre, mais plutôt de comprendre ce que la personne vous exprime. Autrement dit, il s’agit d’entrer dans sa réalité.
Au stade de la qualification, il est donc important de faire preuve d’honnêteté envers la personne et envers vous-même! Êtes-vous réellement le mieux placé pour répondre aux besoins de la personne? Pensez à un médecin. S’il n’est pas qualifié pour réaliser une intervention, il va simplement recommander le patient à un collègue qui possède cette spécialisation. Il vous faut avoir la même attitude envers votre client, quelle que soit votre industrie.
Par contre, si votre produit ou service peut répondre aux besoins exprimés par votre client potentiel, vous détenez alors un prospect intéressant et vous pourrez passer à la prochaine étape, soit la présentation.
Étape 4 : La présentation
Il est possible que l’étape de la présentation se fasse à un moment ultérieur à la qualification. Par exemple, si vous avez qualifié un client potentiel lors d’une foire commerciale, il est évident que vous prendrez un rendez-vous avec lui pour présenter votre offre de façon individuelle et personnalisée.
L’étape de la présentation se caractérise par la mise en valeur de votre produit ou de vos services, dans une optique de répondre aux besoins exprimés par le client lors de la qualification. Cela signifie qu’il vous faut éviter de présenter vos services de manière uniforme. Osez adapter vos présentations à chaque client.
L’élément clé de la présentation est le dialogue. Plusieurs entrepreneurs entrent en mode pilote automatique alors qu’ils présentent leurs produits ou services. Ils font un monologue. Or, une telle façon de faire les empêche de calibrer correctement leur client et de mettre l’accent sur les éléments qui sont réellement importants pour lui. Considérez donc la présentation comme une discussion, un échange. Mettez en valeur votre offre en exprimant clairement votre avantage concurrentiel et restez attentif à l’écho que ça fait chez votre client potentiel.
Étape 5 : La négociation
Si le client n’est pas intéressé par votre offre, il tentera simplement de mettre fin à la présentation. Soyez attentif, parce que certains clients sont extrêmement polis. Il vous sera plus difficile de détecter leur manque d’intérêt pour votre offre. Posez simplement des questions du type : Qu’est-ce que ça vous dit tout cela? Est-ce que vous trouvez que mon produit ou mon service répond à votre besoin?
Si, au contraire, le client à l’intention de faire affaire avec vous, il entrera en négociation avec vous. C’est donc un excellent signe! Portez une attention particulière aux premiers signes de négociation, car certains clients n’expriment qu’à demi-mot leur besoin de négocier. À la base, la négociation implique de trouver le bon rapport prix-valeur pour le client. Ce rapport est propre à chaque client, car il renvoie à ses besoins spécifiques et à sa capacité de payer.
Plusieurs entrepreneurs croient à tort que la négociation implique simplement de baisser son prix de vente pour que le client accepte d’acheter. Absolument pas! La négociation est bien plus vaste que cela. Dépendamment de votre offre, vous pourrez proposer au client un éventail de produits ou services dans le but de trouver celui qui correspond le mieux à son besoin et à sa capacité de payer. En fin de compte, négocier c’est simplement dénicher l’option qui maximise la valeur des deux parties. Le client sentira qu’il en a pour son argent et vous, en tant qu’entrepreneur, sentirez que la transaction est profitable pour votre entreprise.
Étape 6 : La conclusion de la vente
La conclusion de la vente est l’étape la plus importante du processus, parce que c’est elle qui monnaiera tous les efforts investis en amont. Certains entrepreneurs ont du mal à procéder à la conclusion de leurs ventes, ce qui a un impact considérable sur leur volume de ventes.
Il est vrai que certains clients intéressés prendront eux-mêmes le leadership de la conclusion de la vente. Cela dit, la responsabilité de finaliser une vente repose entièrement sur vous en tant qu’entrepreneur. Il est donc primordial que vous preniez les rênes de la finalisation de votre vente.
Concrètement, il s’agit simplement d’accompagner le client vers la transaction. Basé sur les éléments retenus lors de la négociation, vous ferez une offre au client. Or, le fait de faire une offre ne se résume pas à proposer un prix en demandant au client de signer un contrat. Il est ici question de verbaliser clairement les bénéfices de la transaction pour le client. C’est ce qui fera toute la différence.
Mettre en application les étapes clés d’un processus de vente
Nous venons de passer en revue les principales étapes d’un processus de vente efficace. Il s’agit des étapes clés généralement reconnues dans la communauté d’affaires. Qu’est-ce que ça vous dit? Est-ce que votre manière de vendre correspond à ces étapes clés? Que pourriez-vous améliorer?
Il est important que vous preniez le temps d’adapter ces différentes étapes au contexte de votre entreprise. Votre offre est unique et elle est indissociable de votre personnalité, de votre réseau d’affaires et des capacités de votre entreprise.
Pour en apprendre plus au sujet du processus de vente et de la façon d’approfondir la vôtre, téléchargez notre livre électronique gratuit au sujet de la vente : L’art du pitch : comment devenir un as de la vente
Pleins feux sur Shelley Mayer de Ramp Communications
Issue d’une famille d’entrepreneurs, Shelley Mayer a toujours senti l’appel de l’entrepreneuriat. En 2011, après 10 ans à travailler dans le marketing et la vente d’automobiles à l’échelle nationale, elle réalise son rêve en démarrant Ramp Communications, une entreprise qui réunit deux de ses champs d’intérêt : la créativité qu’on retrouve en marketing et en communications et le désir d’aider les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance.
Ramp est une agence marketing et publicitaire à services complets qui se spécialise dans le secteur sans but lucratif et les causes sociales. Certifiée B Corporation, l’entreprise travaille auprès d’organismes de bienfaisance et à but non lucratif, d’organismes du secteur public et d’entreprises pour qui la réussite ne se mesure pas que par les profits, mais aussi par la portée sociale. Ramp offre des services de création et de planification stratégique pour aider ses clients à personnaliser leur image et leurs campagnes publicitaires. Elle peut même chapeauter l’ensemble d’une campagne, de l’élaboration du concept jusqu’à sa réalisation.
Grâce à ses nombreuses années d’expérience auprès d’un large éventail de clients, Shelley est une personne d’influence dans le monde du marketing et des communications. Nous avons pensé lui demander conseil en matière de marketing pour petites entreprises.
Quel est, selon vous, le plus grand défi marketing pour un nouvel entrepreneur ou une petite entreprise?
Je pense qu’orienter sa démarche en fonction du marché cible au plus fort potentiel est un défi pour la plupart des entrepreneurs. Il y a une tendance à croire que chaque personne peut devenir un client. Or, la majorité des entrepreneurs ont un budget limité. S’ils se concentrent sur un marché, ils feront meilleur usage de leur argent.
Si vous deviez recommander à un nouvel entrepreneur de miser sur un ou deux aspects dans sa démarche marketing, quels seraient-ils?
En fait, les stratégies qu’on utilise dépendent totalement de la nature de notre entreprise et de nos clients, mais j’imagine que je répondrais ceci :
Premièrement, définissez très clairement votre clientèle et votre proposition de valeur. Sachez qui sont les personnes les plus enclines à acheter votre produit ou service et pourquoi elles vous choisiraient.
Deuxièmement, élaborez une stratégie qui vous permettra d’atteindre cette clientèle et de mesurer vos résultats, puis révisez-la à la lumière de vos conclusions. Je vois beaucoup de gens qui gaspillent leur énergie à essayer trop de choses à la fois sans rien faire efficacement.
Que suggérez-vous aux entrepreneurs qui n’ont pas le budget pour embaucher des spécialistes du marketing ou retenir les services d’une agence?
Dans le même ordre d’idée que ma réponse précédente, je leur recommanderais de ne pas trop se disperser, de s’assurer que leurs efforts visent précisément leur client idéal.
L’image de marque est cruciale au démarrage d’une entreprise. Par où suggérez-vous aux entrepreneurs de commencer?
C’est vrai, l’image de marque est cruciale et mérite qu’on y investisse, mais on ne peut pas la bâtir tant qu’on n’a pas clairement défini l’identité de son entreprise. Comprendre les valeurs et la raison d’être de son entreprise, savoir pourquoi on fait ce qu’on fait et développer sa vision de l’avenir sont des aspects importants à déterminer avant même d’essayer de créer sa marque. Les meilleures marques renvoient au monde entier l’image de ce qu’elles sont réellement. Quand une entreprise est authentique dans ses valeurs, quand son objectif est clair, elle prend plus facilement ses décisions parce qu’elle peut les baser sur son identité profonde, une identité qui inspire également son personnel au quotidien.
Les petites entreprises devraient-elles privilégier les outils classiques de marketing ou plutôt les médias sociaux et le marketing en ligne? Et pourquoi?
Les outils numériques conviennent à presque tous les budgets et présentent peu d’obstacles. Et comme on peut en mesurer les résultats assez facilement, on sait immédiatement ce qui fonctionne. Par contre, les moyens classiques ne doivent pas être négligés, car ils offrent un plus grand choix de médias et d’options de placement pour atteindre le public massivement et efficacement. Peu importe les moyens choisis, les publicités et les communications doivent refléter la marque, interpeller le client idéal et traduire votre proposition de valeur principale.
Quel est votre meilleur conseil pour les nouveaux entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain?
Prendre le temps de réfléchir à sa marque, à son marché cible et à sa proposition de valeur principale vous fera économiser du temps et de l’énergie, vous aidera à faire connaître votre entreprise et votre nom aux bonnes personnes dès le début, et permettra à votre équipe, à vos fournisseurs et aux autres personnes concernées d’être de bons ambassadeurs de votre marque.
Pour de plus amples renseignements sur Ramp Communications, consultez le site Web.
Texte de : Lauren Marinigh, spécialiste de la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada
La vente vue par Mark Mantha, un expert en la matière
Comptant plus de 30 années d’expérience auprès d’un large éventail de clients et dans de nombreux postes de cadre en développement des affaires, Mark Mantha, mentor à Futurpreneur Canada, possède de vastes connaissances dans divers secteurs comme les soins de santé, les TI, le service à la clientèle, les communications et les médias numériques. Il a d’ailleurs reçu des prix pour souligner son incroyable parcours en matière de développement des affaires, de lancement de programmes, de gestion des ventes et plus encore. Il a même travaillé pour des entreprises du classement Fortune 500. Récemment (en 2011), il a mis ce bagage à profit en fondant MAN-MAC Consulting Inc., une entreprise de premier plan à l’échelle mondiale dans le secteur des médias numériques.
Nous avons discuté avec Mark de la vente, un de ses champs d’expertise, pour lui soutirer quelques-uns de ses meilleurs conseils. Voici ce qu’il avait à dire…
Comment expliqueriez-vous la différence entre la vente et le marketing?
La vente, c’est bâtir un processus et une relation pour vendre sa « marchandise » (donc son produit ou son service). Le marketing, c’est s’adapter au marché et à la clientèle cible pour bâtir la notoriété et le capital de sa marque. C’est là où la relève confond parfois les choses. Pour développer sa stratégie de marque et imposer sa proposition de valeur sur le marché, il faut le perturber et occuper une présence plus grande que l’entreprise. Trop d’entreprises en démarrage ont une belle histoire à raconter et une belle gamme de produits à proposer, mais leur stratégie marketing est très discrète. Elles se trouvent empêtrées dans un processus où un produit « inconnu est vendu par un inconnu ». Autrement dit, vendre, c’est obéir à la demande, et faire du marketing, c’est la créer.
Quels sont les meilleurs conseils que vous pourriez donner aux entrepreneurs pour développer leur argumentaire de vente?
Cessez de vous faire valoir. Parlez plutôt du marché et démontrez comment votre proposition de valeur répond à une demande refoulée. Il ne s’agit pas de vous, mais d’une réponse à un besoin. La vente est un art qui s’est énormément métamorphosé : de nos jours, il faut être l’allié du client, son confident. Arrêtez de parler et commencez à écouter; le marché vous dira où aller et quel est le manque à combler. Concentrez-vous sur les problèmes du client et proposez-lui des solutions adéquates (grâce à votre produit ou service). Je vois beaucoup de présentations, même dans les hautes sphères des entreprises, où les gens passent une heure à parler d’eux et de leur dernière innovation, s’aliénant complètement leur clientèle potentielle.
Quelle est la plus grande erreur dont vous êtes témoin en matière de vente?
Les gens s’y prennent mal, ils ne comprennent pas que la vente est la satisfaction d’un besoin (voir plus haut). Abordez la vente comme un service-conseil. Chaque client a des besoins uniques. Il ne s’agit pas de VOUS, mais bien d’EUX. Et pour vous démarquer, vous devez être une ressource précieuse, une solution à leur problème. Pas un illuminé qui croit avoir trouvé le prochain produit révolutionnaire. Connaissez votre public cible! Beaucoup de jeunes entrepreneurs adoptent une stratégie de vente standardisée, ils spéculent et ratissent large, ce qui vexe la clientèle potentielle. Dommage, car on a rarement une deuxième chance quand on ne comprend pas son public cible et ses besoins.
Quel est votre meilleur conseil pour développer des relations avec la clientèle déjà ciblée?
Donnez une touche personnelle à vos échanges. Les gens achètent à des personnes, pas à des entreprises. La vente basée sur les relations est un concept selon lequel le développement de relations à long terme se traduira un jour par des ventes. Un client potentiel qui vous perçoit comme un expert et un conseiller de confiance se précipitera vers vous lorsqu’il aura besoin d’aide. Vendre, c’est réconforter. Une société ou une personne qui se sent bien avec vous, qui aime votre gamme de produits et votre entreprise voudra délier les cordons de sa bourse et développer un lien de partenariat plutôt que de fournisseur-client.
Quel est le plus important conseil que vous pourriez donner aux entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain?
Étudiez le marché. Il ne s’agit pas de bâtir un marché ou d’inventer un gadget; il s’agit de répondre à un besoin du marché, de combler un manque. C’est un peu comme Shark Tank ou Dans l’œil du dragon, des émissions où les entrepreneurs pensent avoir résolu le problème de la faim dans le monde grâce à une appli ou à une patente qu’ils ont inventée dans leur sous-sol. Faites vos devoirs. Votre concept ou votre produit est-il prêt à être lancé? Le marché visé est-il en croissance? Y a-t-il une demande refoulée pour ce produit? Constatez-vous une pression concurrentielle? Si vous n’avez jamais fait ou pensé faire d’analyse « FFPM » (forces, faiblesses, possibilités et menaces), c’est le bon moment. Voilà du temps, de l’argent et de l’énergie bien investis.
Avez-vous autre chose à ajouter?
La vraie vente commence quand le client dit « non ». Vous devez connaître ses besoins mieux qu’il ne les connaît lui-même. Les jeunes représentants baissent facilement les bras quand un refus survient tôt dans le processus. Rappelez-vous que le succès ne tombe pas du ciel.
Pour en savoir plus sur la vente et améliorer vos compétences en la matière, visitez le Centre de ressources pour entreprises.
Texte de : Lauren Marinigh, spécialiste de la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada
Conseils d’experts sur la stratégie de marque : Le cas GentStone
Décrite comme une personne ingénieuse et ambitieuse, Blessy Urbi, propriétaire de l’entreprise GentStone de Vancouver, s’est lancée dans la joaillerie de luxe dans le but de laisser sa trace et de devenir financièrement indépendante. En plus de diriger son entreprise, Blessy travaille comme adjointe administrative principale à CIBC Mellon et termine ses études en gestion de services financiers au collège Douglas.
Lorsque cette passionnée de bijoux a réalisé qu’il est possible d’exprimer sa créativité sans les contraintes du statut d’employée, elle a entrepris de créer des produits qui rendraient le monde meilleur et changeraient les mentalités. Blessy fabrique à la main des bijoux pour hommes et pour femmes en utilisant des pierres semi-précieuses, des métaux précieux et de l’oxyde de zirconium cubique. En outre, GentStone favorise la croissance personnelle grâce à la lithothérapie et à l’expression de soi. « J’enrichis les connaissances de ma clientèle en lui transmettant les vertus thérapeutiques de chaque pierre, comme l’onyx noir qui repousse l’énergie négative et favorise l’autodétermination », raconte-t-elle.
Au début, les produits de GentStone ne se vendent qu’en ligne, mais aujourd’hui, on les trouve aussi dans quatre magasins de la Colombie-Britannique. GentStone peut également compter sur de nombreux ambassadeurs aux quatre coins de l’Amérique du Nord pour promouvoir ses bijoux grâce à Instagram.
Blessy a réussi à faire croître son entreprise, mais comme beaucoup de nouveaux entrepreneurs, elle s’est heurtée à un problème. Lorsqu’elle a fondé GentStone, elle était convaincue de réussir. Elle avait mené une étude de marché approfondie sur la joaillerie et s’en était inspirée pour créer sa marque, tout en prenant exemple sur d’autres entreprises prospères. Or, elle avait oublié un détail important : se démarquer.
« On me demandait ce qui me démarquait et pourquoi on devrait acheter mes produits… J’ai réalisé que ma marque n’avait pas d’identité, confie-t-elle. Ça m’a pris presque une année pour la définir. J’ai dû revenir à la source et me rappeler pourquoi je m’étais lancée en affaires. » Blessy savait qu’elle voulait faire connaître la lithothérapie et les vertus thérapeutiques des pierres, mais elle n’avait pas trouvé comment en faire un avantage concurrentiel et quel visuel utiliser pour présenter ses produits à son marché cible.
Pour aider Blessy à surmonter le problème auquel elle faisait face, nous avons demandé conseil à quelques experts. Voici ce qu’ils ont dit.
David Brouitt est directeur de la création à Ramp Communications Inc., une agence de communication et marketing à services complets de Toronto.
Quand on aborde la question de l’image de marque avec nos clients, on commence toujours par cette question très fondamentale : dans quel secteur d’activité œuvrez-vous?
Dans le cas de GentStone, il serait tentant de répondre « la vente de bijoux mode », tout simplement. Mais vous avez dit vouloir faire connaître les vertus thérapeutiques des bijoux que vous créez. Cette réponse est plus précise et nous renseigne sur ce que votre marque doit incarner. Elle vous permettra par exemple de définir plus facilement l’identité visuelle de la marque (comme des tons naturels et des lignes courbes plutôt qu’une allure moderne, épurée).
Le ton actuel de la marque ne traduit pas l’esprit de votre entreprise, qui est la guérison. Le nom GentStone, le logo moderne et élégant ainsi que les images sombres qui dominent le site Web donnent un résultat qui, même s’il est joli et contemporain, contraste avec le style de vie évoqué par vos produits (pour mieux représenter la marque, on pourrait voir les bijoux dans un décor plus chaleureux comme sur des rochers dans la nature ou sur un fond à motif de bois comme celui de votre page Facebook). Quant aux mannequins, l’image de la femme du site Web est plus fidèle à l’esprit de la marque que l’homme assis dans l’auto de la page d’accueil.
Vous devez aussi donner à la clientèle des raisons de croire en vos produits. Présentez-vous des témoignages ou d’autres preuves attestant que les matériaux bruts utilisés dans le processus de fabrication des bijoux rééquilibrent le corps ou possèdent d’autres vertus thérapeutiques? (Ce sera plus ou moins important selon la clientèle visée. Par exemple, si votre publicité paraît dans un magazine au contenu éditorial portant sur l’homéopathie, le lectorat sera gagné d’avance.)
Si c’est la lithothérapie qui vous distingue de la concurrence, bâtissez une marque à l’esprit sympathique et bienveillant, puis criez son existence sur tous les toits! Ce trait distinctif doit être omniprésent sur votre site Web et il doit être le message principal de tout votre matériel promotionnel.
Aman Dhanoa est spécialiste marketing principal à Futurpreneur Canada, un organisme sans but lucratif qui soutient la relève entrepreneuriale.
Il n’y a pas de quoi se réjouir quand on réalise qu’il faut repenser sa marque. C’est un dur coup pour l’égo qui soulève bien des questions. S’il est louable de revenir en arrière et de se poser la grande question « Pourquoi me suis-je lancé en affaires? », si s’arrêter et se remettre en question est une grande décision qui demande bien du courage, la bataille n’est malheureusement gagnée qu’à moitié. Pour savoir quelle direction donner à votre marque, il faut se pencher sur ce qui la démarque de la concurrence. Autrement dit : qu’est-ce qui vous fait ressortir du lot?
Vous avez mentionné la lithothérapie et les vertus thérapeutiques, ces bienfaits doivent donc faire partie de votre message marketing et s’intégrer à l’esthétique et à l’identité que vous voulez donner à votre marque (nom, logo, couleurs, graphisme et autres). Vous pourrez ainsi construire votre image de marque et vous positionner sur le marché.
La prochaine étape est d’étudier votre marché cible et d’apprendre à le connaître :
- Savez-vous qui est votre clientèle actuelle?
 - Est-ce bien cette clientèle que vous voulez atteindre?
 - Qui est votre client idéal?
 - Croyez-vous passer à côté de certaines occasions?
 
Les réponses à ces questions guideront votre décision à savoir si vous devez cibler un groupe d’âge différent ou viser une clientèle plus unisexe, par exemple. En ce qui a trait à la publicité, imaginez comment vos produits peuvent devenir le sujet d’un récit visuel.
Au terme de cette réflexion, il est important de rester fidèle à votre image de marque et à votre message publicitaire. Votre nom, GentStone, et la majorité des images que vous utilisez suggèrent un public cible masculin. Pourtant, votre entreprise s’est donné pour mission d’offrir « des bijoux pour hommes et femmes ». Portez une attention aux petits détails et veillez à ce que tout soit en harmonie, comme lorsque vous créez vos bijoux.
Jeremy Choi est chef de la direction et cofondateur de WPUP, une entreprise de gestion de Toronto qui offre un soutien technique aux sites Web conçus avec WordPress.
Ce qui ressemble à un avantage concurrentiel ne l’est pas toujours. Je vous mets au défi de contacter chacun de vos clients et de leur demander pourquoi ils ont choisi de magasiner sur votre site Web plutôt qu’un autre. À WPUP, nous faisions des publicités et des produits en étant convaincus que tout le monde se souciait de la sécurité, mais après avoir investi des milliers de dollars, nous avons découvert qu’il n’en était rien. C’était un renseignement extrêmement utile à avoir.
Si, par contre, vous découvrez que ces bienfaits sont un réel avantage concurrentiel sur le marché, alors concentrez-vous sur les véritables effets de ces vertus thérapeutiques et placez-les au cœur de votre message, car les gens se soucient davantage du résultat que des caractéristiques d’un produit. Par la suite, si vous avez besoin d’aide, trouvez un graphiste ou une agence. Entourez-vous de professionnels qui comprennent ce qui vous démarque et qui pourront créer votre image de marque.
Alex Glassey est président de . Il enseigne aux entrepreneurs comment devenir des propriétaires d’entreprise prospères.
Il y a deux erreurs fatales lors de l’élaboration d’une stratégie de marque : nous pensons à nous-mêmes (c’est-à-dire à nos produits et services) ou à notre concurrence, mais comme notre clientèle cible ne se soucie d’aucun des deux, nos messages manquent d’inspiration et d’originalité, ils sont ennuyants et ordinaires. Pensez plutôt à ce que votre clientèle veut vivre. Par exemple : La personne souffre. Où a-t-elle mal? Pourquoi a-t-elle mal? Comment aimerait-elle se sentir? Qu’aimerait-elle faire si elle ne souffrait pas en ce moment? Mettez-vous à sa place et imaginez vraiment son passage de la souffrance à la guérison, imaginez le sentiment de liberté et le bonheur qui viennent avec.
MAINTENANT, vous pouvez commencer à penser à votre message visuel pour qu’il soit émouvant et inspirant. Utilisez les couleurs, les formes, les images et les mots qui évoquent l’expérience et les sentiments que le client recherche. De cette manière, le client sera au cœur de votre stratégie et le résultat sera nettement plus intéressant et singulier.
Si vous avez des conseils à offrir à GentStone, écrivez à Blessy sur Twitter à @GentStone.