Saisir les opportunités : cinq stratégies de réussite pour les entrepreneur.e.s nouvellement arrivé.e.s des cofondateur.trice.s de Whipdd
Lancer une entreprise est toujours un pari audacieux, mais le faire en tant que nouvel.le arrivant.e dans un nouveau pays? C’est un tout autre niveau d’audace! Rencontrez Akshay Kalekar et Shruti Priya Agarwal, le duo dynamique derrière Whipdd, une marque de beurre aromatisé en pleine croissance qui fait sensation à travers le Canada. Originaires de l’Inde, ils ont apporté avec eux une vaste expérience en affaires et en arts culinaires. Grâce au soutien incroyable de Futurpreneur, ils ont transformé leur parcours de nouvel.le.s arrivé.e.s en une véritable réussite entrepreneuriale.
Voici cinq stratégies de succès issues de leur parcours qui peuvent bénéficier aux entrepreneur.e.s nouvellement arrivé.e.s comme vous :
1. Obtenez le bon soutien : Le financement de démarrage et le mentorat changent la donne
Pour Akshay et Shruti, obtenir le prêt de démarrage avec mentorat de Futurpreneur a été un tournant décisif. Avec un accès à jusqu’à 75 000 $ en financement de démarrage et l’accompagnement d’un.e mentor.e expérimenté.e, ils ont acquis les outils nécessaires pour naviguer dans le paysage entrepreneurial canadien. Avoir le bon soutien financier et un.e mentor.e de confiance à vos côtés peut faire toute la différence lorsque vous lancez une entreprise dans un nouveau pays. Ce n’est pas seulement du financement—c’est bénéficier de conseils d’experts pour surmonter les défis et saisir les opportunités.
2. Préparez-vous aux défis : Comprenez les règles et les réglementations
Commencer une nouvelle aventure dans un pays étranger pendant une pandémie mondiale n’a pas été chose facile. L’un des plus grands obstacles auxquels Akshay et Shruti ont dû faire face était de comprendre la réglementation canadienne. Par exemple, se conformer aux exigences de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) en matière de sécurité alimentaire, d’étiquetage et d’emballage s’est avéré déroutant au début. Mais grâce à leurs recherches et à leur persévérance, ils ont réussi à respecter ces normes et à développer leur entreprise. Leur conseil : prenez le temps de bien comprendre les réglementations dans votre secteur—être bien préparé.e peut vous éviter des contretemps et des retards.
3. Trouvez le bon mentor : Assurez-vous qu’il ou elle connaît votre secteur
Un apprentissage essentiel pour Akshay et Shruti a été de trouver un.e mentor.e ayant une expertise dans le secteur des biens de consommation courante (CPG). Futurpreneur les a aidés à se connecter à un.e mentor.e qui comprenait les particularités de leur industrie, ce qui a accéléré la croissance de leur entreprise et leur a permis d’éviter des erreurs courantes. Leur conseil : assurez-vous que votre mentor.e est aligné.e avec votre marque et votre industrie. Un.e mentor.e ayant de l’expérience dans votre domaine peut vous offrir des conseils inestimables, adaptés à vos besoins.
4. Restez flexible : Adaptez-vous aux défis et pivotez si nécessaire
Diriger une entreprise signifie être prêt.e à s’adapter aux défis imprévus. Pour Akshay et Shruti, l’un des plus grands obstacles était de se conformer aux réglementations canadiennes en matière de sécurité alimentaire, ce qui les a obligés à réviser leur emballage. Au lieu d’abandonner, ils ont embrassé ces changements et ont poursuivi leur chemin. La flexibilité et la capacité d’adaptation sont des qualités essentielles pour les entrepreneur.e.s, surtout face à des défis réglementaires ou opérationnels. Rappelez-vous, être prêt.e à pivoter lorsque c’est nécessaire peut préparer votre entreprise à un succès durable.
5. Exploitez vos réseaux personnels : Profitez de vos connexions et soyez persévérant.e
Avant de sécuriser des distributeurs nationaux, Akshay et Shruti ont utilisé leurs connexions personnelles pour faire entrer leurs produits dans les magasins. Ils se sont adressés directement aux gestionnaires et propriétaires de magasins avec des échantillons de leurs beurres aromatisés, en bâtissant des relations précieuses. Le réseautage et la persévérance étaient cruciaux dans les premiers stades de leur entreprise. Leur conseil : n’ayez pas peur de frapper aux portes et de vous présenter. Bâtir des relations personnelles et être persévérant.e peut ouvrir des portes, même lorsque les canaux traditionnels semblent inaccessibles.
Et la suite pour Whipdd?
Akshay et Shruti ont de grands rêves pour Whipdd. Ils visent à devenir un nom incontournable dans l’industrie du beurre au Canada, avec des plans d’expansion dans les principaux détaillants à travers le pays et une entrée sur le marché américain d’ici 2025. Grâce à leur motivation, leur planification stratégique et au soutien continu de Futurpreneur, leur avenir s’annonce prometteur.
Réflexions finales pour les entrepreneur.e.s aspirant.e.s
Le parcours d’Akshay et Shruti met en évidence l’importance du mentorat, de la persévérance et de l’adaptabilité. Leur histoire montre que les nouvel.le.s arrivé.e.s peuvent surmonter les obstacles, tirer parti de leurs forces culturelles et utiliser les ressources disponibles pour réussir dans l’écosystème entrepreneurial canadien. Ils encouragent les autres jeunes entrepreneur.e.s à se concentrer sur la gestion du temps et le réseautage—deux facteurs clés qui peuvent transformer votre idée d’entreprise en réalité prospère.
Prêt.e à passer à l’étape suivante?
Si vous êtes un.e nouvel.le arrivant.e au Canada et que vous rêvez de lancer votre propre entreprise, l’initiative Mon entreprise canadienne de Futurpreneur, soutenue par la Banque TD à travers son engagement TD Prêts à agir, vous offre des ateliers gratuits, des événements de réseautage et des ressources numériques pour vous aider à lancer et développer votre entreprise. Découvrez comment obtenir le soutien dont vous avez besoin pour réussir sur votre parcours entrepreneurial. Cliquez ici : Mon entreprise canadienne.
Dix façons d’utiliser ChatGPT pour développer votre petite entreprise
En tant que propriétaire d’une petite entreprise, vos services de marketing, de communications et de développement des affaires sont probablement composés… de vous seulement. Même si vous avez un.e cofondateur.rice ou un.e assistant.e pour les diverses tâches qui gardent vos portes ouvertes et font venir vos client.e.s, vous avez probablement suffisamment de travail pour deux.
Place aux robots! L’intelligence artificielle, ou IA, s’est étendue au grand public et un large éventail d’outils dotés de celle-ci peuvent vous aider à accomplir une série de tâches qui, autrement, risqueraient de vous coûter un temps précieux qui pourrait être mieux utilisé ailleurs.
Qu’est-ce que ChatGPT et que peut-il faire pour vous?
ChatGPT est un programme consistant en un grand modèle de langage (LLM) qui comprend et génère du texte de type humain. Figurant parmi les outils d’intelligence artificielle les plus populaires, ChatGPT, comme tous les modèles LLM, a été « formé » à partir d’une quantité massive de textes provenant de diverses sources afin d’apprendre la grammaire, le contexte et les informations à propos de quasiment tous les sujets sur Internet. Les instructions que vous donnez à ChatGPT sont appelées une invite et la façon dont vous rédigez celle-ci influence la qualité et la pertinence des réponses du robot.
Il est cependant important de comprendre que même si les modèles LLM peuvent rendre la vie de votre entreprise beaucoup plus facile de nombreuses façons, ils ne sont pas infaillibles et peuvent ne pas toujours être adaptés à tous les cas d’utilisation. Veuillez vous référer à notre section consacrée aux conseils pour en savoir plus à ce sujet.
À chaque fois que vous mettez l’intelligence artificielle au travail pour votre entreprise, il est important de procéder avec prudence et d’évaluer soigneusement chaque situation afin de déterminer si son utilisation est appropriée. De plus, étant donné que tous les robots conversationnels peuvent produire des informations inexactes ou trompeuses – et créeront parfois des données fictives afin de fournir un exemple ou de respecter le nombre de mots – utilisez ce qu’ils génèrent uniquement comme un point de départ au lieu d’un produit fini. Vérifiez soigneusement les faits et utilisez votre propre interprétation afin que cela paraisse authentique et pas robotique.
ChatGPT est gratuit et facile à utiliser, une fois que vous vous êtes familiarisé avec cet outil. Il devient alors votre propre assistant virtuel capable de comprendre ce que vous lui demandez de faire et de répondre en conséquence, comme s’il s’agissait d’une conversation. Voici dix tâches que ChatGPT peut effectuer pour vous afin que vous puissiez maximiser votre temps et vous concentrer sur les domaines qui demandent votre attention.
1. Rédigez votre blogue
La création d’un contenu attrayant est la pierre angulaire d’un marketing efficace et un blogue est un excellent moyen de s’adresser directement à votre public cible afin de l’impliquer et de l’aider à résoudre un problème. ChatGPT peut rédiger un article de blog entier en moins de temps qu’il n’en faut pour lui dire quoi écrire.
Formulez une invite claire pour ChatGPT en précisant le sujet de votre article de blog, sa longueur, et tous les détails importants tels que le public cible, les mots clés à inclure, le ton de la voix (décontracté, formel, persuasif), et toute autre information pertinente que vous souhaitez intégrer. Vous pouvez commencer par un aperçu général et affiner progressivement votre directive pour obtenir un contenu plus détaillé.
Passez votre article de blog en revue afin d’en vérifier l’exactitude et la clarté et de vous assurer qu’il reflète la voix de votre marque avant de le publier sur votre site Web. Ajoutez vos propres idées, votre expertise ou votre touche personnelle à cet article. Cela ajoute une authenticité et une valeur qui pourraient manquer au contenu généré par l’intelligence artificielle.
2. Créez un manuel de l’employé
Que vous soyez propriétaire d’une boulangerie, d’une boutique ou d’un salon de coiffure, si vous avez des employé.e.s, vous avez besoin d’un manuel de l’employé. ChatGPT peut le rédiger pour vous.
Dans une invite, précisez à ChatGPT la structure de ce manuel. Indiquez les titres des sections et les informations clés que vous souhaitez inclure. Donnez un aperçu de l’objectif et de la mission de votre entreprise. Demandez au robot de rédiger une introduction et une table des matières.
Après que ChatGPT a généré le contenu d’une section, passez-le en revue et modifiez-le afin de garantir l’exactitude, la clarté et la cohérence avec la voix et le style de votre entreprise. Vous pouvez continuer d’affiner le contenu en ajustant vos invites au fur et à mesure.
3. Automatisez les campagnes sur les médias sociaux
Maintenir une présence cohérente et engageante dans les médias sociaux est une tâche fastidieuse et souvent difficile pour de nombreux propriétaires de petites entreprises. ChatGPT peut rédiger et planifier des publications, générer des idées de contenus, répondre aux commentaires et même évaluer l’efficacité de vos campagnes sur médias sociaux.
OpenAI, créateur de ChatGPT, propose une API qui facilite l’intégration de ChatGPT dans votre plateforme de médias sociaux. Cependant, avant de pouvoir utiliser cet outil pour publier et répondre sur les médias sociaux, il est essentiel de le former. Cela implique de fournir des exemples des types de questions et de réponses attendus de la part des utilisateurs, ainsi que de définir la voix et le ton de votre marque. Identifiez les déclencheurs qui inciteront le robot conversationnel à répondre, tels que des mots-clés, des mots-clics ou des mentions spécifiques. Ainsi, lorsque le robot détecte ces éléments dans les interactions entrantes sur les médias sociaux, il réagit en conséquence, aligné sur la manière dont vous l’avez formé.
4. Générez des rapports
Pour utiliser ChatGPT afin de générer des rapports, il est essentiel de fournir des instructions claires et détaillées, ainsi que les données nécessaires tout au long du processus de production.
Avant de commencer, définissez clairement l’objectif et la portée du rapport. Identifiez les objectifs clés et le public cible, et créez un aperçu détaillé du rapport en divisant le contenu en sections avec des titres et des sous-titres clairs.
Collectez toutes les données, informations et sources pertinentes que vous souhaitez inclure dans le rapport, qu’elles proviennent de tableurs, de bases de données, de résultats de recherches ou d’autres sources pertinentes.
Dans vos instructions à ChatGPT, soyez précis sur ce que vous attendez pour chaque section. Par exemple, vous pourriez demander : « Rédigez une introduction qui expose clairement l’objectif du rapport et les principaux sujets abordés. Dans la section ‘Méthodologie’, expliquez l’approche de la recherche et les méthodes de collecte des données utilisées. Pour la section ‘Résultats’, analysez les données contenues dans le tableau A joint et résumez les principales tendances observées. »
En fournissant ces directives détaillées, vous aidez ChatGPT à produire un rapport précis et structuré qui répond aux besoins spécifiques de votre projet ou de votre entreprise.
5. Lancez des idées
Que vous cherchiez des idées innovantes et amusantes pour vendre des vacances, lancer de nouveaux produits, des sujets pour un blogue ou un livre blanc, ou des approches créatives pour atteindre un nouveau groupe démographique, ChatGPT peut stimuler votre créativité et vous aider à résoudre des défis.
Démarrez en définissant clairement l’objectif de votre séance de remue-méninges. Qu’espérez-vous accomplir ? Préparez une directive claire et spécifique comme « Générer dix idées novatrices pour un nouveau produit dans le secteur de la santé et du bien-être » ou « Proposer 25 sujets de contenu pour une série d’articles de blog sur le mode de vie durable ».
Cliquez ici pour accéder à notre centre de ressources pour les petites entreprises, comprenant des articles sur la planification, le démarrage, la gestion, les ventes, le marketing et bien plus encore.
6. Traduisez ce que vous voulez
Dans un monde ou les affaires sont interconnectées, la langue ne doit pas être un obstacle. Utiliser ChatGPT pour traduire un texte est simple. Indiquez-lui simplement la langue source et la langue cible dans laquelle vous souhaitez qu’il soit traduit : « Traduisez le texte suivant de l’anglais vers le français. » Collez le texte que vous souhaitez traduire.
7. Faites des sondages
Vous voulez savoir quels sont les produits préférés de votre clientèle ou dans quelle mesure celle-ci est satisfaite de vos services? Utilisez ChatGPT afin de créer un sondage sur tout, qu’il s’agisse de connaître l’intérêt pour un nouveau produit ou d’évaluer la satisfaction et la fidélité des client.e.s. Dans l’invite, décrivez clairement les objectifs de votre sondage. Déterminez quelles sont les informations spécifiques que vous souhaitez recueillir auprès des répondant.e.s : rétroaction au sujet des produits, des services, du soutien client ou de l’expérience générale des utilisateurs.rices.
Procédez à un remue-méninges et identifiez les questions clés que vous souhaitez poser dans votre sondage de satisfaction. Ces questions doivent aller dans le sens de vos objectifs et couvrir divers aspects de l’expérience utilisateur. Entrez des invites telles que « Générez les questions du sondage sur le service à la clientèle » afin de réfléchir à une liste de questions pertinentes, puis modifiez-les en fonction de vos besoins spécifiques. Indiquez à ChatGPT le type d’échelle de réponses que vous souhaitez utiliser, comme une échelle de Likert (tout à fait d’accord, d’accord, sans opinion, en désaccord, fortement en désaccord) ou une échelle numérique comprise entre un et dix. Créez le sondage sur une plateforme telle que SurveyMonkey qui recueillera vos données et vous aidera à les analyser.
8. Résumez une étude de marché
Une étude de marché vous aide à prendre des décisions basées sur les données en identifiant les tendances, en analysant la concurrence, etc., et ChatGPT peut les résumer pour vous dans un ensemble ordonné et exploitable.
Recueillez tous les rapports, données, sondages et conclusions d’études de marché que vous souhaitez résumer. Étudiez-les avant d’envoyer une invite à ChatGPT. Décrivez l’objectif du résumé et identifiez les points les plus importants et les plus pertinents que vous souhaitez inclure dans ce résumé comme les statistiques clés ou les préférences des clients.
Créez une invite claire et spécifique pour ChatGPT comme « Générez un résumé concis des conclusions de nos récentes études de marché mettant en évidence les trois tendances majeures et les préférences clés des clients. »
9. Simplifiez votre système de réservations
Que votre client.e réserve une séance d’acupuncture ou une place dans un cours d’art, ChatGPT peut automatiser la planification du rendez-vous et les réservations des services. La planification automatisée est un excellent moyen d’améliorer l’expérience de vos client.e.s et de réduire les erreurs humaines.
Choisissez une plateforme ou un outil qui hébergera votre interface de planification optimisée par ChatGPT. Il peut s’agir de votre site Web, d’une application de messagerie ou d’un outil de planification dédié intégré avec l’interface API de ChatGPT.
Concevez un flux de conversation intuitif et convivial pour la planification. Suivez la conversation et identifiez les scénarios courants que les utilisateur.rice.s pourraient rencontrer lors de la planification comme faire appel à un fournisseur de services particulier, reprogrammer ou annuler un rendez-vous ou vérifier la disponibilité.
Créez des invites et des instructions pour ChatGPT qui vous guidera tout au long du processus de réservation. Soyez clair et précis quant aux informations dont vous avez besoin de la part des utilisateur.rice.s et à la manière dont l’intelligence artificielle doit répondre. Apprenez à ChatGPT à comprendre les entrées de dates et d’heures et à interpréter du texte tel que « la semaine prochaine », « lundi à 15 heures » ou « demain matin ».
Intégrez des étapes au cours desquelles ChatGPT résumera les détails de la réservation de votre client, confirmera le rendez-vous et l’ajoutera dans son calendrier Google Calendar ou dans Microsoft Outlook et enverra des rappels à l’approche de la date du rendez-vous.
10. Rédigez des messages publicitaires
Créer des campagnes publicitaires, qu’il s’agisse de messages imprimés ou d’annonces dans Google Ads ou dans les médias sociaux. ChatGPT peut rédiger un texte publicitaire de qualité et attractif, à condition que vous fournissiez des instructions claires et des directives créatives.
Définissez clairement l’objectif de votre annonce ou de votre campagne publicitaire. Souhaitez-vous générer des ventes, accroître la notoriété de votre marque, promouvoir un événement ou atteindre un autre objectif spécifique? Donnez au robot conversationnel des informations au sujet de votre public cible : données démographiques, préférences, problématiques et motivations.
Créez une invite concise et spécifique qui décrit l’objectif de l’annonce publicitaire, les principaux avantages ou les arguments de vente que vous souhaitez avancer. Exemple : « Générez une publicité Facebook accrocheuse afin de promouvoir notre nouvelle collection de vêtements d’été pour les jeunes adultes » ou « Rédigez une publicité attrayante dans Instagram pour notre programme de remise en forme en ligne ciblant les professionnels occupés. »
Donnez pour instruction à ChatGPT de mettre en évidence les principaux arguments de vente ou les caractéristiques uniques du produit, du service ou de l’événement dont vous faites la promotion. Cela peut comprendre des avantages, des rabais, des offres spéciales, etc.
Demandez à ChatGPT de générer plusieurs versions du texte publicitaire afin que vous puissiez choisir celle qui correspond le mieux à la voix de votre marque et qui résonne auprès de votre public. Modifiez le message afin d’assurer clarté, exactitude et créativité. Assurez-vous que le texte ne contient pas de fautes de grammaire et est fluide.
Conseils afin de tirer le meilleur parti de ChatGPT – et de l’utiliser judicieusement
Plus vous utiliserez ChatGPT, plus vos invites deviendront intuitives et plus le fonctionnement du robot s’améliorera. Lorsque vous utilisez ChatGPT pour votre petite entreprise, il est important de garder les conseils suivants à l’esprit :
- Contrôle de la qualité : Analysez et ajustez régulièrement les réponses fournies par ChatGPT afin de garantir l’exactitude et d’aligner le contenu sur le ton, les valeurs et le message de votre marque.
- Discussion avec des expert.e.s : Parlez à un.e avocat.e ou à un.e expert.e de votre domaine avant de vous servir de ChatGPT pour les cas d’utilisation pouvant avoir des conséquences sur le plan de la propriété intellectuelle ou d’autres implications juridiques et techniques, par exemple si vous devez détenir les droits d’auteur sur une œuvre ou si vous souhaitez qu’un robot écrive du code pour votre SAAS.
- Formation initiale : Passez du temps à former ChatGPT avec des informations pertinentes au sujet de votre entreprise afin d’améliorer la connaissance qu’a ce robot de votre secteur d’activité, de vos offres et de vos besoins spécifiques.
- Considérations éthiques : Soyez transparent.e avec les client.e.s en ce qui concerne leurs interactions avec ChatGPT.
- Conditions d’utilisation et politiques de confidentialité des données : Tenez compte des questions de confidentialité et de sécurité du texte que vous entrez comme des invites, surtout s’il contient des données sensibles ou confidentielles.
- La touche humaine : Même si l’intelligence artificielle peut accroître votre efficacité et effectuer des tâches qui vous prendraient des heures, ChatGPT et les autres modèles LLM ne peuvent pas reproduire entièrement la touche humaine. Ajoutez votre propre touche au contenu pour plus d’authenticité, des interactions authentiques et une approche empathique.
Prêt.e à commencer votre parcours entrepreneurial? Inscrivez-vous ici pour entrer en contact avec un membre de l’équipe dédié pour en savoir plus sur le prêt de Futurpreneur avec du mentorat et des ressources. Prenez contact pour commencer votre parcours entrepreneurial!
Lancer une entreprise prospère en période difficile
Devenir un.e entrepreneur.e n’est pas toujours un choix facile. Surtout aujourd’hui, à l’heure où la reprise post-pandémique est entachée par les récents vents contraires économiques qui ont entraîné une nouvelle série de défis pour les entrepreneur.e.s canadien.ne.s. Qu’il s’agisse de la hausse des coûts, des problèmes de chaîne d’approvisionnement, des retards logistiques ou des difficultés de financement, la liste ne cesse de s’allonger.
La Semaine de la PME 2022 de la BDC qui a récemment eu lieu comprenait une discussion de groupe sur le thème « Lancer une entreprise prospère en période difficile », à laquelle ont participé Karen Greve Young, cheffe de la direction de Futurpreneur, et Sandra Odendahl, première vice-présidente et lead, Développement durable et diversité à la BDC, en tant que conférencière et modératrice. Elles étaient accompagnées de Louis Pallascio, Robyn Cruz et Nicola Hamilton, trois jeunes entrepreneur.e.s qui ont fait part de leur parcours entrepreneurial au public.
Au cours des deux dernières années, l’instabilité du marché a affecté les petites entreprises comme jamais auparavant, et la gestion des ressources ainsi que les problèmes de chaîne d’approvisionnement ont fait obstacle à la bonne marche des entreprises. Pour Robyn Cruz, fondatrice d’Enn Taant, une entreprise de camping et de matériel de camping, ces difficultés ont commencé avec le processus d’achat : « au départ, je devais acheter toutes mes tentes au Royaume-Uni, mais les frais d’importation et de livraison étaient exorbitants ». Elle explique que le fait de se tourner vers des fournisseurs locaux l’a non seulement aidée à réduire les coûts, mais lui a également permis de trouver une communauté qui continue à lui fournir des conseils et à soutenir son entreprise.
Pour Louis Pallascio, fondateur de Studios Machiavel, la constitution d’une équipe de personnes partageant les mêmes idées a été l’aspect le plus difficile de son parcours entrepreneurial : « bien que le prêt de Futurpreneur et le prêt de la BDC ont été d’une grande aide, le recrutement n’est pas forcément la première chose à laquelle vous voulez consacrer cet afflux de capitaux ». Il était important pour lui de se concentrer sur la création d’une culture de collaboration ou, comme il le dit, d’une « famille », ce qui a permis à son entreprise de se montrer unie face aux parties prenantes.
Nicola Hamilton, fondatrice de Issues Magazine Shop, a rencontré des obstacles similaires : « en tant qu’entreprise de vente au détail, l’introduction de produits est l’un des aspects les plus difficiles, et c’est là que vous allez dépenser le plus ». Elle a révélé que prendre le temps d’expérimenter et d’explorer les partenaires qui correspondaient le mieux à ses valeurs et à sa situation financière a été crucial au cours des premiers mois suivant le lancement. Elle a également admis que, même s’il n’était pas dans ses plans d’embaucher immédiatement après l’ouverture de son entreprise, c’était la meilleure décision qu’elle ait prise : « avoir une équipe à vos côtés dès le début permet de construire cette culture et cette communauté ».
Les intervenant.e.s ont affirmé que la persévérance, la patience et la confiance en soi et en sa communauté sont les clés du succès pour lancer et gérer une entreprise en période d’incertitude.
Des centaines d’entrepreneur.e.s en herbe ont assisté à l’événement et ont reçu de précieux conseils de la part de nos panélistes qui les ont encouragés à demander de l’aide, notamment en consultant les ressources locales telles que les universités et les incubateurs qui peuvent les aider à créer leur entreprise, ou en participant à des événements de réseautage afin de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées et avec lesquelles ils peuvent collaborer dans leur parcours.
Regardez l’enregistrement complet de la discussion sur YouTube (en anglais seulement).
Questions courantes sur la constitution en société
Que vous soyez un.e entrepreneur.e établi.e ou propriétaire d’une nouvelle entreprise individuelle, si vous envisagez de constituer votre entreprise en société, vous avez probablement des questions… beaucoup de questions. Et c’est tant mieux ! Se renseigner et effectuer des recherches est la première étape de la constitution en société — nous sommes justement là pour vous aider.
Un grand nombre de jeunes entrepreneur.e.s viennent nous voir avec une multitude de questions sur la constitution de leur entreprise en société. Nous nous efforcerons donc de vous donner le maximum d’informations pour vous mettre sur la voie du succès.
Que signifie le fait constituer mon entreprise en société ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de la constitution en société ?
Les pours :
- Responsabilité limitée
- Durée de vie
- Avantages fiscaux
- Besoin de financement ? Aucun problème
- Renforcement de la crédibilité
Les contres :
- Bien plus compliqué
- Vous n’avez pas le plein contrôle
Comment constituer mon entreprise en société ?
Quelques questions fréquemment posées
- 1. Que sont les statuts constitutifs d’une société ?
- 2. Qu’est-ce qu’un registre des procès-verbaux ?
- 3. Devrais-je constituer mon entreprise en société de régime fédéral ou provincial ?
- 4. Dois-je constituer mon entreprise en société avant de la mettre sur pied ?
- 5. Quel est le coût de la constitution en société ?
Que signifie le fait de constituer mon entreprise en société ?
Constituer votre entreprise en société signifie vous séparer juridiquement de votre entreprise. Cela exercera une influence sur certains aspects des activités, comme les impôts, la responsabilité et les salaires.
Pour constituer votre entreprise en société, vous devez d’abord décider si vous voulez le faire au niveau fédéral ou provincial. Cela aura une incidence sur l’endroit où vous pourrez exploiter votre entreprise et même sur la portée de la protection de la dénomination sociale (se limitera-t-elle à la province où vous exercez vos activités ou s’étendra-t-elle à l’ensemble du Canada ?).
Le processus de constitution en société comprend le dépôt des statuts constitutifs, le paiement des droits appropriés et la soumission d’un rapport de recherche NUANS. Si cela vous semble trop compliqué, ne vous inquiétez pas. Il y a de l’aide pour cela aussi.
Quels sont les pours et les contres de la constitution en société ?
Vous vous demandez peut-être pourquoi constituer votre entreprise en société. C’est une question raisonnable, après tout, la constitution en société peut représenter un grand pas pour votre entreprise. C’est pourquoi il est important de dresser une liste de dresser une liste des pours et des contres.
Heureusement pour vous, c’est exactement ce que nous avons fait.
Les pours :
Responsabilité limitée
C’est la principale raison pour laquelle les entrepreneur.e.s choisissent de constituer leur entreprise en société : elle devient ainsi sa propre entité juridique. Cela signifie que les actifs qui n’appartiennent pas à l’entreprise (comme vos économies personnelles, votre maison, votre voiture et tout autre actif à votre nom) sont protégés contre d’éventuelles poursuites judiciaires ou le recouvrement de créances.
Il existe toutefois quelques exceptions où les administrateurs peuvent être tenus personnellement responsables. Il s’agit de :
Tout salaire et toute indemnité de vacances non payés, jusqu’à six et douze mois, respectivement.
- Les retenues et les versements des employé.e.s, y compris les retenues à la source pour les impôts sur le revenu, ainsi que les cotisations à l’AE et au RPC.
- Toute TPS/TVH non versée.
Durée de vie
Étant donné qu’une société est une entité distincte de ses administrateurs (vous), votre société peut continuer d’exister à perpétuité, quoi qu’il vous arrive, à vous ou à vos partenaires commerciaux.
Ainsi, dans le cas de certaines structures commerciales, comme l’entreprise individuelle, l’entreprise sera dissoute si le propriétaire se retire. En revanche, dans une société constituée, les actionnaires peuvent généralement transférer leurs intérêts s’ils décident de se retirer de l’entreprise. Cela rend également les sociétés beaucoup plus faciles à vendre que les entreprises individuelles.
Avantages fiscaux
C’est probablement la deuxième raison la plus courante pour laquelle les propriétaires d’entreprise individuelle choisissent la constitution de leur entreprise en société : les avantages fiscaux qu’elle confère.
Prenons un exemple. Vous possédez votre entreprise en tant que propriétaire unique et, par conséquent, vous payez l’impôt sur tous les revenus de votre entreprise, quel que soit le montant de votre salaire ou de vos réinvestissements. Mais à un moment donné, les recettes de votre entreprise font passer votre revenu personnel dans une tranche d’imposition beaucoup plus élevée, et vous vous retrouvez à payer au gouvernement beaucoup plus que nécessaire. Dans une telle situation, il est avantageux de constituer votre entreprise en société afin de payer moins d’impôt sur le revenu personnel, tout en continuant à percevoir un salaire (sur lequel l’impôt personnel sera calculé).
Le principal avantage fiscal est dû au fait que les taux d’imposition des sociétés sont nettement inférieurs aux taux d’imposition des particuliers.
Besoin de financement ? Aucun problème
Le lancement ou le développement d’une entreprise est un travail difficile qui requiert parfois des fonds importants. Il peut s’agir d’argent que vous n’avez pas dans vos économies personnelles. C’est là que le financement peut vous aider.
Les sociétés ont beaucoup plus de chances d’obtenir des subventions, des prêts et des lignes de crédit, et de trouver des investisseurs que les entreprises individuelles. En fait, vous aurez du mal à trouver un investisseur qui accepte d’investir dans une entreprise qui ne peut pas lui vendre des actions.
Renforcement de la crédibilité
En parlant de crédit : la crédibilité professionnelle est très importante dans le monde des affaires, et la mention « ltée » ou « inc. » juxtaposée à votre dénomination sociale peut contribuer à vous établir comme une force professionnelle, et vous aurez plus de chances de gagner le respect de vos futur.e.s client.e.s, de vos fournisseurs et des autres entreprises avec lesquelles vous travaillerez.
Les contre :
Bien plus compliqué
La constitution d’une entreprise en société est de loin plus compliquée que son enregistrement en tant qu’entreprise individuelle. Elle nécessite beaucoup plus de formalités administratives et, si vous décidez de constituer votre entreprise en société de régime fédéral, ces formalités seront encore plus détaillées.
Le maintien du statut de votre société nécessite également des mises à jour annuelles. La tenue d’un registre des procès-verbaux, un recueil de documents décrivant essentiellement tout le cadre de votre entreprise, est également exigée par la loi.
Avantages fiscaux
Cela fonctionne également dans l’autre sens si vous perdez de l’argent dans votre entreprise. Par exemple, si votre entreprise est constituée en société et que vous perdez de l’argent au cours de votre première année d’activités, vous ne pourrez pas déduire ces pertes (vous devez les reporter jusqu’à ce que vous réalisiez un bénéfice au cours des années suivantes). Lorsque vous exploitez une entreprise individuelle, vous êtes autorisé à déduire les pertes d’exploitation de tout autre revenu réalisé dès le départ.
Vous n’avez pas le plein contrôle
C’est une chose que craignent de nombreux propriétaires d’entreprise qui envisagent une constitution en société. En tant que propriétaire, vous n’avez plus le contrôle total de ce qui se passe dans votre entreprise, puisque celle-ci compte d’autres administrateurs, actionnaires et investisseurs. Réfléchissez donc de manière approfondie afin de déterminer s’il s’agit d’une chose que vous pouvez gérer.
Comment constituer mon entreprise en société ?
La constitution en société de votre entreprise est un processus détaillé qui doit être effectué correctement. Certains propriétaires d’entreprise choisissent de retenir les services d’un.e avocat.e, mais les frais peuvent être élevés. Cela dit, il n’est pas toujours recommandé de le faire soimême, car cela peut prendre beaucoup de temps et, si ce n’est pas fait correctement, cela peut coûter cher par la suite.
C’est pourquoi Ownr est là. Ownr peut constituer en société votre entreprise pour une fraction du coût, par rapport aux honoraires d’un.e avocat.e. De plus, vous bénéficiez d’un service client de premier ordre, ainsi que d’un tableau de bord en ligne pour pouvoir garder la trace de tous vos documents et du registre des procès-verbaux.
Si vous choisissez de procéder par vous-même, la constitution en société de votre entreprise pourra être réalisée en quelques étapes :
Étape 1 : Décider où constituer l’entreprise en société
Au Canada, vous avez le choix de constituer votre entreprise en société de régime fédéral ou provincial. Comme nous l’avons mentionné plus haut, la principale différence réside dans les limites de l’endroit où vous serez autorisé à exercer vos activités. La constitution en société au niveau provincial signifie que vous ne pourrez faire des affaires que dans cette province, tandis que la constitution en société au niveau fédéral permet à votre société d’étendre ses activités à tout le Canada.
N’oubliez pas que si vous choisissez de constituer votre entreprise en société au niveau fédéral, vous devrez également déposer vos statuts constitutifs dans la province où vous exploitez l’entreprise.
Étape 2 : Choisir une dénomination sociale
Ce processus peut être très amusant, mais contrairement à l’enregistrement d’une entreprise individuelle, vous devez déposer un rapport NUANS en même temps que vos statuts constitutifs.
La dénomination sociale comporte généralement trois éléments :
Un élément distinctif + un élément descriptif + un identifiant juridique
Par exemple :
Les roses [descriptif] + de Rosie [élément distinctif] + inc. [identifiant juridique]
Étape 3 : Préparez vos documents
Vous devrez préparer vos statuts constitutifs, lesquels constituent le plan directeur de votre entreprise et décrivent votre mission, votre emplacement, vos activités commerciales et leurs restrictions, le nombre d’administrateurs et d’actionnaires, la structure des actions et les restrictions relatives aux transferts d’actions.
Étape 4 : Présenter votre demande
Assurez-vous d’avoir tous vos documents en ordre avant de soumettre votre demande en ligne ou par la poste. Vérifiez les exigences de votre région, car celles-ci peuvent varier d’une province à l’autre. Ces documents comprendront votre rapport de recherche NUANS, l’adresse du siège social, la liste des membres du conseil d’administration et les frais de dépôt. Vous recevrez ensuite votre certificat de constitution en société.
Étape 5 : Effectuez des tâches supplémentaires
Le processus n’est pas tout à fait terminé après la réception de votre certificat. Il y a un certain nombre de tâches que vous êtes légalement tenu de remplir afin de maintenir votre statut de société, comme la rédaction de vos règlements administratifs, l’émission de certificats d’actions, la création d’un registre des procès-verbaux et l’enregistrement de votre entreprise au niveau provincial.
Constituer votre entreprise en société peut être une tâche accablante. C’est pourquoi il est important de chercher de l’aide. Posez des questions et renseignez-vous même auprès de votre propre communauté d’affaires, ne serait-ce que pour vous rassurer et réduire votre anxiété. Cependant, la manière la plus simple de constituer son entreprise en société et d’avoir la certitude de le faire correctement est d’utiliser les services d’Ownr.
Quelques questions fréquemment posées
-
Que sont les statuts constitutifs d’une société ?
Les statuts constitutifs sont les documents juridiques que vous présentez aux gouvernements provinciaux, territoriaux ou fédéral au Canada. Ils servent à établir votre entreprise en tant qu’entité juridique et à définir l’objet et les règlements de votre société.
Pour un tour d’horizon complet des statuts de société, consultez ce guide.
-
Qu’est-ce qu’un registre des procès-verbaux ?
Un registre de procès-verbaux est un recueil de documents essentiels que vous devez conserver dans le cadre de votre statut de société. Cela comprend :
- les statuts de modification;
- les règlements et les modifications;
- les conventions unanimes des actionnaires;
- les procès-verbaux des réunions et les résolutions des actionnaires;
- la publication d’annonces;
- un registre des actionnaires avec leurs noms et adresses et le détail des actions détenues;
- un registre des valeurs mobilières.
Votre registre des procès-verbaux doit être mis à jour en tout temps et conservé dans un endroit sûr. Le stocker en ligne est une excellente idée, et Ownr peut vous aider à le faire.
-
Devrais-je constituer mon entreprise en société au niveau fédéral ou provincial ?
Cela dépend de vos objectifs commerciaux. Si vous souhaitez faire des affaires dans tout le Canada, ou si vous avez besoin d’une protection de la dénomination sociale à l’échelle fédérale plutôt que provinciale, vous pourriez envisager la constitution en société de régime fédéral. Sinon, la constitution en société de régime provincial est un processus plus simple.
Voici un guide pratique pour vous aider à prendre cette décision.
-
Dois-je constituer mon entreprise en société avant de la mettre sur pied ?
Pas du tout ! En fait, de nombreux propriétaires uniques choisissent de constituer leur entreprise en société longtemps après son lancement. Il s’agit d’une décision individuelle, que vous ne devriez prendre que si elle vous convient.
-
Quel est le coût de la constitution en société ?
Le coût de la constitution en société dépendra de l’endroit où vous avez l’intention de le faire, du type de constitution (au niveau fédéral ou provincial), si vous le faites vous-même, si vous retenez les services d’un.e avocat.e ou si vous vous tournez vers un outil comme Ownr. Pour les frais de dépôt, il est préférable de vérifier auprès de votre région.
Vous voulez passer à l’étape suivante ?
Choisir de constituer votre entreprise en société est une décision importante pour laquelle vous pourriez avoir besoin d’aide. Lorsque vous déciderez de le faire, sachez qu’Ownr peut vous aider pour une fraction du coût des honoraires d’un.e avocat.e, et ce, de manière précise et rapide. De plus, vous obtiendrez différents avantages, comme un rapport NUANS gratuit, des mises à jour du registre des procès-verbaux, un accès en ligne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 à tous vos documents, un accompagnement personnalisé, et un soutien continu pour vous aider à réussir.
Choisir entre la constitution en société de régime fédéral ou provincial
Si vous êtes un.e entrepreneur.e qui envisage de constituer son entreprise en société, vous avez probablement beaucoup de questions. La constitution en société, ou l’incorporation, est une décision importante, et de trop nombreux conseils peuvent la rendre beaucoup plus complexe qu’elle ne doit l’être.
L’une des grandes questions à se poser est la suivante : « Devrais-je constituer mon entreprise en société de régime fédéral ou provincial ? ».
La réponse : cela dépend.
Vous devez savoir certaines choses avant de prendre cette décision. Et nous sommes là pour vous aider.
En quoi consiste la constitution en société d’une entreprise
Tout d’abord, en quoi consiste la constitution en société d’une entreprise ? Plusieurs choses, en fait.
Constituer son entreprise en société signifie séparer juridiquement votre entreprise de votre personne. Une entreprise individuelle ou un partenariat n’est pas séparé juridiquement ou fiscalement du ou des propriétaires. Bien sûr, un.e propriétaire paie ses impôts en tant qu’entreprise et réclame des dépenses commerciales, mais au bout du compte, le revenu gagné par l’entreprise demeure un revenu personnel.
Par conséquent, les propriétaires de l’entreprise sont personnellement responsables de toutes les opérations de l’entreprise, y compris de ses dettes et obligations légales. Cela signifie que les mesures de recouvrement de créances ou les poursuites judiciaires seront intentées contre les propriétaires de l’entreprise plutôt que contre l’entreprise elle-même, ce qui expose les entrepreneur.e.s à un risque financier éventuel et à la perte de leurs biens personnels, qu’il s’agisse de biens immobiliers, de voitures, d’ordinateurs, etc.
En revanche, une entreprise constituée en société est une entité juridiquement distincte de ses propriétaires qui est régie par la loi sur les sociétés de la région où elle a été constituée, que ce soit au niveau fédéral ou provincial. Une société compte des administrateurs et des actionnaires, et a l’obligation légale de tenir ses documents de constitution à jour et de verser tout changement au dossier.
Lorsque votre entreprise atteint un certain seuil d’imposition, vous pouvez envisager de la constituer en société afin d’économiser de l’argent que vous pourrez réinvestir dans votre entreprise. Il s’agit d’une solution qui profite à tous !
Si vous décidez de constituer votre entreprise en société, la prochaine étape vise à décider si vous allez le faire au niveau fédéral ou provincial.
Choisir entre une société fédérale et une société provinciale
Si la principale différence entre la constitution en société et l’entreprise individuelle est la séparation des entités juridiques, y compris les finances, il existe également des différences entre la constitution en société de régime fédéral et de régime provincial.
Voici un récapitulatif des différences entre ces deux types de constitutions en société :
Constituer votre entreprise en société de régime provincial
La constitution de régime provincial signifie que vous n’exercez vos activités que dans la province où votre entreprise est constituée en société. Pour de nombreux propriétaires de petites entreprises, cela est parfaitement acceptable. Toutefois, si vous voulez étendre vos activités à d’autres provinces ou territoires, vous pourriez rencontrer des difficultés.
La constitution en société de régime provincial fait en sorte que le fonctionnement de votre société est régi par les lois provinciales de votre région. Dans la plupart des cas, la constitution en société de régime provincial est définie de la même façon dans toutes les provinces, à quelques différences près. Il est préférable de se familiariser avec les exigences de votre propre province.
Lorsque vous vous constituez en société de régime provincial, votre dénomination sociale est alors protégée dans cette province. Mais dans cette province seulement. Il peut y avoir une autre entreprise dans une autre province qui est constituée sous la même dénomination sociale, et cela est tout à fait légal. Si vous voulez protéger votre dénomination sociale dans tout le Canada, vous devez le faire au niveau fédéral.
Pour de nombreux propriétaires de petites entreprises qui n’ont pas l’intention de faire des affaires partout au Canada, la constitution en société au niveau provincial est beaucoup plus efficace en temps et en coûts. En effet, vous n’avez qu’à déposer vos documents qu’à un seul palier de gouvernement. Les frais de constitution ont tendance à être moins élevés et l’étendue de la documentation est moins onéreuse.
Cependant, que vous décidiez de procéder à la constitution d’une société de régime provincial ou fédéral, entreprendre le processus de manière autonome peut être difficile, et les honoraires d’un avocat, très élevés. Le recours à un service pour vous aider à constituer votre entreprise en société vous permet d’économiser temps et argent. Et des erreurs coûteuses !
Dans l’ensemble, voici les principaux points :
- La constitution en société de régime provincial signifie que l’on ne fait des affaires que dans la province de constitution.
- La constitution en société à l’échelle provinciale protège la dénomination sociale de votre entreprise dans cette province uniquement.
- La constitution d’une société de régime provincial est généralement moins coûteuse et moins laborieuse que la constitution d’une société de régime fédéral.
Voici quelques ressources provinciales :
- Colombie-Britannique
- Alberta
- Saskatchewan
- Manitoba
- Ontario
- Québec
- Nouveau-Brunswick
- Île-du-Prince-Édouard
- Nouvelle-Écosse
Constituer votre entreprise en société de régime fédéral
La constitution en société au niveau fédéral est régie par Corporations Canada et offre des protections généralement plus étendues.
La constitution en société fédérale vous permet de faire des affaires dans toutes les provinces et tous les territoires. Si vous constituez votre entreprise en société au niveau provincial, vous ne pouvez faire des affaires que dans cette province. Si vous voulez prendre de l’expansion dans une autre province ou un autre territoire, vous devrez également procéder à une constitution dans cette région. Cela peut augmenter les coûts associés à la procédure. La constitution en société de régime fédéral donne lieu chaque année à un volume plus important de paperasse que la constitution en société de régime provincial, et le coût initial est plus élevé.
De plus, si vous constituez votre entreprise en société au niveau fédéral, vous devrez également le faire dans la province où elle exerce ses activités. Par exemple, si vous êtes propriétaire d’une entreprise en Ontario et que vous la constituez en société au niveau fédéral, vous devrez le faire à la fois auprès de Corporations Canada et de la province de l’Ontario. En constituant votre entreprise en société au niveau fédéral, vous serez toutefois autorisé.e à faire des affaires partout au Canada.
Outre cette liberté conférée partout au pays, la constitution en société au niveau fédéral vous donne également la protection fédérale des noms commerciaux, un facteur important pour de nombreux propriétaires d’entreprise qui choisissent ce type de constitution. Si vous ne procédez qu’au niveau provincial et que vous devez constituer votre entreprise en société dans une autre province, il se peut que vous vous trouviez dans l’obligation d’exercer vos activités sous une dénomination sociale différente. Cela peut également entraîner une complication supplémentaire : si la dénomination sociale de votre entreprise n’est protégée que dans la province ou le territoire où elle est en activité, il se peut qu’une autre entreprise dans une autre province ou un autre territoire fonctionne sous un nom très proche du vôtre, voire le même.
Dans l’ensemble, voici les principaux points :
- La constitution en société de régime fédéral vous permet de faire des affaires partout au Canada.
- La constitution en société de régime fédéral protège la dénomination sociale de votre entreprise dans tout le Canada.
- La constitution en société de régime fédéral est plus coûteuse et plus laborieuse que la constitution en société de régime provincial.
- Si vous constituez votre entreprise en société au niveau fédéral, vous devrez tout de même constituer votre entreprise en société dans la principale province où vous exercez vos activités.
Prendre la décision définitive : constitution en société de régime fédéral ou provincial
La décision de constituer votre entreprise en société peut être difficile à prendre. Vous pourriez en parler à des collègues et à d’autres propriétaires d’entreprise au sein de votre communauté. Trouver un.e mentor.e est également une excellente idée, car il ou elle connaît bien le monde des affaires et peut vous aider à prendre ces décisions.
Voici quelques questions à vous poser :
- Est-ce que je cherche à m’étendre dans d’autres provinces du Canada ?
- Est-ce que je veux jouir d’une protection de la dénomination sociale dans tout le Canada ou seulement dans ma province ?
- Quelles ressources ai-je à ma disposition pour entreprendre la constitution en société ?
- Quels sont mes futurs objectifs de croissance commerciale ?
Que vous choisissiez de constituer votre entreprise en société au niveau provincial ou fédéral, vous aurez très probablement besoin de conseils. Alors que les avocats peuvent être coûteux, Ownr simplifie la mise en place de la structure juridique de votre entreprise, afin que vous puissiez vous concentrer sur le développement de votre entreprise.
Se préparer à travailler quand on est un nouvel arrivant: questions/réponses avec Shawn McCarty de IAF Canada
Nous connaissons tous les avantages de démarrer sa propre entreprise. La flexibilité, l’indépendance financière et la possibilité de rendre votre passion en un job à temps plein sont autant de raisons pour lesquelles de plus en plus de gens deviennent entrepreneurs.
Cependant, nous ne parlons pas toujours des difficultés. Et si vous êtes un immigrant qui a récemment atterri, il peut y avoir encore plus de défis.
Bien sûr, personne ne devient entrepreneur sans aimer un tout petit peu le challenge. Cependant, si vous cherchez à entrer sur le marché du travail ou à créer une entreprise en tant que nouvel arrivant, il y a des choses importantes que vous devez savoir en premier.
Heureusement, nous avons eu l’occasion de communiquer avec Shawn McCarty, gestionnaire, Partenariats clés au Immigrant Access Fund (IAF) Canada. IAF Canada soutient les immigrants et les réfugiés hautement qualifiés et formés à l’étranger en leur offrant des microcrédits qu’ils peuvent investir dans l’éducation, dans du matériel et dans d’autres dépenses liées à la construction d’une carrière au Canada.
Nous avons discuté avec Shawn pour en savoir plus sur l’IAF et sur la façon dont les nouveaux arrivants peuvent réussir leur transition vers la vie au Canada.
1) Nous entendons souvent des histoires d’immigrants ayant un doctorat et une vaste expérience de travail qui se démènent pour trouver du travail dans leur domaine lorsqu’ils viennent au Canada. Pourquoi cela arrive-t-il?
Bien que de nombreux immigrants soient accueillis au Canada en raison de leurs compétences, les coûts associés à la préparation à l’emploi dans ce pays sont généralement élevés. Des milliers, voire des dizaines de milliers de dollars peuvent être nécessaires pour couvrir les cours de licence et / ou de formation exigés par l’industrie ou la loi canadienne.
Pour les nouveaux arrivants qui n’ont pas de revenu, de garanties ou d’antécédents en matière de crédit, cela peut signifier des années de difficulté dans des emplois de bas niveau tout en obtenant des diplômes dans un domaine où ils peuvent avoir des décennies d’expérience.
Les obstacles à l’intégration économique des nouveaux arrivants constituent un problème pour tous les Canadiens. Lorsque le potentiel des nouveaux arrivants est gaspillé, ils gagnent moins, contribuent moins et se sentent moins impliqués dans la société canadienne.
Lorsque les professionnels immigrants ont la chance de gagner leurs diplômes et d’atteindre leur plein potentiel de travail, ils prospèrent et aident leur famille et leur communauté à prospérer.
2) Comment le fond d’accès aux immigrants aide-t-il les nouveaux arrivants à faire la transition vers le Canada?
Immigrant Access Fund est un organisme de bienfaisance sans but lucratif qui peut prêter jusqu’à 10 000 $ pour les coûts liés à la reconstitution de ses titres de compétence au Canada.
Le prêt peut payer l’éducation, les examens, le matériel de cours, l’allocation de subsistance, et la plupart des autres dépenses liées à l’obtention des qualifications nécessaires. Les antécédents de crédit, le revenu et l’emploi au Canada ne sont pas requis, contrairement à presque tous les autres fournisseurs de crédit traditionnels.
En tant qu’organisme national (disponible dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Québec), l’IAF fait partie de la communauté canadienne des éducateurs, des fournisseurs de services d’emploi et d’établissement et des organismes de bienfaisance.
3) Mis à part les obstacles financiers, quels sont les autres difficultés auxquelles les nouveaux arrivants sont confrontés?
La demande de l’employeur pour «l’expérience canadienne» occupe une place importante pour les nouveaux arrivants qui cherchent à réintégrer leur domaine.
Ce qui rend cette attente si intimidante, c’est qu’il n’y a pas de définition unique de ce que l’expérience canadienne signifie réellement. Pour certains employeurs, il pourrait s’agir de posséder des titres de compétences officiels d’un établissement d’enseignement canadien. Pour d’autres, cela pourrait signifier avoir travaillé pendant des mois ou même des années au Canada. Les employeurs peuvent même insister sur l’expérience canadienne sans savoir comment ils pourraient eux-mêmes la définir.
Un autre défi majeur, particulièrement pour les nouveaux arrivants qui entrent dans les professions réglementées, peut être complexe ou déroutant.
- Combien d’examens sont requis pour la licence?
- À quelle fréquence sont-ils offerts et à quel prix?
- Dois-je d’abord être admissible à un poste moins élevé et passer quelques années à acquérir de l’expérience?
Ces questions ne sont qu’un début, et les réponses sont rarement disponibles en un seul endroit. Un résultat peut être la «paralysie d’option», lorsque les choix deviennent si écrasants que l’abandon, même temporaire, devient la voie la plus facile.
4) Que peuvent faire les nouveaux arrivants pour relever ces défis?
Bien qu’il soit évidemment essentiel d’avoir les titres requis par les normes juridiques ou industrielles, les nouveaux arrivants ne devraient pas laisser la demande informelle d ‘«expérience canadienne» dénigrer leurs compétences et leur expérience actuelles.
Ayez confiance en votre expérience acquise à l’étranger, et n’ayez pas peur d’en parler dans des entrevues avec vos nouvelles qualifications acquises au Canada. Les employeurs de qualité écouteront.
Pour les nouveaux arrivants débordés par les options d’accréditation, votre première étape consiste à tirer parti des nombreuses ressources disponibles. Un YMCA / YWCA local, une agence d’établissement ou une agence pour l’emploi peuvent établir des liens avec des conseillers d’orientation et d’autres services adaptés aux professionnels des nouveaux arrivants.
Cela peut inclure un programme de transition pédagogique ou une formation linguistique spécifique à une profession particulière à son domaine. L’inscription à un programme de mentorat est également un excellent moyen de bâtir un réseau professionnel dans un nouveau domaine.
5) Y a-t-il quelque chose que les nouveaux arrivants peuvent faire avant de venir au Canada pour leur faciliter la vie ?
Les services pré-arrivée ont beaucoup évolué ces dernières années, alors recherchez un programme en ligne ou vérifiez si un bureau local est disponible dans votre pays ou votre région. Il n’est jamais trop tôt pour commencer à construire votre plan.
Commencez avec le Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux (CICDI) pour examiner les exigences pour travailler dans votre profession au Canada. Dans certains cas, comme pour les infirmières formées à l’étranger, le processus d’évaluation peut commencer bien avant votre arrivée au Canada.
6) Qu’en est-il des nouveaux arrivants qui veulent démarrer une entreprise? Quels conseils vous leur donneriez-vous?
Réfléchissez à la façon dont les contacts et les expériences de l’étranger peuvent vous aider à stimuler vos efforts commerciaux au Canada. Vous avez un réseau global. Utilise le!
Les entreprises nationales pourraient consacrer beaucoup de temps et d’argent à développer le type de connexions internationales que vous possédez déjà. Il en va de même pour les réseaux communautaires et ethnoculturels au Canada, qui pourraient être désireux de vous soutenir en tant que nouveau propriétaire d’entreprise.
7) Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter?
Je ne peux qu’insister sur l’importance de commencer par un plan bien documenté et réalisable pour obtenir ses titres de compétences au Canada. À l’IAF, nous aidons souvent les gens bien dans des situations difficiles parce qu’ils ont sauté dans des programmes inutiles qui ont gaspillé leur temps et leur argent.
Évitez cela en ayant un objectif clair, et en connaissant les étapes qui vont l’atteindre. Revoyez toujours votre plan avec un conseiller en orientation professionnelle, un mentor ou quelqu’un d’autre en qui vous avez confiance. Enfin, sachez combien cela va coûter, et quelle aide peut être disponible en cours de route.
Rédigé par: Jasmine Williams, spécialiste des médias sociaux et du contenu, Futurpreneur Canada
Pleins feux sur Seahorse Salon : Un havre de paix pour tous les types de cheveux
Une visite au salon de coiffure procure un sentiment de satisfaction. Même si vous arrivez à votre rendez-vous avec une apparence négligée, vous repartez avec une tête rafraîchie.
Toutefois, ces visites ne se déroulent pas toujours aussi bien pour tout le monde. Les personnes ayant des cheveux ondulés ou bouclés ont du mal à trouver un salon de coiffure qui répond à leurs besoins. Fort heureusement, l’entrepreneure Jenn Ghaney s’en est aperçue et a décidé de combler cette lacune du marché. Elle a fondé The Seahorse Salon dans le but de créer un « havre de paix pour les clients ayant une chevelure ondulée ou bouclée ».
Jenn est née et a grandi à Terre-Neuve-et-Labrador, et c’est à St. John’s qu’elle a entamé sa carrière. Malgré sa passion pour son travail, elle a toujours su que l’avenir lui réservait autre chose. « Après avoir voyagé autour du monde, je suis rentrée chez moi la tête pleine d’idées pour démarrer une entreprise. Terre-Neuve-et-Labrador possède un fort potentiel pour les entrepreneurs. Les gens ici se montrent enthousiastes à l’idée de soutenir les petites entreprises. Je voulais donc lancer un projet qui soutient et rassemble d’autres personnes comme moi », confie-t-elle.
C’est en travaillant avec des clients aux cheveux bouclés et ondulés que l’idée de créer Seahorse Salon est venue à Jenn. « Chaque fois que j’écoutais mes clients aux cheveux bouclés parler, je sentais la frustration accumulée, car personne ne pouvait s’occuper de leurs cheveux. En mettant en place ce sanctuaire, je leur ai offert un endroit où ils peuvent se sentir à l’aise et un environnement qui répond précisément à leurs besoins », dit-elle.
Outre l’inclusivité qu’il prône, le salon Seahorse est fier d’utiliser exclusivement des produits naturels et d’enseigner à tous ses clients la meilleure façon de prendre soin de leurs cheveux.
Jenn est également très active au sein de sa collectivité. Son salon vend des produits locaux et expose des œuvres d’artistes de la région afin de soutenir l’économie du coin. De plus, elle fait partie de la Green Circle Salons, une organisation qui travaille pour la réduction des déchets provenant des salons de coiffure et de Dresscode Project dont le but est de fournir des salons sûrs pour la communauté LGBTQ+. Dans l’avenir, elle compte collaborer avec d’autres entreprises locales.
Jenn a parfaitement réussi à bâtir l’équipe de Seahorse et à développer sa clientèle. Aujourd’hui, elle souhaite embaucher une nouvelle personne pour satisfaire sa clientèle grandissante.
À ses débuts, Jenn s’est tournée vers Futurpreneur Canada pour solliciter du financement et du mentorat. « Sans ce programme extraordinaire, mon entreprise n’existerait pas. En mettant à ma disposition l’outil de rédaction de plans d’affaires, le financement et les conseils de mon mentor, Kevin Pomroy, et du directeur régional du développement des affaires, Scott Andrews, qui répondaient à toutes mes questions, Futurpreneur m’a fourni une aide inestimable », raconte Jenn.
Avoir un mentor est extrêmement important pour un entrepreneur, qu’il en soit à ses débuts ou propriétaire de son entreprise depuis quelques années. « Je connaissais parfaitement mon secteur et mon métier. Cependant, je n’avais pas toutes les compétences entrepreneuriales nécessaires pour me lancer en affaires. Mon mentor m’a aidé à aborder ces préoccupations et m’a recommandé de me tourner vers d’autres personnes susceptibles de m’aider davantage », dit-elle.
Son conseil pour les aspirants entrepreneurs qui souhaitent offrir des services et démarrer leur première entreprise? « Apprenez bien votre métier et suivez votre instinct. Excellez dans votre métier et faites-le sentir à chaque client. Restez fidèle à votre passion et ouvert à l’apprentissage tout au long de votre aventure. Si vos clients s’identifient à votre entreprise, ils vous aideront à le développer », explique-t-elle.
Vous avez un bon projet d’entreprise? Jetez un coup d’œil à nos programmes et services.
Liste de lectures pour votre fin de semaine
Vous cherchez du contenu à vous mettre sous la dent cette fin de semaine? Voici quelques articles dénichés récemment sur le Web qui chatouilleront votre fibre entrepreneuriale. Autrement dit, de quoi vous informer, vous motiver et vous inspirer
« Chic Marie dans le garde-robe des Torontoises » par Martine Turenne — TVA Nouvelles
Soutenue par Futurpreneur Canada, Marie-Philip Simard, fondatrice de Chic Marie, vient de faire son entrée à Toronto. Après un an et demi, son service de garde-robe d’affaires sur demande remporte déjà un franc succès à Montréal. Aujourd’hui, elle est en voie d’embaucher une sixième employée.
« Donner une seconde vie aux déchets électroniques » par Karl Rettino-Parazelli — Le Devoir
Plus les technologies deviennent complexes, plus le traitement des résidus issus des appareils électroniques devient un gros problème. La plupart des appareils sont recyclés d’une façon qui finit par produire des déchets toxiques. Mohamed Khalil, fondateur de Pyrocycle, propose une solution. Découvrez le modèle d’affaires écoresponsable de cet entrepreneur « vert ».
« Être entrepreneur, c’est relever des défis » — TVA Nouvelles
Chaque jour, le parcours de l’entrepreneur est jalonné de nouveaux obstacles. Guillaume Campeau et Théo Corboliou, cofondateurs de Give-A-Seat, une entreprise qui aide à vendre les places vacantes lors d’évènements culturels ou sportifs, partagent leurs expériences et leurs sentiments face aux défis quotidiens de l’entrepreneuriat.
« Êtes-vous un leader d’inclusion ? » par Ruth Vachon — Lime Blogue
La diversification est source de perspectives innovantes pour n’importe quelle industrie. Cet article souligne l’intérêt, sinon l’importance d’adopter une approche pluraliste et inclusive en affaires, que ce soit pour son entreprise, son industrie ou l’économie dans sa globalité. Découvrez comment devenir, vous aussi, un « leader d’inclusion ».
Bonne lecture !
Avez-vous récemment lu ou rédigé du contenu qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Faites-le-nous parvenir à content@futurpreneur.ca.
Liste de lecture pour la fin de semaine
Le moment est venu de vous présenter quelques articles d’intérêt en ligne que nous avons trouvés au cours des dernières semaines pour les entrepreneurs. Vous cherchez de quoi vous mettre sous la dent en fin de semaine? Voici une liste de lectures pour vous informer, vous motiver, vous inspirer!
Un truc ultrasimple pour atteindre tous vos buts !, par Olivier Schmouker – Les Affaires
Nous avons tous des objectifs et il est rare que nous puissions tous les atteindre au cours d’une même année. Comment pouvons-nous les accomplir sans nous arracher les cheveux ? La solution est souvent la plus simple. Cet article nous partage la meilleure façon pour qu’un entrepreneur reste sur la bonne voie.
Infographie : Portrait des travailleurs autonomes au Québec, par Kim Auclair – GazMétro
Cette infographie met en perspective le nombre de travailleurs autonomes au Québec et leur démographie selon certaines caractéristiques, telles que le genre, le niveau d’éducation et l’âge. On y découvre à quel point le monde de travail change et que le nombre de travailleurs autonomes augmente.
Le jus pressé à froid est très tendance sur le marché en ce moment. Lancée en 2013, l’entreprise DOSE a misé sur cette niche du marché et a connu un grand succès. Cet article, rédigé par la cofondatrice Geneviève, discute du lancement d’un produit sur un marché vierge, le bon moment pour se lancer et les bienfaits d’une communauté engagée.
Être entrepreneur en 2017 : mode d’emploi, par Jean-Benoît Nadeau – L’actualité
En 2017, la stratégie pour la réussite a-t-elle changé en entrepreneuriat par rapport aux années précédentes? Comme la société et les marchés continuent d’évoluer, il est important pour les entrepreneurs d’évoluer au même rythme. Cet article nous parle d’éducation, de créativité, des fonds disponibles, de technologie et comment tout ceci contribue à la réussite d’un entrepreneur.
Bonne lecture!
Avez-vous récemment lu ou rédigé quelque chose que vous croyez serait apprécié de nos lecteurs? N’hésitez pas à nous l’envoyer à content@futurpreneur.ca.
Faites performer votre PME : Instaurez un comité consultatif
Alors, vous voilà en affaires! Comment ça se passe jusqu’à présent? Est-ce que la performance de votre jeune entreprise est à la hauteur de vos attentes?
Que vous soyez pleinement, un peu ou pas du tout satisfait de sa performance, il est inévitable que vous cherchiez un jour ou l’autre à l’améliorer. Ce jour venu, vous serez alors enseveli sous les conseils-minute sur le sujet. Le Web en regorge, car l’amélioration de la performance des PME est une réelle obsession.
Parmi cet éventail de conseils, vous tomberez inévitablement sur celui de créer votre propre comité consultatif. On vante de plus en plus les bienfaits d’un tel comité pour une PME.
Comité consultatif, ça sonne complexe et laborieux, non? C’est pour cette raison que beaucoup d’entrepreneurs sont réticents à faire le saut. Ils redoutent les efforts et le temps nécessaires à la mise en place d’un tel comité.
Pourtant, les comités consultatifs sont des outils accessibles et flexibles qui ont réellement fait leurs preuves. Malgré cela, moins de 6 % des PME canadiennes en ont un, car le concept reste encore nébuleux pour beaucoup d’entrepreneurs.
Un comité consultatif c’est quoi?
Un comité consultatif est tout simplement un groupe multidisciplinaire d’experts qui se réunit pour éclairer l’entrepreneur sur différents sujets. Les rencontres se font à une fréquence mensuelle ou trimestrielle et les experts ne sont pas rémunérés, dans la grande majorité des cas. Ils aident bénévolement l’entrepreneur, car ils ont son succès à cœur.
L’entrepreneur a donc accès à un groupe d’experts qui traitera des sujets stratégiques de son entreprise afin de l’éclairer dans ses décisions. Le comité consultatif n’est donc pas un service de consultation gratuit, mais plutôt un groupe de réflexion stratégique. L’entrepreneur a alors des orientations plus claires pour développer son entreprise.
Un comité consultatif, est-ce que c’est vraiment efficace?
Réponse rapide : oui!
Plusieurs études ont démontré que les comités consultatifs amélioraient la performance des PME. À court terme, ils font en général doubler la productivité de l’entreprise. Par la suite, l’entreprise ayant un comité consultatif sera en moyenne 18 % plus productive que les autres. Par ailleurs, les PME ayant un comité consultatif ont généralement des ventes 24 % plus élevées. C’est considérable!
En rafale, les comités consultatifs ont également un impact positif sur le taux de survie des entreprises, leur niveau d’innovation, leur profitabilité et leur gestion des risques opérationnels.
Ces données justifient à elles seules l’implantation d’un comité consultatif. Cela dit, on note un autre bénéfice encore bien plus important : les entreprises qui ont un comité consultatif sont plus susceptibles d’engager des projets de croissance et de restructuration. Puisqu’une PME évolue et se développe à travers de tels projets, on peut réellement affirmer qu’il s’agit là du bénéfice suprême issu des comités consultatifs. L’entreprise peut alors convoiter de nouveaux marchés ou encore, envisager un pivot dans son modèle d’affaires.
Puisque de tels projets impliquent une réflexion stratégique approfondie, ils sont difficiles à mettre sur pied pour un entrepreneur qui dirige son entreprise en vase clos. Or, lorsqu’un comité consultatif est en place, ce type de réflexion stratégique devient chose courante, laissant ainsi place à des projets d’expansion et de restructuration de l’entreprise.
La puissance de la remise en question
Une étude a démontré qu’un des bénéfices des comités consultatifs était d’aider l’entrepreneur à se remettre en question. Le simple fait de préparer les rencontres du comité le force à prendre un temps d’arrêt et à mettre sur la table tous les défis auxquels fait face son entreprise[1].
À travers cette préparation des comités, l’entrepreneur apprend alors à se poser les bonnes questions et à définir lui-même les orientations de son entreprise. Ce bénéfice est important, car il autonomise l’entrepreneur au niveau stratégique. L’entrepreneur y apprend à réfléchir plus stratégiquement son entreprise et il prend alors de meilleures décisions d’affaires.
Par où commencer pour créer mon comité consultatif?
Il est fort probable que ces données vous donnent envie de mettre sur pied votre propre comité consultatif. C’est normal. Cela dit, évitez de précipiter les choses. Il s’agit d’une démarche qui prend du temps et qui demande un certain travail en amont et également, en aval.
Vous devez savoir que la plupart des comités consultatifs se forment à partir du réseau personnel de l’entrepreneur. Les contacts personnels de l’entrepreneur lui permettent de dénicher les experts qui siègeront à son comité. Donc, ne cherchez pas trop loin. Cela dit, dans de rares cas, les membres seront recrutés en dehors du réseau de l’entrepreneur par l’entremise de services professionnels ou encore, de la publicité (8 % des cas).
Si vous souhaitez aller de l’avant avec la création de votre comité consultatif, la première étape sera de dresser la liste des besoins stratégiques de votre entreprise. En des termes plus simples, demandez-vous de quelles expertises vous avez besoin. Quels sont les domaines de compétence avec lesquels vous êtes le moins à l’aise? La vente? Les décisions financières? Également, demandez-vous quels sont les milieux avec lesquels vous êtes le moins familiarisé, mais que vous devriez mieux connaître pour développer votre entreprise. Est-ce le milieu financier? Est-ce le milieu caritatif? Ensuite, demandez-vous qui pourrait vous aider à ce niveau dans votre réseau rapproché. Si vous ne voyez personne dans votre réseau immédiat, demandez-vous qui pourrait vous mettre en contact avec les bonnes personnes. L’ami d’un ami est toujours la personne que l’on cherche, que ce soit pour un contrat de peinture ou pour un comité consultatif!
Sur ce, je vous souhaite une belle aventure avec votre nouveau comité consultatif. Vous en constaterez rapidement les bénéfices!
Une ressource pour les curieux : Les comités consultatifs : Un atout incontestable pour les PME canadiennes, étude BDC, mars 2014
Rédigé par : Jean-Philippe L’Écuyer, entrepreneur en résidence, Futurpreneur Canada
[1] Christia, Chapdelaine & Filion, 2010, HEC Montréal.
Règles d’or pour fidéliser sa clientèle
Si vous êtes comme moi, vous avez un petit frisson lorsqu’on vous propose une nouvelle carte de fidélité. Un autre programme de fidélité, un autre compte à créer sur le Web et un autre mot de passe à retenir. Le tout dans le but de recevoir un café gratuit, un rabais sur achat ou encore, le plus insignifiant des plats en plastiques. Quelle perte de temps !
La prolifération des programmes de loyauté a fait perdre le sens réel de la fidélisation de la clientèle. Mécanisés, répliqués, banalisés et imités, les programmes de fidélisation qui nous entourent reflètent une incompréhension profonde de la notion de loyauté de la part des entreprises. Si de tels programmes m’irritent à ce point, c’est que leur banalité reflète cette incompréhension. Relégués au rang de simples programmes de cartes à estampiller, la fidélisation de la clientèle a perdu son sens profond pour beaucoup d’entreprises.
La loyauté de la clientèle, c’est vital !
En tant que conseiller en démarrage d’entreprise, je considère qu’en travaillant à la loyauté de sa clientèle, on se dote d’un des leviers managériaux les plus importants. On peut même aller jusqu’à dire que le fait de développer sa clientèle est synonyme de fidéliser sa clientèle. Pourquoi ?
Parce que l’entrepreneur en démarrage doit non seulement dénicher de nouveaux clients, il doit également dénicher des clients qui feront affaire avec son entreprise dans le futur. Autrement dit, il doit développer une clientèle à long terme pour son entreprise.
Mais qui est dont cette clientèle à long terme ? Qui sont ces clients qui deviendront de fidèles adeptes de l’entreprise ?
Qui fidéliser ?
C’est ici que la fidélisation prend tout son sens. Il n’y a pas de fidélisation de la clientèle sans une compréhension fine de cette même clientèle.
La première étape en matière de fidélisation est de distinguer ses meilleurs clients. Certains les appellent leurs meilleurs clients, d’autres les appellent plutôt leurs clients parfaits ou encore leurs clients idéaux. Appelez-les comme le voulez, ce qui compte, c’est que vous les reconnaissiez facilement parmi l’ensemble de vos clients. Ce sont eux qui génèrent la portion la plus importante de votre chiffre d’affaires.
Ces clients sont précisément ceux que l’on souhaite fidéliser. Ils valent la peine qu’on leur accorde un traitement privilégié, car leurs besoins sont en adéquation parfaite avec l’offre de l’entreprise et ça se transpose sur le plan financier.
De façon générale, ces clients parfaits dont on parle sont de 3 à 4 fois plus susceptible de répondre positivement à une offre de votre entreprise. Autrement dit, vous avez 3 à 4 fois plus de chances de vendre à l’un de ces clients qu’à n’importe quel autre client. Par ailleurs, ces clients sont bien plus rentables pour l’entreprise. Ils permettent de dégager de meilleures marges, car ils sont moins sensibles au prix. Ils reconnaissent la valeur offerte par votre entreprise et ne souhaitent pas aller vers la concurrence pour quelques dollars d’économie.
Vous l’aurez compris, on ne fidélise pas tout le monde ! On fidélise spécifiquement les clients qui ont un potentiel latent de fidélisation. Il faut donc mettre des efforts supplémentaires sur ces clients qui trouvent une réponse supérieure à leurs besoins à travers votre offre.
La fidélisation est donc un traitement bien particulier pour des clients bien particuliers. Maintenant que c’est dit, vous comprenez les limites de la fidélisation de masse.
Comment fidéliser ?
Une fois que vous avez ciblé vos meilleurs clients, demandez-vous simplement pourquoi ils reviennent vers vous naturellement. Qu’est-ce que vous leur offrez pour qu’ils souhaitent acheter à nouveau vos produits ou vos services ? Est-ce le lien de confiance que vous entretenez avec eux ? Est-ce que vous leur offrez un service personnalisé qui est important pour eux ? Est-ce que votre produit contient un matériau recherché qui leur plait ? Est-ce seulement une question de proximité géographique ?
Les fondations d’une fidélisation efficace se trouvent dans les rétroactions de ces clients dits «parfaits». Ces rétroactions sont une mine d’or ! C’est à partir de ces informations précieuses que vous serez en mesure de bâtir votre politique ou votre programme de fidélisation. Il ne suffit pas d’estampiller une carte. Il s’agit plutôt de donner au client ce qu’il demande. En agissant ainsi, vous maintiendrez, développerez et augmenterez la loyauté de vos clients.
Au-delà de la carte à estampiller
Il est important de sortir de la pensée technique et administrative. Il n’est pas nécessaire d’avoir un programme formel de fidélisation avec un système structuré de récompenses ou de reconnaissance. Parfois, la fidélisation de la clientèle passe uniquement par le lien, c’est-à-dire à travers une relation humaine empreinte de confiance. Et au final, ça rapporte ! Nul besoin de pousser ou de contrôler les choses.
Demandez-vous comment un psychologue fidélise-t-il sa clientèle ? Puis, comment un consultant fidélise-t-il la sienne ? Vous allez me dire que ces cas sont bien spécifiques et atypiques. Absolument pas, croyez-moi ! En matière de fidélisation, la primauté de la relation humaine est une réalité universelle.
Petite tranche de vie. Quand j’étais jeune, j’allais souvent déjeuner au restaurant de quartier avec mon père. Ce restaurant avait une clientèle de travailleurs. Ils étaient des habitués de l’endroit et ils venaient déjeuner à ce restaurant entre 3 et 5 fois par semaine. La propriétaire connaissait chaque client et les appelait par leur nom. Elle savait d’avance ce qu’ils voulaient manger selon le jour de la semaine. Plus souvent qu’autrement, elle apportait à chaque client son plat sans même qu’il ait eu besoin de commander. On est loin de la carte à estampiller, non ?
Les prochaines étapes
Fidéliser sa clientèle n’a rien de technique. Cela dit, plusieurs moyens techniques peuvent effectivement être efficaces, à condition qu’ils s’inscrivent dans une visée globale de fidélisation fondée sur le lien avec le client. Ce lien peut unir votre client à votre marque, votre entreprise ou encore, à vous-même.
Faites donc un premier pas dans la bonne direction. Dressez la liste de tous vos clients. Associez un revenu et un coût pour chaque type de clientèle. Ensuite, regroupez vos clients les plus rentables dans une même catégorie et demandez-vous ce qu’ils veulent réellement. Autrement dit, quel lien entretiennent-ils avec vous, votre entreprise ou votre marque ?
La loyauté est un phénomène naturel que bien des courants de pensée en gestion ont dénaturée. Relaxez. Vous n’avez pas à réinventer la roue pour engager vos clients envers votre offre. Soyez simplement authentique, humain et rigoureux. Vos clients loyaux se manifesteront et contribueront au succès de votre entreprise.
Sur ce, je vous souhaite bon succès le chemin de la fidélisation de votre clientèle !
Rédigé par : Jean-Philippe L’Écuyer, entrepreneur-en-résidence, Futurpreneur Canada
Conseils et astuces : comment tenir des réunions d’équipe plus productives
Les réunions, peu importe le petit ou grand nombre de personnes qui y participent, ont tendance à ne pas être très productives. La plupart des travailleurs, à un moment donné, l’ont ressenti. Ce sentiment peut causer un stress additionnel pour le personnel causé par le temps perdu lors de ces rencontres. La plupart des individus qui ont travaillé dans un milieu professionnel se rendent compte qu’un changement est nécessaire. Les entreprises plus récentes ou celles plus modernes ont tendance à mener des journées de travail de manière non traditionnelle, par opposition à ce que leurs parents ont vu dans leur vie professionnelle. Cela peut signifier des heures flexibles, travailler de la maison ou à distance. Le monde du travail change, et avec lui, les attentes des employés. Si vous êtes un entrepreneur et vous cherchez à ce que votre entreprise et votre équipe ne soient pas victimes de réunions improductives, voici quelques questions à vous poser :
1) Est-ce qu’un simple appel téléphonique ou un courriel pourrait suffir?
Les réunions prennent beaucoup d’efforts en planification et en participation. Il est donc important de déterminer si vous avez vraiment besoin d’une réunion ou non. En vous demandant simplement, « combien de temps cela prendra-t-il à communiquer ? », « dois-je le dire à une personne ou à toute l’équipe ? », ou même, « est-ce qu’un simple appel téléphonique suffirait ? », vous saurez rapidement si une réunion est réellement nécessaire.
2) Quelle devrait-être la fréquence des réunions?
L’une des erreurs les plus communes commises par les chefs d’équipe est de décider de la fréquence à laquelle les réunions devraient se tenir. Si vous êtes le fondateur de votre entreprise, votre équipe, surtout au début, ne sera probablement pas très grande. Si votre espace de travail est aussi plus petit, vous les verrez probablement très souvent. Une réunion par jour ne serait ici pas très sensé, en plus d’interrompre le travail de votre équipe et lui laisser peu de temps pour atteindre les objectifs dans les délais. Les meilleures façons de déterminer la fréquence idéale des réunions est, de un, en examinant si les membres ont réellement des mises à jour à partager, et, de deux, en demandant leur avis aux membres de votre équipe. Si votre équipe croit qu’elles se produisent trop souvent, modifiez votre stratégie et essayez quelque chose de nouveau pour les prochaines réunions.
3) Avez-vous l’horloge à l’œil?
Certaines rencontres peuvent s’éterniser. Bien que certains projets ou situations demandent les réunions plus longues, celles plus courtes encouragent la productivité. Définissez la raison de la réunion et les sujets ou les mises à jour qui sont liés aux projets en cours. Ceci assurera que votre équipe reste sur la bonne voie et évitera d’oublier les informations importantes à partager. Testez quelques durées différentes pour les réunions et vous verrez laquelle est la plus avantageuse. Ainsi, au lieu de regarder l’horloge en espérant que la réunion se termine, les membres de votre équipe la regarderont pour voir combien de temps il leur reste à parler!
4) Prenez-vous le temps pour vous amusant un peu?
Le mot « brise-glace » peut provoquer de nombreux grincements de dents, mais ils peuvent s’avérer nécessaires lors de vos réunions. Cela s’applique particulièrement aux réunions d’équipe. Lorsque les réunions se déroulent régulièrement pour les mises à jour des projets, les moments ludiques sont là pour que les membres de votre équipe s’amusent, sans quoi ils pourraient la redouter chaque semaine. Pour brasser quelques idées, vous pouvez organiser une « improvisation » courte ou un petit jeu pour mobiliser votre équipe et augmenter son niveau d’énergie. Certains énoncent qu’avoir un aspect amusant au début de la réunion aidera à la discussion par la suite. D’un autre côté, un moment amusant à la fin de la réunion viendra redonner le sourire aux membres de votre équipe avant leur retour à leur bureau.
5) Êtes-vous le seul à mener les réunions?
En tant que patron, vous pourriez être enclin à diriger chaque réunion, mais il est important de laisser la chance aux autres de temps en temps. Cela les aidera à développer leurs compétences de direction et leur confiance pendant les réunions. Souvent, ceux qui n’ont pas à parler feront probablement le choix de rester silencieux. Mener une réunion donnera à chacun l’occasion d’avoir la parole et d’exprimer leurs pensées. Prenez le temps de valoriser la voix de chacun. L’inclusion engendre toujours les meilleures idées et peut, en fin de compte, améliorer radicalement votre entreprise.
En suivant ces quelques conseils, vous commencerez à remarquer que vos réunions d’équipe seront moins pénibles et, en conséquence, plus productives. Les lieux de travail et leur culture varient d’une entreprise à l’autre; il n’y a donc pas vraiment de « façon unique » de faire des choses. Lorsque vous bâtirrez votre propre culture, n’oubliez pas que rien ne vous force à mener votre entreprise de manière traditionnelle, surtout si cette façon de faire vous déplaisiait auparavant, lorsque vous étiez employé. Si vous prenez une approche aux réunions d’équipe avec ces conseils à l’esprit, votre équipe en sera d’autant plus productive.
Rédigé par : Sara Pivato, stagiaire en médias sociaux et en contenu, Futurpreneur Canada