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FiberLilly : Donner vie aux projets créatifs

Lauren Marinigh | 20 septembre 2016

Éprise de liberté, Erin Kirby a toujours eu envie d’être sa propre patronne, car elle a une idée claire de la façon dont les choses doivent être faites. L’organisation et la création étant pour elle une seconde nature, elle savait que lancer son entreprise était sa destinée.

L’entreprise d’Erin, FiberLilly, est un atelier-boutique pour le tricot et la confection de courtepointes situé à St. John’s, à Terre-Neuve. FiberLilly propose non seulement des produits abordables et de qualité à ceux et celles qui aiment créer, mais aussi des ateliers de confection de courtepointes, de tricot et de feutrage. « FiberLilly n’est pas seulement une boutique où l’on vend d’excellents produits. Nous aidons aussi les gens dans leurs projets, quels qu’ils soient », explique Erin.

Avant de se lancer en affaires, Erin travaille pour diverses sociétés où elle occupe différents emplois, dont directrice, couturière, décoratrice d’intérieur et vendeuse. Mais voilà, plus elle porte le titre d’employée, plus elle réalise qu’elle veut voler de ses propres ailes.

Nous avons rencontré Erin pour discuter des hauts et des bas du démarrage d’entreprise. Voici ce qu’elle avait à dire.

Quelle a été l’une des plus grandes difficultés du démarrage et de la gestion d’entreprise?

La trésorerie est toujours un défi. Quand les affaires sont au ralenti, il faut être extrêmement prudent dans ses dépenses. Et quand les affaires vont bien, il faut acheter plus de marchandises pour garder ses tablettes bien garnies et payer plus d’employés pour satisfaire la clientèle. En gardant toujours une réserve d’argent à la banque, je parviens à composer avec ce stress. Ce peut être vraiment tentant de la dépenser pour acheter plus de tissus, de fils ou d’aiguilles, mais il ne faut pas céder à la pression exercée par les clients, par le personnel ou par soi-même. Prévoir de l’argent pour les mauvais jours aide à garder l’esprit tranquille.

Quel a été le plus grand jalon ou le moment le plus gratifiant jusqu’à présent dans cette aventure?

Je ne sais pas s’il y a eu un jalon en particulier. Par contre, je pense qu’il y a eu plusieurs moments en cours de route qui m’ont fait sentir que l’aventure en valait la peine, comme quand nous avons vu les ventes augmenter exponentiellement d’un mois à l’autre ou quand nous avons constaté que nous faisions vraiment des profits. Mais par-dessus tout, quand les clients nous disent combien ils aiment l’atelier-boutique et combien ils apprécient son existence, c’est très gratifiant. Je suis très chanceuse de faire ce que j’aime au quotidien.

Si vous aviez un conseil à donner à un futur entrepreneur, quel serait-il?

Faites vos devoirs.   Je ne me serais pas lancée sans avoir d’abord rédigé un plan d’affaires. Ce plan m’a permis de trouver mon marché cible et le meilleur endroit où installer l’atelier-boutique, par exemple. C’est la feuille de route de mon entreprise. Sans elle, j’avancerais les yeux fermés. J’aime prendre des risques, mais des risques calculés.

En affaires depuis près de trois ans, Erin s’efforce encore et toujours d’offrir à sa fidèle clientèle en endroit où exprimer sa créativité et concrétiser ses projets.

Pour en savoir plus sur FiberLilly, visitez le site Web d’Erin en cliquant ici.
Texte de : Lauren Marinigh, coordonnatrice à la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada