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Pleins feux sur le mentor Ray DePaul : le bonheur d’aider les entrepreneurs

Lauren Marinigh | 7 septembre 2016

Ray DePaul headshot

Ray DePaul était finaliste au Prix mentorat BDC 2016 présenté par Futurpreneur Canada. Quand vous aurez lu son histoire et son parcours dans les lignes ci-dessous, vous ne chercherez plus pourquoi.

Ray a passé toute sa carrière dans le secteur des technologies. Il a travaillé pour plusieurs entreprises en démarrage qui ont mis de nouvelles technologies sur le marché, a occupé le poste de directeur à la planification de produits chez Research in Motion pour le célèbre BlackBerry pendant cinq ans, puis est devenu chef de la direction pour RapidMind, une entreprise dérivée de l’Université de Waterloo qui a réussi à amasser 11 millions de dollars en capital de risque avant de passer aux mains d’Intel. Ces expériences lui ont fait réalisé qu’aider la relève entrepreneuriale le rendait heureux et l’ont incité à devenir le premier directeur de l’Institute for Innovation and Entrepreneurship de l’Université Mount Royal à Calgary. Dans le cadre de ses fonctions, Ray peut guider et former des douzaines d’entrepreneurs.

Le riche parcours professionnel de Ray ne s’arrête pas là. Comme si un tel mandat de mentorat ne suffisait pas, il est également conseiller pour diverses entreprises en démarrage, il siège au conseil de direction d’Innovate Calgary et il est membre d’A100, une association albertaine réunissant 100 entrepreneurs du secteur technologique qui ont pour mission de soutenir la réussite de la prochaine génération.

L’envie de devenir mentor est venue à Ray après l’acquisition son entreprise RapidMind. « J’ai commencé à rencontrer de jeunes entrepreneurs, espérant trouver un brillant cofondateur pour mon prochain projet, raconte-t-il. Mais à ma grande surprise, j’avais autant de plaisir à être un conseiller influent qu’à être un chef de direction. » Ses interactions avec la relève lui procuraient plus de satisfaction et lui permettaient de mettre ses énergies ailleurs que dans une seule entreprise, un seul secteur. Elles lui donnaient la chance de travailler avec différents entrepreneurs aux réalités différentes, dans des domaines différents.

L’une de ces entreprises en démarrage est TLink Golf, que Ray a mentorée pendant plus de trois ans. Au cours de cette période, il a vu l’entreprise passer d’une simple idée gribouillée sur un coin de table par des jeunes dans la vingtaine, naïfs, mais ambitieux, à une entreprise prospère et innovatrice dans l’industrie du golf, qui exporte plus de 90 % de ses produits à l’extérieur du Canada. Les cofondateurs de TLink Golf se sont à leur tour lancés dans le mentorat et même s’ils n’ont que 23 ans, ils guident de jeunes entrepreneurs espérant un jour suivre leurs traces.

Outre TLink Golf, Ray a offert ses services à des entrepreneurs de tous horizons, dont un éleveur de bison, un spécialiste en commercialisation, un producteur en cultures hydroponiques et même un microbrasseur. À ses yeux, le rôle de mentor est l’un des plus gratifiants qu’il ait joué (après celui d’époux et de père, bien sûr). Le mentorat lui a appris plein de choses sur le monde des affaires, les gens… et lui-même. « Je suis beaucoup plus patient qu’avant et très reconnaissant envers ceux qui soutiennent discrètement les entrepreneurs du pays. »

C’est grâce à des gens comme Ray si le Canada abrite une communauté entrepreneuriale si forte et si florissante. Vous aimeriez devenir mentor vous aussi? Sachez que Futurpreneur Canada est toujours à la recherche de professionnels passionnants pour inspirer et préparer la relève entrepreneuriale. Pour en savoir plus sur le programme et y participer, cliquez ici.

Texte de : Lauren Marinigh, coordonnatrice à la création de contenus et des médias sociaux, Futurpreneur Canada