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Pleins feux sur Steam Whistle Brewing : des affaires brassées avec succès

Lauren Marinigh | 23 février 2016

Greg Taylor, cofondateur de Steam Whistle Brewing, est devenu entrepreneur très jeune : son père l’a encouragé à démarrer sa propre entreprise de peinture alors qu’il fréquentait encore l’école secondaire. Depuis, Greg a dirigé un bon nombre d’entreprises et démarré une brasserie artisanale primée dont le nom est aujourd’hui reconnu par de nombreux Canadiens. Le travail acharné, la patience, les références solides de ses différents clients et le refus d’abandonner une industrie qu’il aimait sont les facteurs qui ont contribué à la réussite de Greg avec Steam Whistle.

À la fin des années 1980 et pendant les années 1990, Greg travaillait dans une microbrasserie avec Greg Cromwell et son partenaire actuel, Cam Heaps. La microbrasserie a été achetée par un brasseur national qui a ensuite fusionné sa production avec celle de ses installations. Pour cette raison, les trois amis ont perdu l’emploi qu’ils aimaient tant. Et c’est en 1998, lors d’un voyage en canot où les trois ont avoué s’ennuyer du monde de la bière, qu’ils ont décidé de revenir travailler dans cette industrie. Three Fired Guys, qui deviendra plus tard Steam Whistle Brewing, était né.

Depuis ce voyage en canot où leur vie a changé, les résultats de la microbrasserie ont surpassé leurs attentes. « Au départ, nous avions un plan d’affaire sur cinq ans et l’intention de devenir un joueur important dans l’industrie de la microbrasserie artisanale », explique Greg. « Nous n’avions jamais imaginé que, 15 ans plus tard, nous serions le plus important brasseur artisanal indépendant de tout le pays. »

Comme la plupart des brasseurs artisanaux, Steam Whistle a commencé à vendre sa bière dans sa propre cour et cela a pris plusieurs années avant que l’entreprise élargisse son marché à la ville, puis à la région, puis à la province. Greg explique également que l’un des problèmes qu’a rencontrés Steam Whistle dans ses projets d’expansion est que leur bière est un produit naturel, et qu’il faut donc surveiller sa durée de conservation afin d’en préserver la qualité. « Nous ne voulions pas grossir trop vite ou sans soutien sinon notre bière risquait de languir sur les tablettes et de donner une mauvaise première impression aux consommateurs », raconte Greg. Cam et lui ont donc décidé qu’ils étendraient leur marché aux autres provinces seulement lorsqu’ils auraient les ressources nécessaires pour le faire correctement et suffisamment d’employés prêts à voyager ou à déménager afin de veiller sur place au déroulement des opérations. La première province où Steam Whistle a ensuite mis les pieds est l’Alberta et pour y arriver, ils ont embauché un représentant de l’extérieur pour les représenter ainsi que représenter leur marque. Ils ont commencé à travailler avec un agent qui représentaient différentes marques, mais ils ont rapidement compris que le meilleur moyen d’être bien représenté dans les nouveaux marchés était d’avoir leurs propres employés. « À court terme, c’était une option plus coûteuse, mais à long terme, c’était la bonne décision », explique Greg. « Vos employés sont habités par une passion et une fierté bien réelles envers la marque et la compagnie, ce qui permet d’être propulsé plus rapidement vers la réussite. »

En plus de proposer une bière dont la réputation n’est plus à faire, Steam Whistle Brewing a gagné de nombreux prix pour leur environnement de travail, dont le prix canadien des Sociétés les mieux gérées pendant sept années d’affilée, celui des cultures d’entreprises les plus admirées au Canada, ainsi qu’un prix récompensant les meilleurs employeurs canadiens pour la jeunesse. Il est clair que fabriquer une bonne bière n’est pas l’unique priorité de Steam Whistle, qui croit en l’importance d’offrir à ses employés un lieu de travail qu’ils aiment. « Nous ne voulons pas qu’ils passent leurs dimanches soir à angoisser en pensant qu’ils doivent travailler le lendemain matin. Nous voulons qu’ils soient heureux de venir à la brasserie, pour partager leurs idées, rendre notre bière meilleure à tous les jours et participer au succès de l’entreprise », explique Greg. « Sans le bonheur, la passion n’existe pas. Et sans passion, atteindre la qualité est impossible. » Greg ne pourrait assez insister sur l’importance du processus d’embauche et des politiques RH pour préserver la culture de l’entreprise. « La personne la plus qualifiée du monde n’apportera rien à l’entreprise si elle n’est pas à sa place dans l’équipe », affirme Greg.  « Quand la culture de votre organisation est alignée avec votre vision et avec les objectifs de l’entreprise, le succès est garanti. »

Vous pouvez communiquer avec Greg, ou en apprendre plus à son sujet au Sommet d’Action Entrepreneurship de Futurpreneur Canada, en mai 2016. Plus d’informations et inscription ici.

Écrit par : Lauren Marinigh, coordonnatrice médias sociaux et création de contenu chez Futupreneur Canada