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Mentor vedette John Stevenson

19 décembre 2012

Dans le cadre de notre Défi canadien en mentorat, organisé en collaboration avec Startup Canada et l’Alliance CATA, nous avons lancé un appel à l’échelle nationale pour recueillir des candidatures en vue de désigner les Mentors vedettes du Canada – les chefs de file locaux et les personnes passionnées qui sont des sources d’inspiration au sein de leurs communautés. Nous avons le plaisir de vous présenter deux des mentors de la FCJE qui font partie des dix Mentors vedettes de l’année 2012.

John Stevenson, Mentor, Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs

(Ontario)

Ce que disent ceux qui appuient sa nomination:

« Le positivisme de John est contagieux. Il termine toujours ses courriels en me rappelant de continuer à sourire, il célèbre mes réussites à chacune de nos rencontres et il tourne tout en possibilité, ce qui fait que je n’ai aucune raison d’abandonner. Il utilise son réseau, son expertise et fait même appel à des ressources pour m’aider à surmonter les défis les plus importants qui se dressent sur mon chemin. »

« C’est grâce à John si je suis toujours en affaires. C’est aussi simple que cela. Il a toujours été là pour m’aider à surmonter les obstacles. Il m’a motivé à persévérer et s’est avéré LA personne dont j’avais besoin pour m’écouter. Nous travaillons à la réussite d’une entreprise qui recueille des fonds pour les maternités, dans les hôpitaux. Pendant nos discussions, nous abordons les défis et nous échangeons des idées, mais John s’assure toujours que je porte mon attention vers la mission première de l’entreprise et m’aide à comprendre l’impact potentiel que nous pouvons avoir. Sans lui, je ne serais pas en train de développer mes capacités, je serais à la recherche d’un emploi, à ma grande déception. »

Entrevue de Startup Canada avec John:

1) Que ressentez-vous à la suite de votre nomination comme Mentor vedette?

C’est la première fois que les termes « vedette » et « John Stevenson » sont réunis dans la même phrase. Mes petites filles déplorent que je ne sache même pas danser le gangnam style. Cette nomination me flatte et confirme la pertinence et le bien-fondé du travail que j’effectue auprès des jeunes entrepreneurs.

2) Nous avons entendu vos mentorés nous dire quel impact vous aviez eu sur leur vie… mais quelle sorte d’impact ont-ils eu sur la vôtre?

L’impact que mes mentorés ont eu sur moi se décrit par le fait que je suis mieux sensibilisé aux efforts et aux sacrifices que les jeunes propriétaires d’entreprises doivent consacrer, surtout au début. Les mentorés ont généralement de solides connaissances, dans une discipline en particulier. C’est en nous appuyant sur mon expérience professionnelle que le mentoré et moi-même nous engageons dans un processus de transfert des connaissances qui nous est mutuellement profitable. Participer, même à petite échelle, au développement de l’entrepreneur et de son entreprise est une expérience extrêmement enrichissante.

3) Avez-vous présentement ou avez-vous déjà eu un mentor, dans votre vie? De qui s’agit-il? Y a-t-il une chose qu’il ou elle vous a enseignée et que vous n’avez jamais oubliée?

J’aime penser que j’apprends un peu de la plupart des gens que je croise, dans ma vie. Au début de ma carrière chez Procter & Gamble, je relevais directement de Pat Harriman, alors cadre supérieur. J’étais jeune, un peu impulsif et animé par le désir d’obtenir rapidement des résultats. Pat a consacré énormément de temps à m’enseigner une approche de développement des affaires et une stratégie de résolution de problèmes plus axées sur l’analyse de solutions valables et moins sur l’instinct et les décisions impulsives. Son altruisme et son exemple ont été des facteurs de développement importants, pour moi.

4) À votre avis, quelles sont les trois plus importantes qualités d’un grand mentor?

Pour moi, ces qualités sont:

  • la capacité de voir les choses du point de vue du mentoré. Si vous ne pouvez identifier les problèmes et les   possibilités, la valeur de votre conseil s’en trouve diminuée.
  • détenir une bonne capacité d’écoute. Laissez de côté votre expérience personnelle et assurez-vous de bien comprendre toutes les composantes commerciales que votre mentoré tente d’aborder, avant de formuler une opinion.
  • l’optimisme. Créer un climat au sein duquel les possibilités sont bien identifiées. Fournir une critique seulement dans le contexte entourant l’examen des solutions aux problèmes.

5) Selon vous, que doit-on faire pour permettre à un plus grand nombre d’entrepreneurs d’entrer en contact avec des mentors?

En matière de contacts entrepreneur-mentor, j’ai une opinion bien arrêtée sur le fait que le processus est surtout limité à des relations individuelles. Je pense que ce programme pourrait être grandement amélioré si, à tous les six mois, un mentoré pouvait s’asseoir avec un groupe de trois ou quatre mentors bénévoles, pour avoir simplement l’occasion d’obtenir les commentaires de personnes provenant de différentes disciplines